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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 09:41

Les placements solidaires

 

Description : http://www.alternatives-economiques.fr/pics_bdd/produit_visuel/1340016695_1339418968_couv_HSP55bis.jpg

La crise a récemment jeté une lumière crue sur les dérives de la finance internationale. Dans ce contexte tourmenté, il apparaît plus que jamais nécessaire de « civiliser » la finance et de mettre l'épargne au service d'un développement qui profite à tous.

Comment donner du sens à son épargne et placer utilement son argent ? Quels sont les produits qui répondent à ces exigences ? Comment fonctionnent-ils ? Avec plus de 120 produits d'épargne mis au banc d'essai, « Les placements solidaires » apporte toutes les réponses à ces questions.

Cette neuvième édition, enrichie et entièrement mise à jour par la rédaction d'Alternatives Economiques, a été réalisé en collaboration avec Finansol, l'association qui labellise les produits financiers solidaires en France.

Une référence indispensable pour tous ceux qui veulent investir leur argent autrement !

 

       Alternatives économiques -série poche n°55 bis, juin 2012

 logo alternatives économiques

                  En kiosque actuellement (9,50 euros) / Commande en ligne 
                  Ce numéro n'est pas inclus dans l'abonnement aux hors-série poche

http://tr1.bp51.net/do?C1EBE48F44C583F4177EEB56A1E9CA7495D78B26DC0FD138E275CDE279D8FF40B9F5CF460D1DDCBA092A60312D3C7DDAC3BF84A92EDF48E91EA8ED0AC62CF85BCC78A8FABB65DAF19EBE20C58E7FCACE

 

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 09:33

Le réseau France active a enregistré une progression de 11% de son soutien au microcrédit et à l'économie sociale en 2011. Après un triplement de son activité en cinq ans, il envisage un doublement d'ici à 2015 autour de nouveaux dispositifs innovants : traçabilité de l'épargne solidaire, bancarisation des TPE, capital-risque solidaire...

La crise n'a pas entamé le développement de France active, pionnier de l'économie solidaire en France. En cinq ans, son activité a triplé, passant de 2.222 projets financés en 2005 à 6.247 en 2011. L'année dernière, son action a ainsi permis de créer ou consolider quelque 25.000 emplois.
France active a essentiellement deux cordes à son arc : les microcrédits bancaires garantis qui permettent à des personnes en difficulté de créer leur propre activité et le financement des entreprises solidaires. Ses fonds proviennent des collectivités, de l'Etat, de la Caisse des Dépôts via le fonds de cohésion sociale, du fonds social européen, et dans une moindre mesure de partenaires privés.
Plus de 204 millions d'euros de prêts ont été mobilisés l'an dernier, soit une progression de 11% par rapport à 2010. "C'est un signe de solidité et de bonne appréhension des projets", souligne la directrice générale du réseau, Anne Florette.
En 2011, l'activité de microcrédit de France active a permis à 8.812 personnes de retrouver un emploi en favorisant la création de 5.300 entreprises. Les concours bancaires garantis se sont montés à 158,3 millions d'euros, avec un effet de levier qui est ici de 1 à 15. 

    Pas de caution personnelle

"Il faut que les banques prêtent dans de bonnes conditions : de faibles taux, un minimum de caution personnelle et une pérennité dans le projet. L'objectif est que le porteur de projet se bancarise", souligne Anne Florette. Bref, qu'une relation de confiance s'instaure entre la banque et le bénéficiaire du prêt.
Bel exemple de cette réussite dans le Nord-Pas-de-Calais, avec Nord actif, l'un des quarante fonds territoriaux de France active, créé en 2002 à l'initiative du conseil général du Nord. "Deux crises financières plus tard, le pari est réussi : on a fait bouger les lignes au niveau des banques", se félicite le directeur du fonds, David Sues. Ici, 83% des porteurs de projet sont des demandeurs d'emploi ou des bénéficiaires des minima sociaux. 65% d'entre eux ne vivent même que des aides sociales... En garantissant les prêts à 80%, le fonds a obtenu de trois banques mutualistes (Caisses d'épargne, Banque populaire et Crédit agricole) qu'elles s'engagent par écrit à ne demander aucune caution personnelle. "Une première en France", selon David Sues. Trente-six millions d'euros ont été mobilisés pour soutenir 824 projets locaux en 2011, avec à la clé 3.544 emplois consolidés et 1.600 emplois créés. Et le taux de survie de ces activités est de 80%. "Il n'y a pas de baguette magique, c'est le résultat des précautions que l'on prend", souligne encore David Sues.
France active a par ailleurs conforté sa place de premier financeur de l'économie solidaire avec un montant de prêts solidaires de 45,9 millions d'euros, en hausse de 10,12% sur un an, au profit de 896 entreprises solidaires ayant ainsi pu créer ou consolider 17.071 emplois. Le financement passe cette fois par l'épargne solidaire.

