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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 10:44
Les rencontres de la mobilité inclusive ont réuni, le 28 janvier 2016 à Paris, des acteurs associatifs de la mobilité solidaire, des collectivités locales et des entreprises. L'objectif : amplifier la prise de conscience sur cet enjeu et structurer davantage les réponses destinées à lever les freins à la mobilité.

En France, 7 millions de personnes en âge de travailler peuvent être confrontées à des problèmes de mobilité. Ce chiffre, c'est le Laboratoire de la mobilité inclusive qui l'estime, à partir d'une étude menée en 2013 sur les liens entre mobilité, insertion et accès à l'emploi. Autre indicateur : 50% des personnes en insertion ont déjà refusé un emploi ou une formation pour des raisons de mobilité.

Le Laboratoire de la mobilité inclusive organisait le 28 janvier à Paris ses troisièmes rencontres. Créée par l'association Wimoov et Total, cette instance vise à rassembler "la société civile, les pouvoirs publics et les entreprises pour développer des solutions durables de mobilité" pour tous, précise Thierry Pflimlin, secrétaire général de Total Marketing Services. Devenu en décembre 2015 une fondation abritée sous l'égide de la Fondation Face (Fondation agir contre l'exclusion), le laboratoire fédère désormais 15 organisations, dont Pôle emploi, les opérateurs de transport Keolis et Transdev, le réseau Fare des acteurs associatifs de la mobilité ou encore le Secours Catholique. Ce dernier s'est d'ailleurs penché en novembre dernier, dans son rapport annuel, sur la "fracture mobilité".

    Coordonner localement les dispositifs d'aide à la mobilité

Si, à l'échelle nationale, la démarche a pour but d'éveiller les consciences sur l'importance de développer une "mobilité inclusive", la jeune fondation entend surtout encourager les initiatives et les partenariats locaux permettant de lever concrètement les freins à la mobilité.

Wimoov anime ainsi localement quelque 25 plateformes de services pour les personnes en situation de fragilité, regroupant des collectivités, les services publics de l'emploi, des entreprises et des associations. Dans ce cadre, "14% des retours à l'emploi s'effectuent suite à une formation sur les transports en commun", explique Florence Gilbert, directrice générale de Wimoov et présidente du Laboratoire de la mobilité inclusive. L'accompagnement proposé s'adapte aux compétences de la personne, à son projet et aux ressources du territoire. L'intérêt de la plateforme étant de favoriser les complémentarités entre les différents dispositifs existant localement.

Dans l'agglomération d'Evreux, par exemple, la plateforme propose un accompagnement vers le micro-crédit social, une formation à la mobilité, la mise à disposition de véhicules ou encore la réparation de véhicules dans un réseau de garages solidaires.

Avant même l'émergence de ces plateformes, ce sont souvent les entreprises d'insertion qui, confrontées aux difficultés de mobilité de leurs salariés, ont inventé des solutions pour épauler ces derniers. C'est le cas au Havre, où le chef de l'entreprise ODD a réuni dans une société coopérative d'intérêt collectif (Scic) une vingtaine de partenaires publics et privés, dans le but de proposer une palette de solutions aux personnes les moins mobiles (la Scic a été récemment désignée lauréate de l'appel à projets interministériel "Pôles de coopération" de l'économie sociale et solidaire).

    Sensibiliser davantage les autorités organisatrices

Selon une représentante du réseau Fare, près de 80 territoires en France se sont déjà efforcés d'organiser des solutions d'aide à la mobilité - un chiffre qui paraît faible au regard des compétences locales sur le sujet. Pour Laurent Martiniez, directeur d'une structure d'insertion au sein de l'association Don Bosco à Brest, l'intérêt des collectivités et des entreprises sur cet enjeu de la mobilité est désormais palpable. Alors que la ville, le département et l'Europe soutiennent les initiatives portées par l'association, un appel à projets de deux fondations d'entreprises – PSA et Macif – a récemment sélectionné l'un de ses projets. L'idée : mettre en relation des personnes âgées possédant une voiture mais ne l'utilisant plus et des jeunes en situation d'insertion ayant le permis, pour permettre des échanges et élargir l'horizon de chacun.

Si les initiatives et les marques d'intérêt de toute part ne manquent pas, les acteurs de la mobilité solidaire aspirent désormais à consolider leurs modèles économiques et à faire reconnaître encore davantage leur contribution à l'insertion sociale. Le Laboratoire de la mobilité inclusive a ainsi plaidé pour la création d'un diplôme universitaire "conseiller mobilité insertion-formation" - qui devrait être effective à la rentrée prochaine. En outre, avec la communauté d'agglomération du Havre, la fondation s'interroge sur la façon dont les autorités organisatrices des transports - souvent déléguées - pourraient davantage prendre en compte les enjeux d'accès à la mobilité.

Caroline Megglé, Publié le vendredi 29 janvier 2016 par localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250270217462&cid=1250270214123

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22 juillet 2015 3 22 /07 /juillet /2015 09:28

"Tam Tam", la publication d'une commune de 90 habitants, Andelot-Morval dans le Jura, s'est vue décerner le 17e Grand Prix de la presse territoriale 2015. La cérémonie avait lieu le 18 juin, dans le cadre des Rencontres nationales de la presse territoriale organisées par Cap'Com. Le jury a souhaité "mettre en lumière un travail exemplaire à la fois sur le support et sur la dynamique participative qu'il a créé dans le village".

"Tam Tam", c'est l'acronyme de "Trimestriel d'actualité municipale du territoire d'Andelot-Morval". Mais c'est aussi une référence au tambour du garde champêtre "qui arpentait jadis les villages pour informer la population". Créé en 2014 et tiré à 100 exemplaires, "Tam Tam" est distribué par des habitants bénévoles ou par le maire, Pierre Gilbert, communicant de son métier puisqu'il est régisseur général du Forum Cap'Com. Le comité de rédaction est composé d'habitants bénévoles et le chemin de fer est discuté autour d'un "apéro Tam Tam". Le jury a aussi apprécié la maquette "pointue", le "très bon rubricage", la ligne graphique "élégante" et l'édito "malin et vrai". La commune d'Andelot-Morval a également remporté le prix de la catégorie des communes de moins de 10.000 habitants.

