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Le blog d'Odile Plan

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 09:35

Caméra des champs 2013 , autours de l’alimentation et du bio.

La 15 ème édition du Festival international du film documentaire sur la ruralité se tiendra à Ville-sur-Yron du 22 au 26 mai 2013. Elle est organisée par la commune et le foyer rural de Ville-sur-Yron, avec le concours du Parc naturel régional de Lorraine. Le festival est soutenu par le Conseil Régional de Lorraine, le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle, la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Lorraine et la Communauté de Communes du Jarnisy. Depuis 15 ans « Caméras des Champs » permet de montrer les mutations des mondes ruraux. Aussi, loin d'un regard passéiste sur les campagnes, l'objectif du 15 ème festival reste le même que celui des précédents :

- susciter un échange sur les évolutions des paysages, sur les pratiques sociales des ruraux et néoruraux, sur l'impact des techniques, sur les villages et les habitats,

- voir comment changent aussi les représentations que chacun peut avoir du monde rural, habitants des villes, artistes, créateurs, décideurs divers et ruraux eux-mêmes.

cameras-logo cle06cdfa-1-2a9a7  Ce regard et ces évolutions ne se limitent pas aux horizons proches, aux paysages et modes de vie régionaux. Ils s'étendent bien au-delà des clichés identitaires trop souvent réducteurs. En effet, la diversité des mondes ruraux doit donner l'occasion à chacun de comparer, de remettre en cause, de changer l'échelle de ses propres perceptions. Seule l'image, l'image multiple, permet cet échange, cette vision singulière, cette composition en mosaïque des espaces ruraux. Et la vidéo, support de création souple et accessible à tous, permet aux amateurs comme aux professionnels de saisir et de reproduire une vision plurielle du monde. Un festival est l'occasion d'une rencontre. Il permet par la diffusion d'images autour du thème central, ici le monde rural, de provoquer une réflexion riche en donnant aux spectateurs comme aux créateurs l'occasion de briser la routine du flux ininterrompu d'images télévisuelles trop souvent reçues passivement. Il permet aux créateurs indépendants de trouver dans la compétition organisée une motivation supplémentaire et surtout de rencontrer ensuite le public de manière critique. Il permet aussi d'offrir aux réalisateurs une occasion de voir leur oeuvre diffusée et reconnue. A l'issue de la compétition 3 prix sont attribués par les membres du jury auxquels s’ajoutent le prix des habitants de Ville-sur-Yron et du public et le prix des lycéens.

La programmation des documentaires est établit autour des thèmes suivants :

 Solidaires face à la mondialisation, 


 Art en campagne, 


 Parcours singuliers,

 Ils résistent, elles résistent aussi,

 Quelle agriculture voulons-nous ?,

 Toute une vie à transmettre,

 Manger local, penser global.

La cinémathèque du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, partenaire du festival, projettera des films d’archives (Quand l’appétit va, La conservation hivernale des légumes au jardin familial, trois cent millions d’invités) pendant la délibération du jury, le dimanche 26 mai.

Pour en savoir plus, consultez le site du festival.

http://cameradeschamps.free.fr/Cameras%20des%20Champs/Festival%20Cdc/festival.html

Contact : 06 12 09 16 63

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 17:29

Le 1er mai, est un jour férié, c'est la fête du travail.
Depuis 1947, le 1er mai est un jour chômé et payé en France.
Traditionnellement ce jour est consacré aux défilés des syndicats dans les grandes villes. C'est aussi un jour de fête pour le muguet, car la tradition populaire veut qu'on offre un brin de muguet comme porte bonheur. 

images

      Notre fête du 1er mai nous vient de l'autre côté de l'antlantique ! 

1er mai 1886. Ce samedi à Chicago, un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heures est lancé par les syndicats américain. Une grève, suivie par 400 000 salariés paralyse de nombreuses usines. Le mouvement se poursuit et le 4 mai, lors d'une manifestation, une bombe est jetée sur les policiers qui ripostent. Bilan : une dizaine de morts, dont 7 policiers. S'en suivra la condamnation à mort de cinq anarchistes.
 

