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BIPLAN, un blog de partage et d’échange d'informations,sur les initiatives participatives des territoires,les partenariats et les réseaux,la création d'activité, l'égalité de chances pour un développement durable et un monde solidaire...

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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 10:18
Le pays Nivernais Morvan propose depuis l’été 2015 seize e-randos numériques, comme autant d'histoires à découvrir au rythme de la marche. Des circuits aussi variés que les territoires des neuf communautés de communes engagées dans l'aventure !

Les e-randos du pays Nivernais Morvan (121 communes, 38.000 habitants) sont des sentiers de randonnée que l'on emprunte - à pied ou à vélo - avec un smartphone ou une tablette pour suivre une histoire déclinée sur une douzaine d'étapes : balade environnementale telle "Autour des étangs de Vaux et Baye", historique avec "Sur les pas de François Mitterrand", ludique avec "Le trésor de Godefroy le Lormois"...

Pôle d'excellence rurale et numérique depuis 2011, le pays Nivernais Morvan mûrit ce projet depuis quatre ans et sa mission numérique a fait un important travail de sensibilisation auprès des élus.

    L'innovation numérique trouve ses solutions en zone rurale

"Il fallait que les histoires des e-randos soient consultées sans coupure de réseau. En zone rurale avec une mauvaise couverture, la solution a été de combiner une application embarquée, la technologie de guidage par GPS et un réseau de points d'accès wifi", explique le directeur de la mission numérique du pays, Patrick Marmion.

Concrètement, le randonneur charge l'application e-rando et une balade commentée sur son smartphone (ou la tablette prêtée gratuitement). Lorsqu’il chemine le long du circuit, le GPS déclenche automatiquement son téléphone sur une douzaine de points d'intérêt et l'invite à consulter l’épisode de l’histoire sous forme multimédia : textes, images d'archives, réalité augmentée, vidéos témoignages...

    Territoires porteurs de projets d’e-balades : engagés et accompagnés

Les porteurs de projets - communes ou EPCI, PNR, associations - qui avaient été mobilisés autour de ce projet par la mission numérique devaient apporter 20% d'autofinancement, en plus de leurs idées. Ils ont choisi les thèmes et les lieux de leur e-rando, avant d'être accompagnés par un cabinet extérieur, expérimenté dans la réalisation de balades numériques.

Les comités de pilotages ont été constitués suivant les sujets et les ressources des territoires. Pour la communauté de communes du Haut Morvan par exemple - qui a proposé une géo-balade environnementale sur les sources de l'Yonne -, le comité réunissait, outre l’EPCI, Natura 2000, le service Environnement de la Nièvre, l’office de tourisme de Corbigny, le directeur du musée de Bibracte, un naturaliste dijonnais.

    Exercice d’intelligence collective animé par un prestataire expérimenté

Le prestataire choisi sur la base d’un cahier des charges très précis - temps de randonnée limité, 14 points d'intérêt maximum, public familial - a apporté son savoir-faire pour la mise en œuvre des 16 e-randos : développement de l'application, scénarisation, écriture, collecte de données, animation. "Les géo-balades se sont construites dans l'échange et lorsque les équipes étaient géographiquement éclatées, les outils collaboratifs de l'internet ont été bienvenus (voir en fin de texte)", rapporte le directeur de la mission numérique. Lui-même a suivi tout ça de près pour apporter son aide technique ou rappeler aux uns et aux autres les limites du contrat.

     Des territoires engagés pour un contenu de qualité

Le budget est de 125.000 euros avec 80% de subventions. "Il couvre notamment le travail d’élaboration et de recueil d’un contenu haut de gamme, sous toutes ses formes : textes, images d'archives, réalité augmentée, vidéos, témoignages..., précise le directeur de la mission. Une grande attention a également été portée à la scénarisation. "Faire parler une grenouille pour raconter l'écosystème d’un étang est la meilleur manière de maintenir l’intérêt, à condition que la réalisation soit impeccable. Il n'était pas envisageable de faire sans cette exigence."

L'important travail de collecte qui a été fourni ne servira pas la seule animation touristique. C'est aussi la mémoire des lieux qui a été conservée, à l'exemple de la parole d'anciens archéologues sur le site gallo-romain de Dompierre... Les associations participantes comme les "Amis de Jules Renard" y ont trouvé, pour leur part, une belle fenêtre d'expression et de mise en valeur de leur activité.

    E-rando élaborée avec les outils collaboratifs à la communauté de communes du Haut Morvan

La communauté de communes du Haut Morvan (17 communes, 8.848 habitants) a validé une géo-balade environnementale sur les sources de l'Yonne et apporté les 20% d'autofinancement (1.471 euros TTC). Comme il existait déjà un sentier d'interprétation réalisé par le conseil départemental, le travail s'est centré sur le contenu numérique, via les outils collaboratifs. "Le prestataire a organisé le travail sur une plateforme web de partage de documents (drive de google ou dropbox)... Ces pratiques n'étant pas encore naturelles pour tous, nous n'avons pas pu nous passer totalement du courriel", remarque l’agent de développement, Gaëtan Duvillier, qui a piloté la balade pour la communauté et co-écrit le scénario avec le cabinet. Plus d'un semestre a été nécessaire pour finaliser le parcours.