Grenoble primé pour son magazine bi-média

C'est Grenoble qui a gagné le prix des communes de plus de 50.000 habitants, pour Gre.mag, un magazine "très coloré et dont la maquette se réinvente au fil des parutions pour attirer la curiosité du lecteur". Gre.mag est complété par le webzine www.gre-mag.fr, d'où "une vraie complémentarité entre les supports print et web, afin de construire un magazine bi-média".

La communauté de communes Moyenne-Vilaine et Semnon, créée en 1993, a remporté deux prix : celui de la catégorie Intercommunalités et le prix des étudiants, pour "Traverses". Cette publication bi-annuelle s'est donnée pour ligne éditoriale de "renforcer la lisibilité et l'attractivité de cette collectivité rurale située entre deux grandes métropoles", celles de Rennes et de Nantes. "Traverses" a remplacé le magazine "17 com'une" en 2014, année où la communauté de communes a perdu une commune et s'est retrouvée composée de 16 communes membres.

Dans la catégorie des 10.000 à 50.000 habitants, c'est la ville du Pont-de-Claix qui a remporté le prix, pour sa publication "Sur le Pont" qui "laisse la place aux témoignages, aux images et aux infographies" et qui propose un édito "original" rédigé sous forme de questions-réponses au maire.

Une publication interne à la rédaction itinérante

Le département du Pas-de-Calais a remporté le prix de la publication interne pour "6 - 2 cœur" dont la rédaction est "itinérante et décentralisée" et "met successivement à l'honneur l'un des territoires du département". Pour chaque numéro, six contributeurs sont invités à participer au comité de rédaction, aux côtés du DGS.

C'est le département du Bas-Rhin qui est reparti avec le prix de la catégorie des conseils régionaux et départementaux, pour le magazine "Tout le Bas-Rhin" dont la ligne éditoriale est "l'actualité des territoires et l'information de terrain". Le jury a apprécié que "depuis janvier 2015, la nouvelle maquette vise à renforcer l'information par territoire, en fonction de la nouvelle carte des cantons".

Le prix de la meilleure "une" est revenu à la métropole européenne de Lille pour le numéro d'octobre 2014 de la revue "MEL". "MEL", c'est l'acronyme de la métropole créé au 1er janvier 2015 et à l'automne 2014, c'était la première action de communication du changement de statut de l'intercommunalité lilloise.

La CCI de Normandie a remporté le prix des publications thématiques avec "Normandinamik", magazine créé en 2014, après la fusion des 12 CCI de Haute et de Basse Normandie.

Valérie Liquet Publié le lundi 22 juin 2015 par localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250269119499

 

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18 juillet 2015 6 18 /07 /juillet /2015 09:34
500 bureaux de poste seront transformés en maisons de services au public

Une concertation avec les élus et les opérateurs va permettre de sélectionner les 500 bureaux de poste, sur les 1.000 pré-identifiés par le groupe, qui sont destinés à être transformés en maisons de services au public d'ici fin 2016. Les premières transformations sont attendues avant la fin de l'été. La moitié du coût de ces maisons sera couvert par une réorientation du fonds postal de péréquation territoriale.

"Nous ne sommes pas dans une logique d'attrition mais de transformation." Soupçonné il y a quelques semaines encore de vouloir fermer des bureaux de poste, le PDG du groupe, Philippe Wahl, a rebondi, mercredi 24 juin, à la faveur du plan passé avec l'Etat visant à transformer pas moins de 500 bureaux de faible activité en "maisons de services au public". La Poste portera ainsi la moitié des 1.000 maisons que le gouvernement s'est engagé à déployer d'ici fin 2016.

Cette mesure, directement inspirée du rapport du député Jean Launay fait partie des annonces du comité interministériel aux ruralités du 13 mars 2015. En pleine grogne des élus ruraux, elle permettra de passer de l'onguent sur des territoires touchés par un "sentiment d'abandon", comme l'a déploré la ministre du Logement, de l'Egalité des territoires et des Ruralités, Sylvia Pinel, lors d'une conférence de presse, organisée à l'issue du conseil des ministres au cours duquel a été présenté ce partenariat. Les premiers bureaux seront transformés dès cet été pour que, d'ici la fin de l'année, chaque département ait le sien, a assuré la ministre qui a dit comprendre "l'inquiétude des élus". "Ce dispositif ne peut en aucun cas fonctionner sans cette approche consensuelle et territoriale", a souligné Sylvia Pinel, saluant le travail entrepris avec l'Association des maires de France (AMF).

     1.000 bureaux identifiés

La Poste a déjà identifié parmi les 3.400 bureaux installés dans les communes de moins de 2.000 habitants un vivier de 1.000 bureaux de faible activité susceptibles d'être ainsi transformés. "La moitié sont implantées dans d'anciens chefs-lieux de cantons" et "un tiers sont situés en zone de montagne", a précisé Philippe Wahl, à l'occasion de cette conférence de presse. La labellisation finale reviendra au préfet sur la base d'une concertation associant les grands opérateurs nationaux (Pôle emploi, les caisses d'assurance maladie, de retraite, d'allocations familiales, de mutualité sociale agricole, La Poste et GrDF) et les élus des collectivités ou des intercommunalités concernées. La notion de "services au public" se veut plus large que celle de services publics ; les maisons seront donc ouvertes aux services locaux mais aussi aux acteurs privés. "Nous sommes prêts à les accueillir, nous cherchons à faire simple", a assuré Philippe Wahl. Le PDG de la Poste a aussi évoqué le rapprochement en cours avec la Gendarmerie : "Nous avons signé avec le général Favier (directeur général de la Gendarmerie nationale, ndlr) un partenariat qui permettra d'accueillir les permanences de la gendarmerie en secteur rural", a-t-il indiqué, sur le modèle du partenariat déjà mis en place dans la commune de Serquigny, dans l'Eure (sur le sujet, voir article localtis du 20 mars 2015).