     Le 20 juin 1889 : le congrès de la IIe Internationale socialiste réuni à Paris pour le centenaire de la Révolution française, décide de faire du 1er mai un jour de lutte à travers le monde avec pour objectif la journée de huit heures. Cette date fut choisie en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago. 
Dès 1890, les manifestants arborent un triangle rouge symbolisant leur triple revendication : 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs. Cette marque est progressivement remplacée par une fleur d'églantine, puis en 1907 par un brin de muguet. Le muguet fait son grand retour...

   Les manifs de 1936 : dans les années qui suivent, le 1er mai s'impose peu à peu comme un rendez-vous et un jour de grèves ouvrier, mais c'est en 1936 qu'ont lieu les plus grandes manifestations. Ces manifestations du 1er mai 1936 marquent durablement l'imaginaire français. Elles contribuent en effet à l'élection de la première coalition républicaine de centre gauche, deux jours plus tard : le Front populaire. Présidée par le socialiste Léon Blum, ce gouvernement ne tarde pas à adopter des mesures historiques pour les travailleurs, la semaine de 40h, les deux premières semaines de congés payés ou la reconnaissance du droit syndical. 


  Le 24 avril 1941 : en pleine occupation allemande, le 1er mai est officiellement désigné comme la fête du Travail par le gouvernement de Vichy qui espérait rallier les ouvriers. Le jour devient chômé.

   En Avril 1947 : la mesure est reprise par le gouvernement issu de la Libération. Celui-ci fait du 1er mai un jour férié et payé.

Aujourd'hui, la Fête du Travail est commémorée par un jour chômé dans la plupart des pays d'Europe à l'exception notamment de la Suisse et des Pays-Bas. Le 1er mai est aussi fêté en Afrique du Sud, en Amérique Latine, en Russie, au Japon. Au Royaume-Uni, c'est le premier lundi de mai qui est fêté. Étonnemment, aux Etats-Unis, le "Labor Day" est célébré le premier lundi de septembre, et non en mai, en mémoire d'un autre épisode de la répression ouvrière.

     Pourquoi le 1er mai est la fête du muguet ?

Il semble que le muguet aussi appelé lys des vallées, une plante originaire du Japon, soit présente en Europe depuis le Moyen-Age. La plante à clochettes a toujours symbolisé le printemps et les Celtes qui lui accordaient des vertus porte-bonheur. 
Le 1er mai 1561, le roi Charles IX officialisa les choses : ayant reçu à cette date un brin de muguet en guise de porte-bonheur, il décida d'en offrir chaque année aux dames de la cour. La tradition était née.
La fleur est aussi celle des rencontres amoureuses. Longtemps, furent organisés en Europe des "bals du muguet". C'était d'ailleurs l'un des seuls bals de l'année où les parents n'avaient pas le droit de cité. Ce jour-là, les jeunes filles s'habillaient de blanc et les garçons ornaient leur boutonnière d'un brin de muguet. 
 

A Paris, au début du siècle, les couturiers en offrent trois brins aux ouvrières et petites mains. Mais il faut attendre 1976 pour qu'il soit associé à la fête du 1er mai. Sur la boutonnière des manifestants, il remplace alors l'églantine et le triangle rouge qui symbolisait la division de la journée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs.

 

 

 

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 14:13

Un petit village des Cévennes se mobilise pour son galeriste

 Généralement, les galeristes essaient de faire vivre les artistes qu'ils exposent. A Ganges, au pied des Cévennes, le scénario s'est inversé le 23 mars : ce sont les artistes qui ont tout fait pour que vive leur galeriste.