Myriam Journet / Agence Traverse publié le 4 mars 2016 sur le site www.mairieconseils.net

 

CONTACTS :

Pays du Nivernais-Morvan, Maison de Pays - 3 grande Rue, 58800 Corbigny,

Tél. : 03 86 20 27 52, pays@nivernaismorvan.net

Pascal Ribaud, Président de la mission numérique du pays Nivernais Morvan

Patrick Marmion, Directeur de la mission numérique, Tél. : 03 86 22 51 42

p.marmion@nivernaismorvan.net

Gaëtan Duvillier, Agent de développement

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 09:36

Les attentes en matière de tourisme rural en France 

La campagne française peut-elle s’appuyer sur le tourisme pour assurer son développement ? Une étude de la Datar en ligne

La campagne française peut-elle s’appuyer sur le tourisme pour assurer son développement ?

C’est à cette question que la DATAR a souhaité trouver une réponse en commandant une étude visant à mieux comprendre les attentes des Français et des Européens pour ce type de destination.

Les résultats, très encourageants, remettent toutefois en cause l’approche traditionnelle qu’ont les professionnels du tourisme de ce secteur.

Les résultats obtenus montrent tout d’abord que la campagne française dispose d’une image extrêmement positive tant auprès des Français que des Belges, Britanniques et Espagnols qui constituaient le panel européen.

Lieu d’authenticité, le monde rural est associé à la convivialité, au ressourcement, au terroir… Les clientèles potentielles sont davantage issues du milieu urbain et des catégories socio-professionnelles supérieures (CSP +). Il n’y a donc pas de freins psychologiques ou financiers au développement du « tourisme vert ».

Pour télécharger la synthèse de l'étude dans la revue : Territoires en mouvement n°9, cliquer ici.


transmis par Acteur rural du jeudi 11 octobre 2012

www.datar.gouv.fr/.../terrioires-en-mouvement_datar_9_

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 09:43

La direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) publie une étude sur "Le tourisme des Français en 2011". Malgré la crise, celle-ci dresse un tableau plutôt positif. Ainsi, le taux de départ en voyage des Français pour motifs personnels est resté stable en 2011, avec 75,9% de départs (contre 75,8% en 2010).

Cette bonne tenue ne doit toutefois pas faire oublier que le taux de départ en vacances ne parvient toujours pas à regagner les deux points perdus au début de la crise économique mondiale. Par ailleurs, ce taux recouvre des évolutions différentes selon les catégories socioprofessionnelles (CSP). Il recule chez les cadres supérieurs et les professions intellectuelles, les professions intermédiaires et surtout les employés (-2,1 points). Il augmente en revanche parmi les ouvriers (+1,4 point, mais après un recul de 3,2 points en 2010) et surtout chez les agriculteurs, artisans, commerçants et chefs d'entreprise (+3,4 points, après un recul de 1,3 point en 2010).

Si le taux global de départs en vacances reste stable, ceux qui partent font davantage de voyages qu'en 2010. Le nombre de ces derniers progresse en effet de 3,1%, annulant ainsi le recul de 2,3% observé en 2010. Cette évolution tient pour partie à l'augmentation de la population, mais aussi et surtout à une augmentation du nombre de voyages par partants (4,9 voyages en moyenne contre 4,8 en 2010). Toutes les CSP bénéficient de cette hausse du nombre de voyages, mais elle est particulièrement sensible pour les inactifs (+2,3%), les ouvriers (+4,7%), les agriculteurs, artisans, commerçants et chefs d'entreprise (+5,8%) et les cadres supérieurs et professions intellectuelles (+6%). Au final, les Français ont réalisé l'an dernier 204 millions de voyages, ce qui est nettement supérieur au chiffre de 2010 (198 millions) et dépasse même les résultats de 2008 et 2009 (202 millions).
Autre information intéressante tirée de l'étude de la DGCI : le repliement sur l'Hexagone, qui avait marqué les débuts de la crise mondiale et permis de compenser la moindre fréquentation des touristes étrangers, est peut-être en train de s'achever. Les voyages des Français à l'étranger ont progressé l'an dernier de 7%, contre seulement 2,6% pour les voyages en métropole. Ceux-ci demeurent toutefois très majoritaires (88,6% du total) et retrouvent un niveau voisin de ceux de 2008 et 2009. Il reste néanmoins toujours un déficit de 10 millions de voyages par rapport aux années 2005 à 2007.
En termes géographiques, la majorité des régions bénéficie de cette hausse des voyages en métropole. Le trio de tête comprend la Basse-Normandie (+9,9%), la Bretagne (+8,8%) et les Pays de la Loire (+4,8%). Sept régions connaissent toutefois une baisse, dont la principale concerne la Bourgogne (-8,7%).