     Environ 16.000 euros

La formule de ces maisons permettra au passage de sauver des bureaux aujourd'hui fragilisés. Mais les principales inquiétudes des élus tiennent au financement de ces futures maisons. Car si la Poste met ses locaux à disposition, évitant ainsi toute construction nouvelle, les partenaires, notamment les mairies, devront bien mettre la main à la poche pour payer les charges et les agents de premier rang, ceux qui assureront l'accueil du public. D'ailleurs, Philippe Wahl le reconnaît volontiers : "Nous faisons ça pour le service public, mais aussi pour l'argent !"

A l'heure actuelle, il existe déjà plus de 360 de maisons de service public de première génération, celles mise en place à partir de 2010. Or ces maisons ont jusqu'ici été principalement financées par les collectivités. Mais depuis 2014, l'Etat s'est engagé à prendre en charge la moitié du coût avec les opérateurs. Ces derniers sont appelés à financer un nouveau fonds. Dès 2015, 5 millions d'euros y seront alloués. En 2015-2017, le fonds sera abondé à hauteur de 21,5 millions d'euros, soit l'équivalent de ce que l'Etat mettra lui-même sur la table, a précisé la ministre.

S'agissant des 500 maisons portées par la Poste, le montage sera à peu près le même. Avec une nuance : un avenant sera apporté au contrat de présence postale territoriale signé avec l'AMF et l'Etat en janvier 2014, pour qu'une partie des crédits du fonds postal de péréquation territoriale soient réorientée vers le financement des maisons (ce fonds, doté de 170 millions d'euros pour la période 2014-2016, sert précisément à compenser le surcoût que représente la mission d'aménagement du territoire de la Poste). Ce qui permettra de "ne pas faire porter les coûts sur la seule collectivité", s'est félicitée Sylvia Pinel. Le fonds étant lui-même principalement financé par un abattement sur la fiscalité locale, les collectivités seront quand même indirectement mises à contribution. En clair, la Poste estime à 32.000 euros le coût qui resterait à payer pour une telle maison. La moitié, soit 16.000 euros, serait pris en charge par la réorientation des crédits du fonds, le reste le serait par les opérateurs et par l'Etat.

Michel Tendil, publié dans Localtis du 25 juin 2015

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250269143843&cid=1250269142958

 

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 13:29

La Poste continue de moderniser son réseau pour générer des économies. Au programme : la mise en place de deux nouvelles formes de présence postale, surtout en zone rurale, les maisons de services publics adossées aux bureaux de poste les plus fragiles et les facteurs-guichetiers. Côté villes, l'expérimentation en cours qui consiste à installer des relais poste dans des supermarchés pourrait amener à supprimer des bureaux de poste.

Les bureaux de postes vont-ils s'installer dans les supermarchés en ville ? D'après les informations données par Le Parisien* le 7 avril 2015, La Poste s'apprête à supprimer 7.000 sites dans des villes moyennes et grandes, comme Bordeaux, Paris ou Lyon, d'ici 2020, et à les remplacer par des relais installés dans des lieux de passage tels que les supermarchés. Les services postaux seraient assurés par les caissiers et les horaires pourraient ainsi être élargis. Seuls les services bancaires ne pourraient se faire sous cette forme et resteraient accessibles uniquement dans les bureaux de poste. Le groupe a rapidement démenti le chiffre de 7.000 bureaux supprimés. En revanche, des expérimentations ont déjà lieu pour tester l'installation des services postaux dans des magasins, l'idée ayant émergé l'an dernier. La démarche respecterait la loi : à l'heure actuelle, 85% des habitants de ces villes moyennes et grandes se situent à moins de 500 mètres d'un bureau de poste, voire 96% pour Paris. La loi impose une présence postale à moins de 5 kilomètres des habitants.

"Cela ne me semble pas impossible," a assuré Jean Launay, député du Lot et président de la Commission supérieure du service public des postes et communications électroniques (CSSPPCE), à l'occasion d'une rencontre presse organisée le 8 avril. Le député a notamment cité l'exemple de l'Allemagne qui, au fil du temps, a supprimé ses bureaux de poste au profit de services en supermarché. Jean Launay ne semble toutefois pas totalement convaincu par la démarche. "C'est le sujet le plus complexe," a-t-il signalé.

A l'inverse, les deux nouvelles formes de présence postale initiées en milieu rural fonctionnent déjà. "A l'heure actuelle, nous avons trois formes de présence postale, avec l'obligation d'avoir 17.000 points de contact : les agences postales communales (APC), les relais postes commerçants (RPC) et les bureaux de poste. Au sein des bureaux de poste, il y a deux nouvelles formes qui émergent," a signalé Jean Launay, faisant allusion aux maisons de services publics adossées aux bureaux de poste moins fréquentés et aux facteurs-guichetiers.

     500 facteurs-guichetiers

La Poste s'est rapidement dite favorable à la première option, en février 2015, suite au rapport du député publié en janvier. La Poste fait en ce moment-même le tour des bureaux qui pourraient se transformer ainsi. Il devrait y en avoir 1.000 d'ici à 2017.

L'autre forme de présence postale consiste à faire assurer par des facteurs la distribution de courrier une partie de la journée, l'autre partie étant consacrée au guichet au bureau de poste. "La Poste s'était éloignée de ce modèle, elle y revient. Cela permet d'éviter de basculer en APC et de garder les bureaux de postes avec des postiers qui ont deux métiers : la distribution et le guichet," a détaillé Jean Launay. 500 facteurs-guichetiers pourraient ainsi émerger. Plusieurs mairies du Lot seraient déjà partantes.

Au-delà de ce rôle de facteur-guichetier, depuis 2013 des facteurs sont amenés à réaliser plusieurs services lors de leur tournée, comme la livraison de courses, les visites de personnes âgées, le transport de médicaments, les photographies pour les assureurs, la collecte de papier en vue de son recyclage… A l'horizon 2015, la Poste compte équiper tous les facteurs, soit 90.000, des outils nécessaires (smartphones notamment) pour assurer ces nouveaux services de proximité. Et la loi Macron prévoit aussi que les facteurs puissent faire passer le permis de conduire.