     Tracer l'épargne salariale

Fort de ces résultats, France active entend maintenir son rythme de développement pour les cinq ans à venir. "Pour 2015, nous devons à la fois avoir un rythme de croissance ambitieux avec un doublement de notre activité, mais aussi nous développer autrement", indique Christian Sautter. Ce qui implique une forte capacité d'"innovation sociale". Depuis juin 2011, un fonds de capital-risque solidaire baptisé Innov'Ess a été créé pour soutenir des projets inhabituels. Doté au départ de deux millions d'euros, il a déjà permis de financer six projets, dont le Websourd de Toulouse, un site internet d'information dédié aux sourds. Autre objectif : développer des "circuits courts" de financement entre épargnants et projets solidaires. Il s'agira de s'inspirer de ce qui se fait dans l'Ouest avec Fondes Pays-de-la-Loire, le fonds territorial de France active qui s'est associé avec le conseil régional pour "tracer" l'épargne salariale ou familiale au profit d'entreprises locales.
Par ailleurs, début avril, une expérimentation de prêts solidaires sera lancée dans cinq régions (Alsace, Auvergne, Bourgogne, Ile-de-France et Rhône-Alpes) pour accroître la bancarisation des TPE, sachant qu'aujourd'hui trois TPE sur quatre démarrent sans crédit.
France active entend aussi se mobiliser pour obtenir la prolongation après 2012 de Nacre, le prêt à taux zéro destiné aux demandeurs d'emploi qui souhaitent créer leur entreprise. Ce dispositif créé par l'Etat et la Caisse des Dépôts en 2009 a permis de financer pas loin de 30.000 entrepreneurs pour un montant de 163 millions d'euros. "Nous allons nous unir avec les autres réseaux de crédits pour demander sa prolongation après 2012 : il est important de l'inscrire dans la pérennité", insiste Anne Florette.
L'année 2012 va aussi voir la montée en puissance des investissements d'avenir, dont 100 millions d'euros sont consacrés au développement de l'économie sociale et solidaire (ESS). C'est l'un des programmes qui ont démarré le plus vite. Il est géré localement par les fonds territoriaux de France active : cinq millions d'euros ont été mobilisés dès 2011, l'objectif est de doubler la mise cette année. "L'ESS n'est pas la solution à la crise mais une partie de la solution, assure l'ancien ministre de l'Economie Christian Sautter. Or, elle n'est pas vraiment au coeur de la campagne, alors que c'est une façon de créer davantage d'emplois, davantage de développement territorial." La constitution de pôles territoriaux de l'ESS pourrait aussi permettre aux entreprises du secteur d'atteindre une masse critique.

Michel Tendil, Publié le jeudi 15 mars 2012 par localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250263397612&cid=1250263395773

 

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 09:45

 

Catherine Barbaroux, 61 ans, tient ses promesses. Elle prend sa retraite et rejoint le conseil d’administration de l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique). Le 16 mars 2011, l’assemblée générale de l’association, fondée en 1989 par Maria Nowak et présidée par elle pendant toute cette période, l’a portée à la présidence.

Dans le quotidien La Croix (17/03/2011), Catherine Barbaroux se présente comme une « fille d’immigrée espagnole de la guerre de 1936 » désireuse de faire du bénévolat pendant sa retraite pour rendre ce qu’elle a reçu. Elle est également diplômée de sciences politiques.