      Près de 11% de hausse pour les dépenses des Français

Autre bonne nouvelle pour le tourisme : la durée des voyages en France s'allonge, ce qui a pour effet de faire progresser le nombre de nuitées plus rapidement que celui des voyages (+3,1% contre +2,6%). L'an dernier, les Français ont ainsi réalisé 1,19 milliard de nuitées au cours de leurs voyages pour motifs personnels : 969 millions en métropole et 217 millions à l'étranger ou dans les DOM. Cette évolution de la durée moyenne des voyages en métropole recouvre des différences significatives selon les espaces concernés : elle est positive pour la montagne hors stations de ski (+5,9%) et pour la ville (+2,4%) ; elle est négative pour les stations de ski (-0,5%) et pour la mer (-1,3%).
Enfin, en termes d'impact économique, l'étude de la DGCIS révèle que la part des nuitées en hébergements marchands a connu l'an dernier une forte progression (+7,2% contre +1,2% pour les nuitées non marchandes). Par ailleurs, la dépense des touristes français pour motifs personnels a "augmenté très fortement" l'an dernier (+10,9%). Ce chiffre est d'autant plus remarquable qu'il fait suite à une hausse de 4,9% en 2010. Au final, les Français ont dépensé l'an dernier 67,4 milliards d'euros, dont 42,8 milliards lors de voyages en métropole et 24,6 milliards lors de voyages à l'étranger ou dans les DOM.

Vous avez dit crise du tourisme ? 

Jean-Noël Escudié / PCA, Publié le vendredi 1 juin 2012 par localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250263776125&cid=1250263772368Brumes sur l'Yonne

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 09:23

Gestionnaire en régie directe d’un patrimoine naturel exceptionnelle, Orgnac-l’Aven en Ardèche, a confié un local aménagé sur le site à un groupement de producteurs locaux. Retour d’expérience sur ce point de vente huit ans après son ouverture.

Le site de la grotte et du musée de la préhistoire situé sur la commune d’Orgnac-l’Aven (528 habitants) accueille chaque année 150.000 touristes. En 2000, la commune s’est lancée en tant que maître d’ouvrage dans une vaste opération d’embellissement de ce site touristique, qui a été labellisé en 2004 Grand Site de France® (voir encadré). Dans le cadre de ce chantier, la collectivité a aménagé une boutique pour y valoriser et commercialiser des produits du terroir.

      Appel à projets auprès de producteurs locaux

"Nous voulions y installer des producteurs, et non de simples revendeurs et avons lancé un appel à projet", explique René Ughetto, le maire d’Orgnac-l’Aven. Très vite, une association de producteurs locaux baptisée "Autour de l’Aven" présente à la municipalité un projet de point de vente collectif. Avec le soutien de la chambre d’agriculture, elle monte en moins de six mois un dossier de subvention dans le cadre d’un contrat de pays pour financer quelques investissements. Elle franchit les obstacles administratifs dus au fait que sur les onze producteurs qui s’engagent, trois travaillent dans le département voisin du Gard. Finalement, le conseil général de l’Ardèche et le conseil régional Rhône-Alpes acceptent de participer chacun à hauteur de 20% aux investissements (12.875 euros).

     Lieu de vente collectif en autofinancement et critères d’adhésion

Depuis son ouverture, été 2005, une dizaine de producteurs se relaient d’avril à octobre pour gérer en auto financement la boutique et y vendre leurs produits : vin de la cave coopérative, fromage, charcuterie, jus de fruits, châtaigne, lavande, huile et poterie. Ils se sont dotés d’un règlement intérieur précisant les critères d’adhésion, la qualité requise des produits et les contraintes d’organisation. "Nous nous partageons 70% du temps de présence en boutique et nous répartissons les 30% restants au prorata du chiffre d’affaires, qui se maintient globalement à 120.000 euros par an", précise Geneviève Ragu, interlocutrice de l’association des producteurs vis-à-vis de la mairie. "Comme le souhaitait la municipalité, c’est une vitrine du territoire qui met en valeur le savoir faire des artisans et dont bénéficie en retour notre Grand Site de France, témoigne son directeur. Le retour des visiteurs sur cette initiative est d’ailleurs excellent : en parlant de leur terroir, les producteurs rendent compte de la diversité de l’offre disponible dans le pays."

     Convention d’occupation précaire

La municipalité a accordé à l’association une convention d’occupation précaire du domaine public sur six ans pour un loyer annuel de 3.500 euros : "Le montant est symbolique par rapport à la localisation, explique le maire. Il témoigne de la volonté de la municipalité de tout faire pour que le commerce perdure." Le local, dont le contrat a été renouvelé en 2011, est inclus gracieusement dans la signalétique mise en place lors de l’opération Grand Site.