Les syndicats s'inquiètent des répercussions de ces nouvelles formes de présence postale sur les emplois. Pour Jean Launay, les choses sont très claires : "Il n'y a pas de plan social !" a-t-il affirmé le 8 avril, précisant que la Poste réfléchissait à un nouveau modèle économique pour préserver ses emplois. En jeu : la réduction des volumes de courrier (-6% par an), la baisse de fréquentation des bureaux de poste, la croissance des coûts du réseau, et la baisse du bénéfice net du groupe en 2014 (-17,7% à 513 millions d'euros). En 2014, le groupe s'est fixé un objectif de 500 millions d'euros d'économies au cours des prochaines années. La modernisation de son réseau pourrait permettre d'atteindre cet objectif. Dans son rapport de 2010, la Cour des comptes préconisait de ramener de 17.000 à environ 3.000 le nombre de points de contact…

Emilie Zapalski

* Le Parisien cite notamment l'ouvrage "La face cachée de la Poste" écrit par deux de ses journalistes, Séverine Cazes et Valérie Hacot.

Publié le vendredi 10 avril 2015 par localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250268748777&cid=1250268743852

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 16:04

Dans cette petite ville de l'Eure, le bureau de poste accueille depuis le mois de février une permanence de la gendarmerie une fois par semaine. Une façon de compenser la fermeture de la gendarmerie l'été dernier.

Entre les redécoupages des zones de police et gendarmerie et l'état de vétusté des locaux, de nombreux élus ruraux assistent impuissants à la fermeture de leur gendarmerie. A Serquigny, une petite commune de 2.000 habitants dans l'Eure, une parade a été trouvée. Depuis le mois de février, les gendarmes assurent une permanence chaque jeudi après-midi dans... les locaux de la poste. Une expérience que le gouvernement envisage de reproduire ailleurs. Une convention-cadre de partenariat entre la Poste et la direction générale de la Gendarmerie nationale est en effet en préparation, comme l'a annoncé le gouvernement à l'occasion du "comité interministériel aux ruralités" organisé à Laon (Aisne), la semaine dernière. Cette expérience "a fait ses preuves" estime Matignon. "Les gendarmes y exercent une mission de proximité renouvelée avec les citoyens, dans des lieux de passage et renforcent leur action de terrain (prévention/sécurité)."

Pour le maire PS, Lionel Prevost, par ailleurs vice-président du conseil général, "après le mécontentement", cette solution "a permis de rebondir". Car à l'été 2014, la mairie était mise devant le fait accompli. Auparavant, "les gendarmes étaient présents trois fois par semaine, mais les locaux étaient vétustes et nécessitaient une grosse rénovation. Il a été décidé de fermer", explique-t-il. La mobilisation des élus a conduit le ministère de l'Intérieur à trouver cette issue ; un accord à été conclu en quelques semaines. Aujourd'hui, les habitants des huit communes environnantes peuvent se rendre à la permanence de Serquigny. Outre l'enregistrement des plaintes, la permanence assure toute une série de tâches administratives, comme les procurations de vote. Une patrouille circule par ailleurs dans les neuf communes. Un service spécifique est prévu pour rendre visite aux personnes isolées, âgées ou à mobilité réduite.

Certes, pour la mairie, qui jusqu'ici louait ses locaux à la gendarmerie, c'est un manque à gagner. Mais "s'il avait fallu engager les travaux nécessaires, cela nous aurait coûté une petite fortune", nuance Lionel Prevost. Seulement se pose encore le problème des frais de démolition à la charge de la commune. L'édile avait justement rendez-vous au ministère de l'Intérieur, mercredi 18 mars, pour solliciter une aide.

    Moderniser les conventions de coordination

Cette expérience s'inscrit dans une tendance plus large de mutualisation des services. Le gouvernement a retenu l'idée du député Jean Launay d'utiliser les bureaux de poste pour accueillir les nouvelles maisons de services au public. "La mutualisation est un élément d'avenir pour faire en sorte de créer des pôles territoriaux de services publics dans nos communes", souligne encore Lionel Prevost.

Lors du comité interministériel de Laon, le gouvernement a également annoncé que la délégation aux coopérations de la sécurité "étudiera les moyens de moderniser les conventions de coordination" entre les polices municipales et la police ou la gendarmerie. Elle "produira des propositions à la fin du premier trimestre 2015".

Toujours au rang de la protection des populations, Matignon insiste aussi sur l'importance du volontariat des sapeurs-pompiers, "composante essentielle du modèle français sécurité civile". Le gouvernement encourage l'ensemble des "acteurs publics" à accélérer la mise en œuvre du plan d'actions sur le volontariat lancé en octobre 2013 à Chambéry. Seulement là encore, l'heure est aux fermetures : plus de 600 casernes ont fermé ces cinq dernières années. Or cet éloignement des habitants n'est pas pour susciter des vocations de volontaires comme le voudrait le plan d'actions. Comme le soulignait il y a peu la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, "chaque caserne est un bureau de recrutement".

Michel Tendi, Maillage territorial

Publié le vendredi 20 mars 2015 par localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250268642879

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 09:35

La carte de vie quotidienne modernise les services et la gestion - Midi-Pyrénnées-31-

A 9 km au nord de Toulouse, Castelginest a distribué 5.000 cartes de vie quotidienne depuis 2005. Baptisée Castel’Utile, la carte donne accès à tous les services municipaux avec un système de prépaiement. L’administration est modernisée et les usagers satisfaits à plus de 80%.

Commune de la communauté urbaine Toulouse Métropole, Castelginest (11.000 habitants) proposait dès 1997 une carte magnétique pour payer les cantines municipales. Pour aller plus loin et intégrer les autres services, la commune a répondu en 2003 à l’appel à projets national sur la carte de vie quotidienne.

    L’exemple de la cantine scolaire

La carte à puce sans contact Castel’Utile offre l’accès et le paiement à l’ensemble des services municipaux que sont les cantines municipales, la crèche, la halte-garderie, l’accueil de loisirs et l’école de musique. Ainsi, en arrivant à l’école le matin, chaque enfant "badge", en passant sa carte sur une borne : une pression pour manger à la cantine, une seconde pression pour la garderie du soir. L’opération se déroule en présence d’une agent territorial spécialisé des écoles maternelles (Atsem). Dès 9 heures, les données sur le nombre d’enfants prévus pour le déjeuner du jour sont transmises via internet à la régie située à la mairie, qui transfert dans la foulée l’information à la cuisine centrale.