Cela a fonctionné ainsi pendant des années, pour le plus grand bonheur des artistes du coin, " et des artistes dans les Cévennes, il suffit de soulever une pierre pour en trouver ! ", explique l'une des habituées des lieux, Marya Muse. Cette peintre, à la double origine américaine et suédoise, a choisi de s'installer dans les Cévennes pour le cadre de vie, comme de nombreux autres artistes, anglo-saxons, parisiens ou plus régionaux. Mais le galeriste Bernard Brantus a fini par se lasser : " Ne pas gagner d'argent avec la galerie, d'accord, mais en perdre, quand même pas ! " En décembre 2012, il a donc décidé d'arrêter la galerie.

Pour les artistes du cru, c'est la fin d'un monde. Bernard Brantus était le seul à leur permettre d'exposer, et pour beaucoup, il leur a offert un premier contact avec le public. Ils se concertent alors et décident d'organiser une journée spéciale pour leur galeriste. " Au départ, l'idée était surtout de lui dire merci, explique le graveur Marc Granier. Et puis tout ça a évolué, et finalement c'est devenu une journée de soutien pour qu'il continue. On a besoin de lui ! "

     La mairie a joué le jeu

Résultat : le 23 mars, la rue des Arts connaissait une effervescence particulière pour l'opération " Lâcher d'impressions " : atelier de gravure, cours de peinture ouvert à tous chez le voisin artiste peintre, démonstration de graffs, et... vente d'oeuvres offertes par les artistes : au total, une quinzaine d'oeuvres, à des prix très attractifs (100 à 300 euros). " Celui-là, je l'ai reçu ce matin de Chine ! ", explique Bernard Brantus devant une toile envoyée par un ancien Cévenol qu'il a exposé et qui a tenu à participer, même en habitant maintenant près de Shanghaï.

La recette de la vente a été entièrement reversée à Bernard Brantus pour qu'il maintienne la galerie. La mairie a joué le jeu, en prêtant des barrières, en acceptant une opération de graff dans la rue. " C'est toute la rue qui a participé, tient à préciser Marya Muse, les uns ont prêté leur porche pour héberger l'atelier de gravure, d'autres pour le graff, d'autres ont tenu la buvette. Dans une ville qui a vu tant de commerces fermer, on ne va pas lâcher le galeriste ! "

Le public a répondu présent, déambulant, achetant pour certains un livre, pour d'autres une boisson, pour d'autres encore une oeuvre, afin que, dans les années à venir, Ganges puisse toujours s'enorgueillir d'avoir une galerie pour ses artistes.

Anne Devailly, Montpellier (correspondante)

Paru dans Logo-Le-Monde-N-B-.jpg du 31 mars 2013

 

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 09:55

Création d’un fonds national pour l’insertion et la transmission des savoir-faire par la Fondation du patrimoine :

En 2011, la Fondation du Patrimoine a décidé de consacrer une partie de son budget d’intervention dans la création d’un fonds national pour l’insertion et la transmission des savoir-faire.
Au vu de son bilan très positif, la Fondation a décidé de poursuivre son action dans ce domaine en 2013, et de faire évoluer le fonds initial en deux fonds spécifiques :
le Fonds national en faveur de l’insertion par le patrimoine des publics en difficulté, doté de 1,2 million d’euros ;
Le Fonds national en faveur de l’insertion par le patrimoine des publics en difficulté est destiné à soutenir les projets de sauvegarde et/ou de valorisation du patrimoine réalisés exclusivement dans le cadre de chantiers d’insertion de publics en difficulté (jeunes chômeurs, chômeurs de longue durée, personnes sous main de justice…).

le Fonds national pour la valorisation des métiers du patrimoine, doté de 300 000 euros.
Le Fonds national pour la valorisation des métiers du patrimoine contribue à sensibiliser le public à la spécificité et à la valeur des métiers du patrimoine (tant bâti que mobilier), à encourager les entreprises qui se distinguent en France par l’excellence de leurs savoir-faire, à transmettre ces derniers et à former de nouveaux talents, et à apporter un soutien à des jeunes souhaitant s’initier et se former aux métiers du patrimoine ou enrichir leurs connaissances.