Michel Léon, Titres & chapos, publié le lundi 28 mai 2012, pour les sites www.mairieconseils.net
et www.localtis.info


Opération Grand Site pour la remise à niveau des équipements
Le site d’Orgnac-l'Aven (grotte et musée de la préhistoire) a bénéficié d’une opération Grand Site entre 2000 et 2002 en vue d’une remise à niveau des bâtiments accueillant du public et de l’installation d’un ascenseur sur 120 m de profondeur (pour un montant de 5 millions d’euros). Le ministère de l’Environnement a apporté ses conseils à la municipalité, veillant avec l’équipe scientifique à la valorisation du site, la protection du milieu et à éviter toute dégradation.


Contacts Mairie d'Orgnac, 07150 Orgnac L'Aven, tél. : 04 75 38 61 67
infos@orgnac.com
, René Ughetto, Maire

Grand Site de l'Aven d'Orgnac, 07150 Orgnac-l'Aven
tél. : 04 75 38 65 10,
Ughetto Joël, Directeur
 

http://www.localtis.fr/cs/ContentServer?pagename=Mairie-conseils/MCExperience/Experience&cid=1250263664135

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 09:23

Un taux de conformité de 97,5% en 2011 contre 96,8% en 2010, avec des résultats très proches en eau douce ou en eau de mer : c'est ce qui ressort du bilan de la qualité des eaux de baignade en France publié par le ministère de la Santé le 12 juin. Chaque année, plus de 30.000 prélèvements d'eau sont réalisés par les agences régionales de santé (ARS) en lien avec les personnes responsables des eaux de baignade et les collectivités concernées. Les résultats des contrôles sont mis en ligne en temps réel pendant toute la saison balnéaire sur le site internet du ministère chargé de la santé, permettant à la fois aux vacanciers et aux personnes résidant à proximité des eaux de baignade de connaître leur qualité sanitaire et aux autorités sanitaires d'assurer la surveillance de ces eaux et de prévenir les risques pour la santé humaine.

Pendant la saison balnéaire 2011, 3.323 points de contrôle (2.028 en eau de mer, 1.295 en eau douce) répartis sur 1.763 communes de 93 départements de métropole et d'outre-mer ont fait l'objet de 34.360 prélèvements d'eau représentant plus de 68.700 analyses microbiologiques, détaille le ministère de la Santé. Parmi les eaux conformes, on trouve 67,7% d'eaux de bonne qualité et 29,5% d'eaux de qualité moyenne. Parmi les eaux non conformes, il y a 2,4% d'eaux pouvant être momentanément polluées et 0,1% d'eaux de mauvaise qualité. 0,3% des eaux n'ont pu être classées en raison d'un nombre insuffisant de prélèvements.
Le ministère rappelle que la législation européenne pousse à l'amélioration de la qualité des eaux de baignade. La directive 2006/7/CE oblige, pour chaque eau de baignade, à identifier les sources de pollution possibles et à définir les mesures correctives en établissant des "profils". En outre, à partir de 2013, les règles de classement des eaux de baignade évolueront pour garantir une plus grande protection de la santé humaine et une meilleure lisibilité des informations diffusées au public, notamment par l'utilisation de pictogrammes harmonisés à l'échelon européen.

Anne Lenormand, Publié le jeudi 14 juin 2012 par localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250263831301&cid=1250263827622

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 09:43

Dans le Cantal, au cœur du parc naturel régional des volcans d'Auvergne, les élus du syndicat mixte du Puy Mary ont souhaité harmoniser la signalétique sur les treize communes qui composent leur territoire. Durant dix ans, ils ont mené un travail de fond qui porte ses fruits.

Classé sur 10.000 hectares, le site du Puy Mary est un système de vallées dont la gestion est portée par des structures intercommunales différentes. Les treize communes qui constituent le syndicat mixte du Puy Mary sont structurées en quatre intercommunalités, s'étendent sur 36.000 hectares et comptent un peu plus de 2.000 habitants. Le site draine 600.000 visiteurs par an et les commerçants rivalisent d'imagination pour capter leur attention. Résultat : sur le périmètre du site classé, les pré-enseignes de restaurants, snack-bar, épiceries..... s'étaient multipliées de façon anarchique, au détriment de la qualité du paysage. En 2002, les élus, qui ont déjà validé la charte signalétique du parc naturel régional(PNR) des volcans d'Auvergne, décident de remédier à cet état de fait.
     Un long travail préparatoire d’inventaire

En 2002, Magali Christophe, chargée de mission Tourisme au syndicat mixte du Puy Mary, est formée aux principes de la charte signalétique du parc par un technicien du PNR des volcans d'Auvergne. Dans un premier temps, la chargée de mission s'attache à faire un inventaire de l'existant : elle repère les panneaux qui se conforment à la législation et peuvent donc être tolérés, ceux implantés en toute illégalité, qu'il faut retirer, ceux, enfin qui ne sont pas adaptés à la réglementation, trop anciens ou abimés. L'inventaire concerne tous les panneaux, qu'ils soient privés ou publics, dans les bourgs ou en pleine nature. A l’issue d’une deuxième campagne de recensement réalisée en 2005 pour évaluer la façon dont la signalétique évolue, des réunions publiques sont organisées l’année suivante dans chaque vallée, avec lancement d’invitations nominatives auprès de tous les commerçants et restaurateurs.