     Feuille de route précise et phase de test

Avant d’arriver à ce système simple comme un jeu d’enfant, il a fallu bien dimensionner le dispositif. D’abord en évaluant ce qui se faisait ou était en projet ailleurs. "Lors de rencontres avec les collectivités locales qui répondaient à l’appel à idées, nous avons réalisé que les projets très ambitieux, comme allier la carte de vie quotidienne avec une carte d’identité ou un certificat de signature électronique, soulevaient beaucoup de difficultés", observe Nicolas Begué le directeur général des services (DGS). A Castelginest, les objectifs sont clairs et cadrés : la commune souhaite connecter l’ensemble des services qui dépendent directement de la mairie, créer un compte unique par famille afin de faciliter la gestion et éviter au maximum les impayés. Le tout pour un coût acceptable. "Outre des besoins bien identifiés dès le départ, la volonté politique affirmée par le maire est un élément indispensable, estime le DGS. Il est également important de désigner un chargé de mission qui coordonne les 5 ou 6 services concernés." A l’issue de l’appel d’offres, la commune a choisi parmi les quatre candidats un prestataire de service situé à Toulouse à l’époque. Fin 2004, le système est testé pendant 3 à 6 mois, d’abord sur trois services - cantines, accueils de loisirs, école de musique - avant d’être élargi aux autres. "Parmi les tests, nous avons vérifié la fiabilité des transmissions d’informations de la régie vers la cuisine centrale, en réalisant un double listing papier et informatique", précise le DGS.

      La régie unique : une suite logique

En interne, il a fallu bien sûr assurer la formation à l’occasion des changements de logiciels. A cette occasion, pour simplifier la gestion, la mairie a mis en place le dossier unique d’inscription et décidé de passer en régie unique. Les familles remplissent désormais un seul dossier avec toutes les pièces nécessaires à l’ensemble des services. Chaque famille dispose d’un seul compte et peut le recharger : soit par chèque, ou directement en régie, ou encore par carte bancaire sur une borne installée dans les locaux de la mairie. En début d’année, les familles doivent présenter un compte positif pour accéder aux services. "C’est ce qui a été le plus dur à faire accepter aux familles, se souvient le DGS. La cantine n’est jamais interdite aux enfants, en revanche, les services petite-enfance très coûteux sont bloqués au-delà de trois semaines en compte négatif." L’enquête de satisfaction réalisée en 2007 révélait que 80 à 90% des usagers étaient satisfaits du service.

Cécile Perrin pour la rubrique Expériences des sites www.mairieconseils.net et www.localtis.info

La carte de vie quotidienne : investissement
Castelginest a réalisé un investissement de 100.000 euros pour installer plusieurs bornes de pointage dans six sites, le terminal de paiement à la mairie, les lignes informatiques, le logiciel de gestion, ainsi que la prise en charge des formations du personnel et les cartes elles-mêmes. Dans le cadre de l’appel à projets, l’Etat a contribué à hauteur de 30% du montant de l’investissement, et la commune a récupéré la TVA. Le coût de fonctionnement s’élève à 2.000 euros par an, comprenant la maintenance et les cartes délivrées gratuitement aux nouveaux venus. En cas de perte, une nouvelle carte est facturée 6 euros.

Contacts : Commune de Castelginest ; Nombre d'habitants : 11 000

Hôtel de ville, Grand'Place du général de Gaulle, CS 20243 ; 31780 Castelginest
tél. : 05 61 37 75 37 ; webmaster@mairie-castelginest.fr

Bégué Nicolas ; Directeur général des services ; tél. :05 61 37 75 40

nicolas.begue@mairie-castelginest.fr

paru le lundi 15 avril 2013 dans le n° 88 de Mairie-conseils

http://www.mairieconseils.net/cs/ContentServer?pagename=Mairie-conseils/MCExperience/Experience&cid=1250264995346

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 09:28

Dans le Gâtinais, le centre de loisirs itinérant s'installe dans les écoles ou au collège - Bourgogne -89-

A la lisière de l’Ile-de-France et de la Bourgogne, le Sivom du Gâtinais propose depuis 2010 un centre de loisirs itinérant aux enfants du territoire. Sur ce territoire rural très étendu, le centre déménage d’une commune à l’autre pendant les petites vacances. Pour les deux mois d’été, il s’installe au collège. De quoi pallier l’absence de construction tout en offrant un accueil de qualité.

Au nord-ouest de la Bourgogne, entre Sens et Nemours, le Sivom du Gâtinais réunit 25 communes, dont 22 adhèrent au service extra-colaire. Pour accueillir les enfants de ces communes pendant les vacances scolaires, le Sivom louait depuis 2006 un château, ce qui obligeait certaines familles à parcourir 30 km. D’où la volonté des élus de trouver une solution qui permette de "faire tourner" l’accueil des enfants en différents points du territoire. "Nous avons eu l’idée de créer un service des accueils de loisirs itinérant d’abord pour les petites vacances, en utilisant les ressources des communes adhérentes, car cela permet de faire connaître la structure à davantage de familles, tout en réduisant les coûts, puisqu’il n’y a plus de location", explique Christine Aita, présidente du Sivom.