Vous trouverez toutes les informations relatives à ces nouveaux projetsen cliquant ici, http://www.fondation-patrimoine.org/fr/national-0/espace-presse-30/communiques-et-dossiers-31/detail-la-fondation-du-patrimoine-cree-deux-nouveaux-fonds-nationaux-103

 

 

Paru dans l’acteur rural du 20 février 2013

http://village.tm.fr/acteur-rural/?2013/02/19/2331-creation-dun-fonds-national-pour-linsertion-et-la-transmission-des-savoir-faire

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 09:25

Culture à l'école : six semaines et puis s'en vont...

La commission sur l'éducation artistique et culturelle rend son rapport :

 « Pour un accès de tous les jeunes à l’art et à la culture » :

48 pages, quelques pistes et quelques piques…

Où l’on redécouvre la formule idéale de l’enseignement socioculturel des établissements agricoles, jugée non transposable…

 

OFFRIR À " TOUS LES ENFANTS " un " parcours d'éducation artistique et culturelle " en privilégiant " une approche territoriale " : Aurélie Filippetti avait tracé au comité de pilotage de la consultation un cadre assez contraignant. A la lecture des 48 pages que le ministère a rendu publiques vendredi 1er février, la ministre a dû être largement satisfaite. Le comité a trouvé, en son sein comme parmi les personnes auditionnées, un large consensus sur ces trois orientations.

Assez naturellement, la série de propositions qu'il adresse au terme du rapport s'oriente autour de trois axes :

- la gouvernance (territoriale bien sûr),

- la formation (des enseignants, des animateurs et, lorsqu'ils le souhaitent, des artistes)

- l'information (en particulier sur les bonnes pratiques).

Pas de révolution, donc. Le rapport invite bien à " actualiser la doctrine de l'éducation artistique ", en examinant l'impact du numérique, le rôle de la culture scientifique ou la nécessité éventuelle d'agir dès la petite enfance. Mais pas de grande nouveauté. Et pourtant, ce document, sans fioritures ni emphase, dévoile un paysage qui invite à la réflexion. Si aujourd'hui seuls 10 % à 20 % des jeunes profitent des dispositifs d'éducation artistique et culturelle, c'est tout à la fois une question de volonté, d'échelle et de moyens.

Les lecteurs du rapport découvriront ainsi que, dans l'enseignement agricole, 100 % des élèves disposent, depuis les années 1960, de 12 heures hebdomadaires d'" enseignement socioculturel ". Une démarche de projet, la prise en compte de la parole de l'élève, l'accueil d'artistes en résidence : un cursus presque idéal, admet le rapport. Sauf qu'avec 170 000 élèves, pilotés au plus près du terrain, le modèle de l'enseignement agricole n'est " pas transposable " aux 15 millions de jeunes de moins de 20 ans visés par le rapport. Trop fin, trop cher.

         Des " espaces de liberté "

D'autant que l'Etat s'est désengagé. Le rapport le dit clairement : l'éducation nationale et la culture ont réduit leurs dépenses depuis dix ans. Un recul entamé avec l'arrêt du plan Lang-Tasca en 2002 et poursuivi depuis lors. Or s'il invite à privilégier le pilotage au niveau des " bassins de vie ", le rapport n'en souligne pas moins la nécessité d'une correction par l'Etat des inégalités territoriales.

Redonner des moyens mais laisser aux acteurs davantage d'initiative. Là encore, l'administration essuie son lot de critiques. Les enseignants, les parents, les artistes se plaignent du corsetage réglementaire. Le rapport invite à les écouter. Il réclame aussi et surtout, avec insistance, que l'on donne des " espaces de liberté de propositions, de dialogue, d'élaboration de projet " aux jeunes eux-mêmes. Une pierre dans le jardin de l'éducation nationale.