      D’abord se concentrer sur les enseignes de jalonnement

C’est donc quatre ans plus tard, en 2006, que démarre le travail avec les acteurs privés. L'état des lieux leur est présenté ainsi que la réglementation et la charte du parc, et des propositions sont faites pour avancer plus loin dans l’homogénéisation. Dans les bourgs et sur certains sites stratégiques, comme les cols, le syndicat propose de supporter l'ensemble des frais d'homogénéisation de la signalétique. Ailleurs, une subvention, couvrant 40% des dépenses engagées, est offerte à ceux qui acceptent de s'inscrire dans la charte. "Nous nous sommes concentrés sur les pré-enseignes de jalonnement, explique la chargée de mission. Les commerçants ont bien compris qu'il s'agissait de l’intérêt public et nous n'avons pas eu de difficultés à les faire adhérer au dispositif." Les travaux ont démarré au printemps 2008 et se sont déroulés sur deux ans, car durant six mois de l'année la neige recouvre tout ! Depuis 2010, la question des pré-enseignes et de la signalétique au sein des bourgs est réglée.

     Les jalons vers une nouvelle étape

Reste la question des enseignes proprement dites, et des relais d'information service (RIS), ces panneaux regroupant tous les services proposés par une communauté de communes. Il s'agit d'un nouveau volet qui pourrait être abordé dans le cadre du label "Grands Sites de France". En effet, en 2011, le site du Puy Mary a fait acte de candidature à cette importante distinction. Si le label lui était décerné, la charte des Grands Sites pourrait être mise en œuvre. Il s'agit d'une signalétique propre, pensée pour les sites d'exceptions. En attendant, la chargée de mission continue à aller au-devant de tous les partenaires locaux, publics ou privés, afin de traiter, au cas par cas, la situation signalétique de chacun.

Luc Blanchard, Studio Graph, lundi 30 avril 2012 pour les sites www.mairieconseils.net et www.localtis.info.

http://www.localtis.fr/cs/ContentServer?pagename=Mairie-conseils/MCExperience/Experience&cid=1250263530401

Grand Site du Puy Mary, Maison de site de Dienne - Route du Puy Mary, 15300 Dienne, tél. : 04 71 20 31 61
Nombre de communes : 13, Nombre d'habitants : 2 175

  Christophe Magali, Chargée de mission, magalichristophe@puymary.fr

Delcros Bernard, Président du syndicat mixte du Puy Mary

 

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 09:26

Associant cinq communautés de communes, une communauté d'agglomération, ainsi qu'une quarantaine de prestataires de services en hébergement (gîtes, hôtels, campings...), les "Chemins de TER'® en Haute-Loire", proposent un moyen original d'associer les services ferroviaires régionaux (le TER) et la randonnée sur les chemins de terre…

L’idée est de proposer un GR de pays pour découvrir le paysage et le patrimoine qui s'étend sur les versants de la Loire via deux tracés balisés, entre Le Puy-en-Velay et Aurec-sur-Loire : l'un sur la rive droite (84 km) et l'autre sur la rive gauche (86 km). Entre ces deux villes, huit gares (séparées de 7 à 18 km de sentiers) peuvent être rejointes à partir des deux tracés, via douze ponts. Cette configuration permet de composer un grand nombre de parcours, de quelques heures à neuf jours, pour ceux qui souhaitent faire la grande boucle de 196 km. C'est le comité départemental de la randonnée pédestre (CDRP) de la Haute-Loire qui a tout d'abord monté et chiffré ce projet, suite à une idée originale de son président, Christian Bertholet, pour ensuite le présenter aux élus des communautés de communes concernées ainsi qu'au conseil général. Le projet les a rapidement séduits. A proximité de grands centres urbains comme Lyon et Saint-Etienne, il propose en effet un "tourisme durable" à partir des potentialités locales : desserte ferroviaire, paysages et patrimoine remarquables. "La vallée de la Loire a toujours eu une vocation touristique, du fait notamment de la proximité de ces deux villes, explique Cécile Gallien, maire de Vorey-sur-Arzon et conseillère communautaire. Nous nous sommes en outre battus pour maintenir les horaires des trains. Il y a donc un vrai enjeu autour de cette voie." Pour faire connaître le GR, un TopoGuide® a été édité à 5.000 exemplaires, et diffusé via la Fédération française de randonnée pédestre.