     Après les communes, un partenariat avec le conseil général de l’Yonne

L’idée est de recevoir les enfants dans des locaux scolaires qui sont inoccupés durant les vacances. Durant les petites vacances, l’accueil - qui concerne 30 à 40 enfants - a lieu dans des écoles prêtées par les communes. "Nous souhaitions faire tourner l’accueil de loisirs au maximum afin de faire vivre les petites communes, indique Nathalie Corsaro, responsable du service Action sociale et animation. Cependant, nous avons des contraintes matérielles, puisque l’école accueillante doit avoir un réfectoire, une chambre froide, du terrain pour sortir les enfants et des locaux adaptés aux moins de six ans." En pratique, ce sont donc, à tour de rôle, plusieurs communes qui accueillent les enfants. Les conventions d’utilisation des locaux scolaires signées avec chacune de ces communes stipulent qu’il n’y a pas de location de locaux, et certaines prévoient un forfait comprenant le chauffage, l’eau et l’électricité. "Durant l’été, c’est une centaine d’enfants qui est concernée par l’accueil de loisirs, il fallait donc passer à une solution d’une autre dimension. Nous avons pensé au collège du territoire, qui a le mérite d’être doté d’un anneau sportif avec stade et gymnase, et avons sollicité le conseil général en nous appuyant sur l’expérience réussie du centre de loisirs itinérant dans les communes", explique la présidente du Sivom. Nous avions en effet démontré la preuve de la possibilité de mutualiser les équipements : un pari remporté grâce aux compétences des personnels." Une convention a été signée par le Sivom avec le conseil général et le principal du collège de Saint-Valérien en 2010, qui prévoit également une mise à disposition gratuite, avec une participation financière pour les fluides et les produits d’entretien. Le centre de loisirs a investi le collège pour les grandes vacances dès l’été 2011.

      Une structure hors les murs qui s’adapte : cantine et transport

"En ce qui concerne la cantine, le service fait appel à un prestataire de service qui apporte les repas en liaison froide, puis dans les communes, nous signons un contrat de travail avec les agents communaux de cantine, précise la responsable du service. Au collège, nous embauchons deux contrats pour l’été." Comme le territoire est très étendu et que le lieu d’accueil du centre de loisirs change en fonction des vacances, le Sivom a mis en place un système de transport pour acheminer les enfants vers la commune accueillante. "En zone rurale, ce service est très apprécié des familles, souligne la responsable du service. Le circuit change bien entendu en fonction de la commune, mais également en fonction des inscriptions afin de répondre au mieux à la demande des familles." L’inconvénient majeur de l’itinérance de l’accueil réside dans l’obligation du déménager le matériel propre aux activités de loisirs ce qui nécessite des temps de mise en place. S’y ajoute la décoration des lieux pour éviter que les enfants aient l’impression de retourner à l’école pendant leurs vacances. Toutefois, le système a l’avantage de rassurer les primaires qui grâce à leurs séjours au centre de loisirs connaissent déjà le collège à leur entrée en classe de 6e.

      Fréquentation en hausse et perspective nouvelle

Le partenariat avec les écoles et les familles, conjugué à une démarche de qualité et de formation forte s’avèrent payants puisque la fréquentation est en hausse. "Nous avons prouvé aux habitants qu’on allait vers eux, estime la présidente."

Cécile Perrin pour la rubrique Expériences des sites www.mairieconseils.net et www.localtis.info
 

Contacts : Sivom du Gâtinais , 6 rue Danton, 89690 Chéroy
tél. : 03.86.97.71.94 ; contact@gatinais-bourgogne.fr
Nombre de communes : 25 ; Nombre d'habitants : 16 000

Aita Christine, Présidente, contact@gatinais-bourgogne.fr

Corsaro Nathalie, Responsable du service Action sociale et animation, coordinatrice des accueils de loisirs, tél. :03 86 97 42 21 ; nathaliecorsaro@gatinais-bourgogne.fr

paru  le lundi 08 avril 2013 dans la n°88 de Mairie Conseil

http://www.mairieconseils.net/cs/ContentServer?pagename=Mairie-conseils/MCExperience/Experience&cid=1250264989987

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 09:58

Dans le Gâtinais, le centre de loisirs itinérant s'installe dans les écoles ou au collège - Bourgogne - 89 -

A la lisière de l’Ile-de-France et de la Bourgogne, le Sivom du Gâtinais propose depuis 2010 un centre de loisirs itinérant aux enfants du territoire. Sur ce territoire rural très étendu, le centre déménage d’une commune à l’autre pendant les petites vacances. Pour les deux mois d’été, il s’installe au collège. De quoi pallier l’absence de construction tout en offrant un accueil de qualité.

Au nord-ouest de la Bourgogne, entre Sens et Nemours, le Sivom du Gâtinais réunit 25 communes, dont 22 adhèrent au service extra-colaire. Pour accueillir les enfants de ces communes pendant les vacances scolaires, le Sivom louait depuis 2006 un château, ce qui obligeait certaines familles à parcourir 30 km. D’où la volonté des élus de trouver une solution qui permette de "faire tourner" l’accueil des enfants en différents points du territoire. "Nous avons eu l’idée de créer un service des accueils de loisirs itinérant d’abord pour les petites vacances, en utilisant les ressources des communes adhérentes, car cela permet de faire connaître la structure à davantage de familles, tout en réduisant les coûts, puisqu’il n’y a plus de location", explique Christine Aita, présidente du Sivom.

     Après les communes, un partenariat avec le conseil général de l’Yonne

L’idée est de recevoir les enfants dans des locaux scolaires qui sont inoccupés durant les vacances. Durant les petites vacances, l’accueil - qui concerne 30 à 40 enfants - a lieu dans des écoles prêtées par les communes. "Nous souhaitions faire tourner l’accueil de loisirs au maximum afin de faire vivre les petites communes, indique Nathalie Corsaro, responsable du service Action sociale et animation. Cependant, nous avons des contraintes matérielles, puisque l’école accueillante doit avoir un réfectoire, une chambre froide, du terrain pour sortir les enfants et des locaux adaptés aux moins de six ans." En pratique, ce sont donc, à tour de rôle, plusieurs communes qui accueillent les enfants. Les conventions d’utilisation des locaux scolaires signées avec chacune de ces communes stipulent qu’il n’y a pas de location de locaux, et certaines prévoient un forfait comprenant le chauffage, l’eau et l’électricité. "Durant l’été, c’est une centaine d’enfants qui est concernée par l’accueil de loisirs, il fallait donc passer à une solution d’une autre dimension. Nous avons pensé au collège du territoire, qui a le mérite d’être doté d’un anneau sportif avec stade et gymnase, et avons sollicité le conseil général en nous appuyant sur l’expérience réussie du centre de loisirs itinérant dans les communes", explique la présidente du Sivom. Nous avions en effet démontré la preuve de la possibilité de mutualiser les équipements : un pari remporté grâce aux compétences des personnels." Une convention a été signée par le Sivom avec le conseil général et le principal du collège de Saint-Valérien en 2010, qui prévoit également une mise à disposition gratuite, avec une participation financière pour les fluides et les produits d’entretien. Le centre de loisirs a investi le collège pour les grandes vacances dès l’été 2011.