Si Maria Nowak et Catherine Barbaroux sont devenues amies, cette dernière rappelle que leur première rencontre en 1999 fut électrique, quand la seconde dirigeait alors la délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) au ministère du travail. Selon Catherine Barbaroux, Maria Nowak « estimait que le service public de l’emploi n’était pas un instrument adapté pour aider à la création d’entreprise »,

Catherine Barbaroux a d’abord été chercheuse en sciences politiques. Elle fut directrice de cabinet de Michel Crépeau, ministre (radical de gauche) de l'environnement puis du commerce, de l'artisanat et du tourisme (1981-1986). Elle rejoint ensuite le groupe Pinault-Printemps-Redoute (PPR), où elle est directrice des ressources humaines et de la communication, puis rejoint en 1993, la direction du cabinet de conseil Entreprise et Personnel. En 1999, elle est recrutée par Martine Aubry, ministre de l'emploi et de la solidarité (Ps), et devient déléguée générale à l'emploi et à la formation professionnelle. Elle garde son poste sous ses successeurs, Elisabeth Guigou (Ps), François Fillon (Ump) et Jean-Louis Borloo (Ump-radical). En 2005, Jean-Paul Huchon (Ps) l’embauche au conseil régional d'Ile de France où elle est jusqu'en juillet 2010 directrice générale des services.

Pour la nouvelle présidente, « L’Adie est un outil formidable pour sortir les personnes de l’assistance et les amener vers des activités qui créent de la valeur ajoutée ». Sa priorité affichée est « de relancer la production ». Selon Catherine Barbaroux « Beaucoup de clients potentiels ne connaissent pas assez l’Adie. Or, il y a un potentiel de développement car le désir d’entrepreneuriat est fort chez les personnes sans emploi. Je souhaite multiplier par deux les activités de l’Adie dans les cinq ans ».

Elle assure dans La Croix vouloir  « faire passer l’Adie de l’image de pionnier du microcrédit à celle d’une marque de référence ». Lors de l’assemblée générale, Catherine Barbaroux a estimé que le combat mené par l’Adie « est concret, juste, et plus que jamais nécessaire dans le contexte social et économique actuel » selon un communiqué de l’association (16/03/2011).

L’Adie compte actuellement 130 antennes, 450 permanents et 1 700 bénévoles.

publié le undi 21 mars 2011par Emploi et création, le blog de Benoît Willot

http://www.emploietcreation.info/article-catherine-barbaroux-nouvelle-presidente-de-l-adie-69673671.html


Maria Nowak devient banquière honoraire 

L’assemblée générale de l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) le 16 mars 2011 a constitué une étape significative dans la vie de l’organisation de microcrédit, fondée en 1989.

En effet, Maria Nowak a été remplacée à la présidence de l’association par Catherine Barbaroux (nous reviendrons dans un prochain article sur son parcours).

Née en Pologne en 1935, Maria Nowak fuit la Pologne 8 ans plus tard. Elle vient en France en 1946 et sort diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris (1956) et de la London School of Economics (1959). Après un travail de recherche et un doctorat sur l’économie rurale en Guinée, Maria Nowak intègre la Caisse centrale de coopération économique (ancêtre de l’actuelle Agence française de développement). En 1985, après sa rencontre avec l’économiste bangladais Muhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank, elle s’intéresse au modèle de microcrédit, qu’elle considère utile dans les pays développés comme dans les économies en transition d’Europe orientale ou les pays du Tiers-monde.

Maria Nowak rejoint en 1991 la Banque mondiale à Washington pour participer au développement des programmes de microcrédit en Europe centrale, après avoir lancé deux ans auparavant l’Adie qui tente de transposer en France le modèle de la Grameen Bank.

Ancienne conseillère spéciale de Laurent Fabius, ministre de l'économie (2002-2003), Maria Nowak constitue le Réseau européen de la microfinance (2003).

Elle ne quitte pas pour autant l’association qu’elle a fondée puisque, avec le titre de présidente fondatrice, elle reste administratrice de l’Adie. Maria Nowak conserve en outre les fonctions de présidente d’Adie Microfranchise solidaire, d’Adie International et de microStart, opération de microcrédit qui vient d’être lancée en Belgique en partenariat avec BNP Paribas, Fortis et le Fonds européen d’investissement.