     La participation de tous pour un projet commun

La réalisation du TopoGuide® s’élève 35.289 euros. Elle a été financée à hauteur de 80% par le conseil général (50%), les communautés de communes (25%) et l'établissement public Loire (5%). Les 20% restants ont été pris en charge par le CDRP. La part des regroupements communaux (de 651 à 2.671 euros) a été calculée en utilisant un barème qui tenait compte à la fois de la longueur du tracé qui la traversait et du nombre d'habitants. En contrepartie, ces collectivités ont reçu gratuitement un certain nombre de TopoGuides® dont elles récupèrent les fruits de la vente via leurs offices de tourisme, très actifs pour faire la promotion du sentier. Le CDRP a réalisé les prises de vue, le travail d'entretien, voire de défrichage, puis le balisage des sentiers. Une micro-signalisation (panneaux d'ensemble dans les huit gares, 58 panneaux directionnels dans les points de jonction...) a été réalisée pour un montant de 24.500 euros intégralement pris en charge par le conseil général (50%) et les communautés de communes (50%), chargées également d'installer le matériel. "Entre le CDRP et les collectivités se vit un partenariat permanent", précise la conseillère communautaire. Au fur et à mesure de l'aménagement du tracé, les prestataires hébergeurs ont été contactés par courrier et/ou téléphone et invités à participer aux frais de balisage (peinture) sous la forme d’une adhésion au CDRP. Les deux tracés empruntent uniquement des sentiers du domaine public. Le circuit a été homologué GR de pays et l'appellation "Chemins de TER'®"' a été déposée à l'Inpi par le CDRP

      Une communication forte pour accompagner le lancement

L'ouverture du sentier et la sortie du TopoGuide®, en juin 2008, ont fait l'objet d'une communication travaillée : opération "d'éductour" où 50 responsables d'associations de randonnées fédérées de la région ont parcouru, durant deux jours, une partie de l'itinéraire, lancement officiel au conseil général en présence d'édiles, grande marche ouverte à tous qui a réuni, avec l'aide d'une des communautés de communes, plus de 400 participants, articles dans la revue de la SNCF, des médias régionaux, des revues nationales, présentation lors d’un séminaire de l’association "Réseau des grands sites de France " sur l’écomobilité, ... et, dans le futur, campagne d'affichage dans les gares et dépliant distribué dans les trains régionaux (pris en charge par TER Auvergne). "Nous ne disposons pas d'outils pour quantifier le nombre de randonneurs sur ce sentier. Par contre, les prestataires de l'hébergement constatent qu’il est très utilisé », explique le président, un constat que confirme la conseillère communautaire qui souhaite que ce tracé, également utilisé en partie par les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle venant de Cluny pour se rendre au Puy-en-Velay, patrimoine mondial de l’Humanité, soit pérennisé. Le TopoGuide® est accompagné d'un guide gratuit des services (hébergements, commerces, services...) remis à jour chaque année.
Lucile Vilboux / Acteur Rural pour les sites www.mairieconseils.net et www.localtis.info,
lundi 16 avril 2012

Contacts : Comité Départemental de la Randonnée Pédestre de Haute-Loire

La Croisée des Chemins -21, rue du Collège, 43000 Le Puy-en-Velay, tél. : 04 71 04 15 95
cdrp43@wanadoo.fr
Nombre de communes : 20, Nombre d'habitants : 59 960
Nom de la commune la plus peuplée : Le Puy-en-Velay , 19 999 hab.

Bertholet Christian, Président , chrisbertholet@aol.com

Gallien Cécile, maire de Vorey-sur-Arzon, conseillère communautaire, mairie@vorey.fr

Arnaud Brice , Agent de développement en charge du dossier, randohauteloire@wanadoo.fr

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 10:07

L'Assemblée nationale a adopté, en première lecture, la proposition de loi relative aux habitats légers de loisirs et à l'hébergement de plein air et portant diverses dispositions relatives au tourisme. Le texte a un double objet.

D'une part, il met en oeuvre les principales conclusions du rapport d'information de la commission des affaires économiques de l'Assemblée sur le statut et la réglementation des habitats légers de loisirs, présenté il y a un an et dont l'un des deux auteurs était Jean-Louis Léonard, à l'origine de la proposition de loi . D'autre part, il apporte divers aménagement ou précisions à la loi du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques, dont notamment une simplification des procédures de classement instaurées par cette dernière.
Les députés n'ont pas apporté de bouleversement au texte qui avait été adopté par la commission des affaires économiques en octobre dernier. Ils ont néanmoins introduit un certain nombre de dispositions significatives. L'Assemblée a ainsi voté un amendement du gouvernement clarifiant les modalités de nomination du directeur général d'Atout France, la question n'ayant pas été traitée dans la loi de 2009 et le Code du tourisme. Or jusqu'à présent, le statut de GIE d'Atout France ne permettait pas à son directeur, faute de siéger au conseil d'administration, d'engager l'organisme dans ses relations avec les tiers.
Les députés ont également adopté un amendement du rapporteur allégeant la centralisation des décisions de classement des meublés de tourisme. La loi de 2009 prévoit en effet que ces décisions sont transmises à Atout France, à charge pour l'organisme d'assurer la diffusion libre et gratuite de la liste des hébergements classés. Compte tenu du nombre de meublés de tourisme classés - 150.000 sur un total d'au moins 800.000 -, il est vite apparu que cette procédure allait se révéler "inutile et source de complication". L'amendement revient donc au dispositif antérieur et prévoit que les décisions de classement seront systématiquement transmises aux comités départementaux de tourisme. Autre disposition adoptée : les terrains de camping auront jusqu'au 31 octobre 2012 - et non plus jusqu'au 23 juillet (soit trois ans après la publication de la loi de 2009) comme les autres modes d'hébergement touristique - pour se mettre en règle avec les nouvelles modalités de classement (sous réserve qu'ils aient effectivement engagé la démarche avant le 23 juillet 2012). Il s'agit, en l'occurrence, de tenir compte du caractère saisonnier de l'activité des terrains de camping.