     Une structure hors les murs qui s’adapte : cantine et transport

"En ce qui concerne la cantine, le service fait appel à un prestataire de service qui apporte les repas en liaison froide, puis dans les communes, nous signons un contrat de travail avec les agents communaux de cantine, précise la responsable du service. Au collège, nous embauchons deux contrats pour l’été." Comme le territoire est très étendu et que le lieu d’accueil du centre de loisirs change en fonction des vacances, le Sivom a mis en place un système de transport pour acheminer les enfants vers la commune accueillante. "En zone rurale, ce service est très apprécié des familles, souligne la responsable du service. Le circuit change bien entendu en fonction de la commune, mais également en fonction des inscriptions afin de répondre au mieux à la demande des familles." L’inconvénient majeur de l’itinérance de l’accueil réside dans l’obligation du déménager le matériel propre aux activités de loisirs ce qui nécessite des temps de mise en place. S’y ajoute la décoration des lieux pour éviter que les enfants aient l’impression de retourner à l’école pendant leurs vacances. Toutefois, le système a l’avantage de rassurer les primaires qui grâce à leurs séjours au centre de loisirs connaissent déjà le collège à leur entrée en classe de 6e.

      Fréquentation en hausse et perspective nouvelle

Le partenariat avec les écoles et les familles, conjugué à une démarche de qualité et de formation forte s’avèrent payants puisque la fréquentation est en hausse. "Nous avons prouvé aux habitants qu’on allait vers eux, estime la présidente."

Cécile Perrin pour la rubrique Expériences des sites www.mairieconseils.net et www.localtis.info
 

Contacts :Sivom du Gâtinais , 6 rue Danton, 89690 Chéroy
tél. : 03.86.97.71.94 ; contact@gatinais-bourgogne.fr
Nombre de communes : 25 ; Nombre d'habitants : 16 000
Nom de la commune la plus peuplée : Saint-Valérien , 1 691 hab.

Aita Christine, Présidente, contact@gatinais-bourgogne.fr

Corsaro Nathalie, Responsable du service Action sociale et animation, coordinatrice des accueils de loisirs, tél. :03 86 97 42 21 ; nathaliecorsaro@gatinais-bourgogne.fr

paru  le lundi 08 avril 2013 dans la n°88 de Mairie Conseil

http://www.mairieconseils.net/cs/ContentServer?pagename=Mairie-conseils/MCExperience/Experience&cid=1250264989987

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 09:54

DSL à La Grenette –Poitou-Charente- 17

« Aujourd’hui, on est plus montré du doigt parce qu’on habite à La Gravette ». Une habitante du quartier de la Grenette à  Saint-Pierre D’Oléron

Afin de lutter contre les problèmes de voisinage, l’isolement, et la dégradation de la qualité de vie, les habitants du quartier de la Grenette à Saint-Pierre d’Oleron, soutenus par les institutions locales (Caf, Conseil Général, Municipalité) se mobilisent autour d’actions d’amélioration de l’habitat (signalétique, réparation, sécurisation…). Ces actions centrées sur le cadre de vie sont bientôt complétées par plusieurs temps conviviaux qui renforcent le lien social (fête des voisins, apéros, organisations d’expositions, etc.). Une dynamique positive en faveur de la cohésion sociale sur le quartier qui bénéficie à tous les habitants de la Grenette.

Depuis 2004, dans la commune voisine de Château d’Oléron, les habitants d’un quartier organisent fête, ateliers, voyages, aménagements et s’investissent dans le pilotage d’actions de développement local. Une dynamique positive, promut par le maire et qui interpelle les cités limitrophes. A Saint-Pierre d’Oléron, le quartier de la Grenette vieillit. Le bâtit se détériore tandis que les actes d’incivilité augmentent. En 2009, le maire de la commune sensibilise ses partenaires sur les problématiques du quartier et interpelle la Caf de Charente-Maritime (Caf 17), repérée sur le territoire pour son expertise en matière de développement social local (DSL). Sur le département, et conformément aux dispositions nationales, les agents de la Caf interviennent en effet dans un cadre territorialisé, en associant les familles aux solutions par la mise en œuvre de méthodologies d’intervention sociale adaptées, qui reconnaissent les compétences des personnes et l’intelligence collective des groupes d’individus. L’intervention sur le cadre de vie fait par ailleurs partie des axes prioritaires fixés par la Caf 17, dont les agents sont formés et aguerris en matière de méthodologie DSL. Après une brève étude du contexte et des moyens dont elle dispose, la Caf 17 répond positivement à la sollicitation du maire.