         La tâche est immense, admet le comité. On ne peut pas tout faire. Il invite donc à commencer par l'école, en profitant de l'opportunité de la réforme des rythmes scolaires. On peut regretter que le comité ne se soit pas avancé plus concrètement sur ce terrain. On doit en revanche le saluer lorsque, en conclusion, il admet avoir été partagé entre la nécessité de tracer une politique structurante, forcément complexe, laissant la place au partenariat, et la volonté d'apporter des progrès concrets, visibles. " Le rapport fournit un début de réponse, forcément insatisfaisant. " Belle lucidité.

Nathaniel Herzberg, paru le 2 février 2013 dans Logo-Le-Monde-N-B-.jpg

 

Vous pouvez consulter l'article de Nathaniel Herzberg sur  le Monde du 2 février 2013, ou sur le site du Monde. Chargez le rapport « Pour un accès de tous les jeunes à l’art et à la culture » : http://www.culturecommunication.gouv.fr/Accueil/Actualites/Missions-et-rapports/Consultation-sur-l-education-artistique-et-culturelle-Pour-un-acces-de-tous-les-jeunes-a-l-art-et-a-la-culture/(language)/fre-FR

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 09:47

Fresques murales : le graff implique les jeunes dans leur commune (56)

Avec une dizaine de fresques graff réalisées par plusieurs groupes de jeunes sur des supports répartis sur une dizaine de communes, la communauté du communes du Pays du Roi Morvan dispose d’un ensemble original pour renforcer le lien intercommunal. Retour sur les origines et la démarche de ce projet dont la première étape s’achève en 2013.

"Tout a commencé sur la commune du Faouët où le gymnase était régulièrement dégradé avec l’inscription d'insultes et de tags. Durant l'été 2007, il a été recouvert d'une immense fresque de 20 mètres de long, réalisée par des jeunes sous la houlette d'un intervenant graff. Depuis, les murs de ce bâtiment n'ont plus jamais été dégradés : le travail des jeunes a été respecté", indique Carine Thomas, coordinatrice Enfance jeunesse à la communauté de communes (21 communes, 26.500 habitants). Cette fresque est devenue une référence sur le Pays du Roi Morvan, et en 2011 la commission Jeunesse de la communauté de communes a été sollicitée par plusieurs groupes de jeunes. Pour répondre à cette demande, les élus communautaires décident de lancer un programme intercommunal de réalisation de fresques graff sur le territoire.

      Pour chaque fresque, 4 à 8 jeunes volontaires de communes différentes

Ce programme bénéficie à compter de 2012 des financements de l'appel à projet régional "Projets culturels : place aux jeunes". Pour chaque fresque, un groupe de 4 à 8 jeunes âgés de 15 à 17 ans, originaires de différentes communes, est constitué sur la base du volontariat. Accompagnés d'un animateur jeunesse et d'un intervenant extérieur graff, ils se concertent avec la commune concernée pour définir le lieu et le thème de la fresque. Les services techniques réalisent ensuite généralement une sous-couche de préparation, parfois aidés des jeunes. L'atelier graff a lieu par demi-journées ou journées entières lors des vacances scolaires.

     Les élus ambassadeurs du projet réalisé sur leur commune

"Chaque réalisation donne lieu à de nombreux échanges. Les habitants s'arrêtent, discutent, donnent leur avis. Les élus sont très présents lors de l'atelier" indique la coordinatrice enfance jeunesse. Préaux d'écoles, maisons des jeunes, transformateurs électriques, pont-bascule d'une zone économique, centre technique ordures ménagères… les supports sont variés. Et les élus sont de vrais ambassadeurs du projet réalisé sur leur commune, contribuant à motiver les communes encore réticentes. Il y a un véritable "effet boule de neige et nous ne pouvons pas répondre à toutes les demandes".

     Partir de la demande des jeunes et les accompagner

La réussite de ce projet tient surtout au fait qu’il part de la demande des jeunes. "La vraie difficulté, c'est qu'il y a souvent un décalage entre le graff que le jeune est en mesure de réaliser et l'idée qu'il se fait du graff à travers ce qu'il a vu sur internet. Du coup, il peut se décourager et abandonner le projet", souligne la coordinatrice. Les animateurs doivent donc maintenir la motivation du groupe dans le temps, remettre régulièrement les jeunes en confiance. Leur savoir-faire a permis jusque-là de mener chaque projet jusqu'à son terme sans désistement de jeunes. En milieu rural où les jeunes disposent de peu de lieux pour s'exprimer, un tel projet leur apporte une vraie reconnaissance et le sentiment d’œuvrer pour leur territoire.