     Simplification et délai supplémentaire pour les classements hôteliers

Un amendement du gouvernement introduit une modification importante en matière de classement des stations de tourisme. Il ouvre en effet la possibilité d'un tel classement au titre du tourisme d'affaires ou du tourisme de découverte économique. Frédéric Lefebvre, le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme, a rappelé à cette occasion que le tourisme d'affaires représente un chiffre d'affaires de 14 milliards d'euros et environ 20% des entrées touristiques (jusqu'à 40% en Ile-de-France). Un décret viendra préciser les critères de classement correspondants. Devant les interrogations de certains députés sur la soudaineté de l'introduction de ce nouveau classement, Frédéric Lefebvre s'est engagé, pour éviter de galvauder ce classement, "à ce que les associations d'élus concernées soient consultées avant la publication du détail des critères retenus". Il a également indiqué que la première commune candidate serait celle de Roissy-en-France.
Dans le même esprit, un amendement du rapporteur repousse du 1er avril 2012 au 1er janvier 2014 la date de caducité du classement des stations de tourisme dont la décision est antérieure au 1er janvier 1924. Sur les 167 communes concernées, seules 14 ont aujourd'hui fait l'objet d'un reclassement selon les nouvelles dispositions en vigueur et la procédure s'avère longue, compte tenu des pièces demandées.
Enfin, deux autres amendements clarifient les procédures de classement des établissements hôteliers. Le premier précise le point de départ du délai d'un an durant lequel les organismes évaluateurs chargés d'effectuer les visites de classement des établissements hôteliers ne peuvent proposer à ces derniers d'autres prestations de services (un moyen d'éviter toute pression dans les deux sens). Le second engage un rapprochement et une rationalisation - dont le contenu reste à préciser - entre le classement et l'attribution des autres marques détenues par l'Etat, comme "Qualité tourisme" ou "Tourisme et handicap".

Jean-Noël Escudié / PCA, Publié le lundi 21 novembre 2011 par localtis

Référence : Assemblée nationale, proposition de loi relative aux habitats légers de loisirs et à l'hébergement de plein air et portant diverses dispositions relatives au tourisme (adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale le 16 novembre 2011).

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250262768170&cid=1250262763622

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 17:37

La réponse à une question écrite posée par Pierre Morel-A-L'Huissier, député de Lozère, est l'occasion de rappeler la complexité des dénominations des hébergements touristiques.

 Dans sa question, le député de Lozère souhaitait en effet connaître les différences entre différentes formules d'hébergement : gîtes communaux, ruraux ou privés, chambres d'hôtes, résidences de tourisme, hébergements légers de loisirs (HLL), hôtels et villages de vacances. Rappelant que "les collectivités publiques ont souvent le choix entre ces différents projets", il désirait notamment connaître les soutiens financiers spécifiques à chaque cas.
Dans sa réponse, le secrétaire d'Etat chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation commence par rappeler une réalité souvent méconnue des élus locaux : même s'ils "contribuent de manière significative à l'offre d'hébergement touristique ainsi qu'à la sauvegarde du patrimoine rural", les gîtes locaux n'existent pas, qu'ils soient privés ou communaux. Ou plutôt, ils ne font l'objet d'aucune définition réglementaire. Il s'agit en effet d'une simple dénomination d'usage, assimilable à une marque commerciale, à laquelle se rattachent un certain nombre d'images mentales et d'arguments marketing : authenticité, terroir, proximité, "vacances à la ferme"... Les gîtes ruraux sont ainsi, à l'autre bout de la chaîne, le pendant des "Relais et Châteaux"...

    Statut et classement

Sur le plan juridique, la réponse ministérielle indique que les gîtes ruraux sont classables dans la catégorie des meublés de tourisme définis à l'article D.324-1 du Code du tourisme. Celui-ci précise que "les meublés de tourisme sont des villas, appartements, ou studios meublés, à l'usage exclusif du locataire, offerts en location à une clientèle de passage qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois, et qui n'y élit pas domicile". A la différence des gîtes ruraux, les chambres d'hôtes, les résidences de tourisme, les hôtels de tourisme et les villages de vacances font bien l'objet de définitions légales ou réglementaires, posées respectivement par les articles L.324-3, D.321-1, D.311-4 et D.325-1 du Code du tourisme. De même, les HLL sont définies par l'article R.111-31 du Code de l'urbanisme ("Sont regardées comme des habitations légères de loisirs les constructions démontables ou transportables, destinées à une occupation temporaire ou saisonnière à usage de loisir"). Complication supplémentaire : les différentes formes d'hébergement touristique disposant d'un statut juridique font normalement l'objet d'une procédure de classement. Mais ce n'est toutefois pas le cas pour les chambres d'hôtes et les HLL, pour lesquelles il n'existe pas de procédure réglementaire de classement...
Quant à la question des différentes aides financières dont peuvent bénéficier ces structures d'hébergement, la réponse ministérielle est très simple : "Les aides financières dans le domaine de l'hébergement touristique relèvent des collectivités territoriales qui en fixent les conditions et critères d'attribution en fonction des spécificités du contexte local".