Le quartier de La Grenette est composé d’une quarantaine de logements sociaux construits en 1986. Le lotissement est situé tout près du centre, dans une impasse isolée des autres quartiers de la ville. La majorité des occupants est constituée par des personnes seules et des familles monoparentales, parfois isolées. Depuis plusieurs années, des problèmes de voisinage ont fait leur apparition tandis que le bailleur se plaint de nombreuses dégradations du bâti.
Sollicités par la municipalité, les agents de la Caf, du Conseil général et de la mairie engagent tout d’abord une démarche de consultation individuelle des habitants en allant à leur rencontre au domicile. L’occasion de recueillir leurs besoins et leurs attentes tout en expliquant la démarche engagée et de consulter la population sur les actions qu’ils pourraient eux-mêmes engager.
En 2010, un temps de restitution publique est organisé réunissant les partenaires et les participants. Plusieurs axes de travail émergent autour du cadre de vie mais aussi sur la vie locative et la convivialité. Mobilisés par cette première étape et les problématiques dégagées, un premier groupe d’une dizaine d’habitants se constitue et se réunie tous les jeudis afin de travailler sur les sujets suivants :
>La sécurisation du quartier
>La sensibilisation à l’environnement à travers l’organisation du tri
>L’instauration d’un dialogue avec le bailleur autour de la réalisation d’un livret >sur les réparations à charge du bailleur et du locataire.
>Mise en place d’un accueil pour les nouveaux habitants.
>Organisation de la première fête des voisins.
Dans le même temps, un contrat d’intervention est signé par l’ensemble des partenaires définissant l’inscription de chacune des institutions dans le processus pour deux ans. La mairie assure le portage politique du projet : Deux élus suivent personnellement la démarche et allouent des moyens en fonction des actions. Un logement puis une salle municipale sont par ailleurs mis à disposition des habitants pour leurs rencontres. Le conseil général détache deux professionnels (CESF et AS) en fonction des besoins. La direction de la Semis (bailleur social) s’implique directement et collabore à toutes les actions mises en place. Enfin, la Caf assure la coordination générale et détache un agent de développement pour le suivi des actions. Il est prévu que le comité de pilotage se réunisse une fois par an, tandis que le comité technique a minima, trois fois par an.
En 2011, tout en continuant les actions engagées précédemment, les habitants et les partenaires travaillent ensemble à dessiner des perspectives sur le quartier. Les partenaires mobilisent le Conseil d’architecture d’urbanisme et d’environnement (CAUE), afin d’aider les habitants à construire une maquette figurative des aménagements souhaités par les habitants. Ce travail fait l’objet d’un sujet réalisé par MOTV, une télé locale. Le film est retransmis lors d’un temps fort de restitution de la démarche au public dans le cinéma de la ville.
En 2012, les habitants s’engagent dans de nombreuses actions en faveur du lien social sur le quartier. La Caf accompagne les habitants dans la mise en place de jardins partagés. Des rencontres avec des jardiniers du Petit Gibou sont organisées afin de recueillir les expériences, avec le CAUE pour la partie technique ainsi qu’avec la mairie pour la mise en état du terrain. Les jardins familiaux situés à l’arrière du lotissement sont ouverts en cours d’année.
Il s’agit aussi de soutenir les habitants dans l’appropriation de leur cadre de vie : rencontre avec le bailleur pour l’aménagement des espaces intérieurs, mise en place de procédures pour l’accueil de nouveaux habitants ainsi que plusieurs évènements : expositions et projections débat autour des enjeux de solidarités, repas des voisins et apéros avec les élus dans les jardins. Durant l’été, dans une ambiance décontractée, ces derniers ont par exemple invité les habitants à boire un verre autour de chaises et de tables dressées à côté des jardins collectifs. L’occasion de rencontrer les administrés et d’évaluer, à travers des échanges autour d’un verre, la perception qu’ont les habitants de l’évolution du quartier.
Début 2013, la commune de Saint-Pierre d’Oléron, le Cg via sa délégation territoriale Royan-Marennes-Oléron, la Semis et la Caf ont entériné leur coopération autour des habitants à travers la signature d’un contrat d’intervention pour une durée d’un an. Il s’agira notamment de poursuivre l’ensemble des actions engagées mais aussi de favoriser l’autonomie des habitants à travers la constitution d’une association afin de rendre pérenne, l’ensemble des actions.

Impact(s) : Diminution du nombre d’impayés locatifs, Amélioration du cadre de vie et de l’environnement, Amélioration des relations de voisinage et apparition de solidarités nouvelles, Implication d’habitants dans la vie citoyenne, certains devenant personnes ressources sur le territoire, Renforcement des partenariats

Partenaire(s) : Caisse d’Allocations familiales de Charente-Maritime, Conseil général de Charente-Maritime, Semis (Bailleur social), et en fonction des actions : CAUE, MOTV, Roule ma Frite

Moyens :
Humains : L’ensemble des actions mobilise a minima un groupe d’une dizaine d’habitants. Le nombre de professionnels détachés par les institutions varient en fonction des actions.
Financiers : Variable en fonction des actions.
Matériels : Un local au sein duquel peuvent se rencontrer les habitants.

paru sur le site de Apriles, le 31 mars 2013-04-03 

http://www.apriles.net,

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 09:58

Ecoquartiers en milieu rural : Les réflexions du projet Habitreg.net

Lors de la 4ème journée des communes de la Grande Région du 13 novembre 2012, consacrée au développement durable au niveau local, le partenariat Habitreg.net a fait la présentation de réflexions portant sur les démarches d'écoquartiers et plus globalement sur les démarches d'aménagement durable des territoires en milieu rural.
Il aujourd'hui possible de retrouver le diaporama qui a servi de support de présentation,

scindé en deux parties :
Partie 1 : un réseau transfrontalier pour des politiques de l’habitat durable. Cette partie revient sur Habitreg.net, ses objectifs et ses actions, puis décline 10 composantes fondamentales, à travers lesquelles il est possible de caractériser un écoquartier,
Partie 2 : les spécificités des écoquartiers en milieu rural. Elle présente les éléments qui singularisent les écoquartiers en milieu rural (atouts et points de vigilance) ainsi que les moyens d'action des communes et autres collectivités pour mener à bien des démarches d'écoquartier et d'aménagement durable de leur territoire.
Les réflexions reposent sur des retours d'expérience de projets et de démarches visités et présentés au cours des échanges du projet Habitreg.net. Certains de ces projets ont fait l'objet d'une présentation suite à notre intervention : les écoquartiers de Putscheid et de Martelange.


Habitreg.net

"Habitreg" (contraction d’habitat et région), porté par le Carrefour des pays lorrains et ses partenaires de Wallonie et Luxembourg, vise à permettre aux acteurs et élus locaux des 3 régions transfrontalières, d’échanger et expérimenter la mise en œuvre d’outils communs ou d’actions de coopérations innovantes, autour des politiques locales de l’habitat .-Programme Européen-

Pour en savoir plus : http://www.habitreg.net/fr/home/actualites.php?articleid=122


Info venant de l’Acteur rural, lundi 28 janvier 2013

http://village.tm.fr/acteur-rural/?2013/01/28/2292-ecoquartiers-en-milieu-rural

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