      A partir de cette collection, bâtir un lien intercommunal fort

Eté 2013, la communauté de communes disposera de 14 fresques réparties sur 11 communes. "Nous réfléchissons à une inauguration itinérante de ces fresques où le jeune aura une place importante." Après, il devrait y voir une pause dans les réalisations pour s’interroger sur le devenir de cette collection. "Cette réalisation est sûrement un support pour bâtir quelque chose de fort pour le lien intercommunal. Il y aura une suite", affirme la coordinatrice jeunesse. Sous quelle forme ? On n'en saura pas plus : la commission Jeunesse est encore en pleine réflexion ! A suivre.

Claire Lelong publié le lundi 10 Décembre 2012, dans la rubrique Expériences des sites www.mairieconseils.net et www.localtis.info
 

http://www.localtis.fr/cs/ContentServer?pagename=Mairie-conseils/MCExperience/Experience&cid=1250264525544

10 ans d'animation jeunesse

La réflexion jeunesse démarre en 1999 avec le souhait des élus d'attirer les familles sur leur territoire à l'écart des grands centres urbains. La création d'un poste de coordination enfance-jeunesse en octobre 2000 permet de lancer le diagnostic enfance jeunesse mené en 2001. Celui-ci révèle notamment que 70% des jeunes n'avaient jamais pratiqué d'activité culturelle ou artistique.

En juin 2002 est créé le Service Jeunesse avec recrutement de 3 animateurs cantonaux basés sur les maisons des jeunes du secteur. S'y ajoutent un Point Information Jeunesse (PIJ) en 2003 et un animateur sur les locaux jeunes en janvier 2004. La création de services en direction de l'enfance est venue ensuite. Aujourd'hui, le service enfance-jeunesse est acteur de nombreux projets dont des ateliers artistiques périscolaires et un projet de coopération transnational dans le cadre de Leader avec la Pologne.

CONTACTS : Communauté de Communes du Pays du Roi Morvan

13, rue Jacques Rodallec, 
56110 Gourin
tél. : 02 97 23 36 90 
http://www.paysroimorvan.com

Nombre de communes : 21Nombre d'habitants : 26 500


Nom de la commune la plus peuplée : Gourin , 4 800 hab.

                Morvant Michel, Président

Thomas Carine, Coordonnatrice enfance jeunesse

                tél. :02 97 23 20 19, c.thomas@paysroimorvan.com

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 10:03

L’approche paysagère dans la mise en valeur des espaces agricoles de la ville 1DÉC

Terres en Villes, l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles/ Marseille et l’Association Patrimoniale de la Plaine de Versailles et du Plateau des Alluets organisent un séminaire consacré à l’approche paysagère dans la mise en  valeur des espaces agricoles de la ville territoire les 11 et 12 décembre 2012 à Versailles.

Ce séminaire organisé avec le soutien de la DATAR est le point d’orgue 2012 du projet triennal de recherche-action «Organiser et valoriser les relations entre formes et agricoles et formes urbaines dans la vile territoire et sa métropolisation ».