Jean-Noël Escudié / PCA, Publié le jeudi 22 septembre 2011 par localtis

Références : Assemblée nationale, question écrite numéro 113576 de Pierre Morel-A-L'Huissier, député de Lozère, et réponse du secrétaire d'Etat chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation (JOAN du 13 septembre 2011). 

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250262436211

 

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 08:50

Le ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie (direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services) met en ligne un guide pratique intitulé "Biodiversité et tourisme, de nouvelles opportunités pour les entreprises et les destinations". Cette publication s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020.

Comme son intitulé l'indique, ce guide s'adresse à la fois aux opérateurs (hôtels, restaurants, campings, résidences de tourisme, villages de vacances, gîtes, voyagistes, prestataires d'activité de pleine nature...) et aux institutions : collectivités, offices de tourisme, services de l'Etat, musées et lieux de visite...
L'outil est conçu dans un esprit très pratique et très pédagogique, l'objectif étant de démontrer les bénéfices que les acteurs du tourisme peuvent tirer d'une meilleure prise en compte de la biodiversité. Il est organisé en quatre parties à la vocation bien distincte.

La première - "Enjeux et contexte" - rappelle les principales notions de la biodiversité et explique les raisons qui incitent à la préserver. Elle présente également les impacts négatifs d'un tourisme non maîtrisé : surfréquentation, pollutions, fragmentation et transformation des habitats, appauvrissement des ressources, prélèvements et prédation... Pour ne pas rester sur une image trop négative, ce chapitre expose aussi les opportunités d'une synergie entre tourisme et biodiversité, à travers quelques exemples comme le pont du Gard ou les gorges du Verdon. Elle rappelle enfin les principales réglementations et conventions en vigueur, ainsi que la place de la biodiversité dans les principaux labels et certifications touristiques.
La seconde partie du guide s'intitule "Réaliser le diagnostic des enjeux de ma structure". Elle se présente sous la forme d'un quizz d'une vingtaine de questions. Contrairement à son intitulé, celui-ci n'a pas réellement valeur de diagnostic, mais cherche plutôt à sensibiliser à la nécessité d'engager une démarche individuelle de préservation de la biodiversité.

      Onze fiches de situation

Le cœur du guide est toutefois constitué par une série de onze "fiches situation - des clés pour agir". Chaque fiche de quatre pages explique d'abord pourquoi s'intéresser à la biodiversité dans le thème concerné. Elle explique aussi comment agir "ici" et "là-bas" (pour le tourisme à l'étranger). Il s'agit, en pratique, d'une série de gestes à mettre en œuvre, dont certains valent pour la plupart des fiches.Une rubrique "Les outils" fournit ensuite des informations sur les actions, normes ou labels susceptibles d'être mis en œuvre, avec un certain nombre de liens internet pour aller plus loin. Enfin, chaque fiche propose plusieurs témoignages ou restitutions d'actions. Parmi les onze fiches, certaines s'adressent plus spécialement aux opérateurs : "Je suis porteur d'un projet touristique", "Je cuisine ou je vends des produits alimentaires dans mon établissement", "Je gère une structure et un bâtiment au quotidien"... Mais d'autres ne manqueront pas d'intéresser les collectivités territoriales et les offices de tourisme, comme "Je suis situé à proximité d'un espace naturel remarquable", "J'accueille, j'informe et j'organise la découverte de mon territoire" ou "Je participe à la stratégie et à l'organisation du tourisme sur un territoire".
Enfin, le guide propose une série d'annexes, elles aussi à vocation pratique, dont un formulaire d'adhésion à stratégie nationale pour la biodiversité, trois études de cas illustrant les modalités de mise en pratique des recommandations du guide, ou encore la présentation détaillée des dispositifs de protection et de mise en valeur des espaces naturels en France. A noter : la DGCIS propose à "toute personne ou tout organisme ayant la préoccupation de prendre en compte la biodiversité dans les activités touristiques" de mettre en ligne, sur leur site internet ou intranet, la version électronique du guide. Par ailleurs, la DGCIS publiera ultérieurement un guide adapté aux départements d'outre-mer.

Jean-Noël Escudié / PCA, publié le mardi 6 septembre 2011 par localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250262345325&cid=1250262342416

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