Il clôture les deux premières phases consacrées à l’état de l’art, au calage de la problématisation et à la collecte des expériences françaises. Le séminaire sera donc d’abord l’occasion de diffuser la synthèse des rencontres et séminaires précédents et de rendre de premiers résultats.
Télécharger le programme :

http://www.reseaurural.fr/files/invitation_seminaire_versailles.pdf

Contact : serge.bonnefoy@terresenvilles.org

Info venant de projet de territoire / ETD, du 4 décembre 2012

http://www.projetdeterritoire.com/index.php/Agenda/L-approche-paysagere-dans-la-mise-en-valeur-des-espaces-agricoles-de-la-ville-territoire

 

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 10:07

"Les paysans" thème des 15e édition des Rendez-vous de l’histoire

 Blois du 18 au 21 octobre 2012 

Ce festival autour de l'histoire est devenu, en quatorze ans, un lieu important de la vie intellectuelle française et un moment attendu par la communauté des historiens. Plus de 25 000 personnes s’y rendent chaque année afin d’entendre plus de cinq cents spécialistes s’y exprimer dans de multiples tables rondes et conférences.

Les Rendez-vous de l'histoire se tiendront en effet cette année sur « Les paysans » avec de nombreux débats et conférences sur des thèmes allant de la révolution agricole au néolithique, des révoltes paysannes, de l'accaparement des terres, à des enjeux plus actuels tels que les évolutions récentes de la ruralité et des villages ou encore la figure du paysan au XXIe siècle.

Ce programme réunira de nombreux historiens du monde agricole, mais également des ingénieurs-agronomes, géographes, sociologues, et des agriculteurs qui évoqueront leurs expériences et la vision de leur métier.

Pour en savoir plus : http://www.rdv-histoire.com

Contact :
Centre Européen de Promotion de l'Histoire
4ter rue Robert-Houdin
41000 Blois
Tél.: 02 54 56 09 50

info venant de L’acteur rural du 10 octobre 2012 

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 09:31

Dans un rapport sur le financement du renouveau du canal du Midi présenté le 21 juin, le sénateur Alain Chatillon chiffre le remplacement des milliers de platanes malades à 200 millions d'euros.

La facture sera lourde. Selon un rapport de mission sur le renouveau du canal du Midi, commandé en octobre dernier par l’ancien gouvernement et présenté le 21 juin par Alain Chatillon, sénateur-maire de Revel (Haute-Garonne), le montant du projet de remplacement des platanes atteints par le chancre coloré s’élèvera à près de 200 millions d'euros échelonnés sur dix à quinze ans. A cet horizon-là, les platanes qui bordent ce canal classé au patrimoine mondial de l’Unesco sont en effet condamnés. Plus d’un millier d’entre eux ont déjà été abattus et brûlés sur place. Un programme prioritaire de replantation a bien été prévu par Voies navigables de France (VNF). Mais il n’a guère convaincu l’autorité qui a le dernier mot dans ce domaine, à savoir la Commission supérieure des sites et paysages (CSSP). Un deuxième programme est donc attendu à la rentrée. Les dernières prospections réalisées par l'établissement public dépassent de toute façon les prévisions. Le champignon touche en effet près de 4.000 arbres mais sa propagation, difficile à enrayer, a mis en évidence de nouveaux foyers et menace les 42.000 platanes existants.

        Industrialiser l’abattage

"Pour l’enrayer, il faut passer à un rythme d'abattage plus massif, de l’ordre de 4.000 arbres par an, et y consacrer les moyens nécessaires", préconise Alain Chatillon. Le coût avancé comprend non seulement l’abattage (jusqu’à 7 millions par an), mais aussi la sécurisation des berges, la replantation, l’entretien et le suivi des arbres sur trois ans. "On doit reconstruire progressivement le paysage", ajoute le sénateur. Reste que le financement d’un tel chantier pose problème. En 2011, l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy avait annoncé un financement tripartite, avec un tiers du montant à la charge de l’Etat et le reste aux collectivités et au mécénat. Mais les mécènes ne se pressent pas au portillon et des collectivités - dont la région Midi-Pyrénées en tête - ont élevé la voix contre cette décision perçue comme décalée (car ce canal est propriété de l’Etat). Pour relancer la voie du mécénat, le rapport Chatillon recommande de nouer un partenariat avec la Fondation du patrimoine afin de recourir à la souscription publique et de lever des fonds auprès du grand public. Mais aussi de créer et animer un club de mécènes afin de "donner de la visibilité à cette offre de mécénat environnemental".

     Comment sortir de l’impasse

En vue de restaurer le canal mais aussi "de construire une nouvelle dynamique avec les territoires",  ce rapport propose plusieurs pistes.  Le premier scénario est classique : VNF resterait le maître d’ouvrage du chantier et ses cofinanceurs seraient associés au pilotage par le biais d’une convention-cadre détaillant leurs missions. "Dans ce cas, l’avantage est qu’il n’y a pas de discontinuité dans le pilotage, le temps de mise en place est réduit et les frais de fonctionnement maîtrisés", note le rapport. Cependant, le sénateur penche pour une autre solution : la création d'une structure pour recueillir des financements publics et qui émanerait d’une "entente interrégionale entre les régions Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Aquitaine". Elle prendrait alors la forme d’un groupement d’intérêt public (GIP) ou d’une société d’économie mixte (Sem). Son rôle serait "d’ordonner les financements et les contributions des membres, tout en recherchant également des financements extérieurs européens de type Feder", conclut le rapport.

Morgan Boëdec / Victoires éditions, publié le vendredi 22 juin 2012 parlocaltis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250263872466&cid=1250263868474

 

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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 09:27

La commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS) de Midi-Pyrénées a décidé d'inscrire au titre des monuments historiques une parcelle de vigne de 40 ares située sur le territoire de la commune de Sarragachies (Gers, 300 habitants), ce qui constitue une première. Dans un communiqué du 18 juin, la préfecture de région (direction régionale des affaires culturelles) explique que cette parcelle offre "un remarquable exemple de biodiversité et de patrimoine génétique".
Le terroir de Saint-Mont auquel appartient la parcelle concernée ne figure en effet pas parmi les grands crus, ni même parmi les crus renommés. Il n'a d'ailleurs obtenu son classement en AOC (appellation d'origine contrôlée) qu'en janvier 2011, trente ans après son classement en VDQS (vin de qualité supérieure). La parcelle concernée ne produit pas sa propre cuvée - qui, au dire même de son exploitant, ne serait sans doute pas d'une très grande qualité compte tenu de l'hétérogénéité des plants - mais livre sa récolte à la coopérative de Saint-Mont.
Mais la parcelle a attiré l'attention des chercheurs de l'antenne de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) de Bordeaux et de l'Institut français du vin et de la vigne. Elle présente en effet plusieurs originalités qui justifient l'inscription. Ainsi, elle regroupe des souches très anciennes et non greffées. Ses 600 pieds sur douze rangs ne comptent pas moins d'une vingtaine de cépages différents, dont sept non répertoriés antérieurement. En outre, la parcelle - plantée sans doute entre 1800 et 1810 - porte la trace de "modes de culture ancestraux", comme la viticulture au carré avec des plantations en pied double. Ce mode ancien de plantation permettait au vigneron de travailler chaque rang dans les deux sens avec un espace suffisant pour le passage des boeufs. Il a presque totalement disparu du sud de la France avec la crise du phylloxera et les replantations qui ont suivi. Selon le communiqué de la préfecture de région, tous ces éléments font que, "sensible au caractère exceptionnel de ce conservatoire, lieu de mémoire végétale préservé grâce à l'action de professionnels passionnés, la CRPS s'est prononcée pour l'inscription de la parcelle au titre des monuments historiques".
Si cette inscription constitue une première pour un "matériel végétal" comme la vigne, la France comptait déjà un certain nombre d'arbres inscrits aux monuments historiques. Mais, le plus souvent, ils ne sont pas inscrits isolément - bien que la possibilité existe dans la loi de 1913 sur les monuments historiques, elle n'est plus utilisée aujourd'hui - mais au titre d'un site ou d'un paysage dont ils sont partie intégrante. C'est le cas, par exemple, d'arbres inclus dans une nécropole ou un cimetière.

Jean-Noël Escudié / PCA, Publié le mardi 19 juin 2012 par localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250263851077&cid=1250263848524

 

 

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