La dernière opération importante initiée par Maria Nowak dans son mandat exécutif à l’Adie aura été, du 14 au 18 mars 2011, l’installation de permanences de l’association dans 100 agences Pôle emploi. Il s’agissait de « proposer aux demandeurs d'emploi de rencontrer l'Adie pour déposer une demande de microcrédit personnel. »

 


 

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 10:06

Le microcrédit personnel connaît une forte progression (+56% en un an) mais reste très en deçà des besoins réels, alors qu'il donne de bons résultats sur le retour à l'emploi. Mais pour les spécialistes, s'il offre une porte d'entrée au crédit, ce n'est pas encore la porte de sortie rêvée.

Non seulement la microfinance suscite de plus en plus d'intérêt mais la France est, en Europe, l'un des pays qui a mis au point l'un des dispositifs les plus aboutis. Depuis 2005, en effet, le fonds de cohésion sociale (FCS) géré par la Caisse des Dépôts garantit jusqu'à 50% de ces prêts destinés aux très petites entreprises ou aux personnes qui ne peuvent prétendre à un crédit classique (le reste du prêt étant garanti par les collectivités et les banques).

Et le microcrédit personnel, lancé en 2007 et qui constitue une originalité française en Europe, est en plein essor. En 2009, ces petits prêts destinés à des projets d'insertion professionnelle (pour aider à retrouver un emploi par exemple) ont progressé de 54%, à 5.520 sur un total de 28.863 microcrédits recensés, selon les chiffres de l'observatoire de la microfinance (Banque de France). Le gros reste donc dominé par les microcrédits professionnels plus classiques, accordés pour créer sa micro-entreprise. Mais le rythme de progression des microcrédits personnels s'accélère. Mi-2010, 4.000 microcrédits personnels avaient déjà été octroyés. Des chiffres qui restent cependant très modestes au regard des besoins : un quart de la population n'a pas accès au crédit bancaire. Pire, selon le Secours catholique, 8 millions de personnes peuvent être considérées comme pauvres. L'enjeu pourrait donc être de faire progresser le microcrédit personnel. D'autant qu'il donne de bons résultats sur le retour à l'emploi. La Caisse des Dépôts et la fédération des Caisses d'épargne, qui assure à elle seule 42% de ces microcrédits personnels, ont cherché à connaître son impact économique et social. Résultat : la moitié des bénéficiaires sans emploi à l'origine en ont obtenu un depuis l'obtention de leur microcrédit, selon cette étude réalisée auprès de 800 personnes par le cabinet GMC conseil. Et 85% d'entre eux estiment que c'est le microcrédit qui les a aidés à retrouver un emploi. Certes, il s'agit avant tout d'emplois précaires, mais aussi, dans 28% des cas, de CDI à temps plein. S'agissant de la destination de ces microcrédits, il apparaît que 65% des projets financés sont liés à un impératif de mobilité : 48% pour un véhicule, 11% pour un permis de conduire. En revanche, et c'est une surprise, 18% des crédits n'ont qu'un rapport indirect avec l'accès au travail puisqu'ils ont trait au logement : équipement, amélioration de l'habitat, etc. Enfin, les trois quarts des bénéficiaires ont le sentiment que leur vie s'est améliorée grâce au microcrédit.

     "Sur la bancarisation tout reste à faire"

A terme, l'objectif du microcrédit est de permettre à ses bénéficiaires de remettre le pied à l'étrier et de redevenir des clients comme les autres. Ce qui suppose un véritable accompagnement. Or l'étude a aussi révélé que 80% des personnes rencontrant des difficultés de remboursement n'avaient pas bénéficié d'aide. Pour Alain Bernard, responsable du département emploi–économie solidaire du Secours catholique, c'est l'un des points noirs montrés par l'étude. "Sur la bancarisation tout reste à faire. On a trouvé une porte d'entrée, je me demande s'il y a une porte de sortie", estime-t-il. De fait, les structures d'accueil ne sont pas rattachées aux agences bancaires classiques. C'est le cas des enseignes "Parcours confiance" des Caisses d'épargne.  L'étude montre aussi que le microcrédit peut manquer sa cible : alors que 70% des prêts sont liés à la mobilité, c'est dans ce domaine qu'on obtient les moins bons résultats sur l'emploi. Le plafond de 3.000 euros ne semble pas approprié à l'achat d'une voiture par exemple.
Les résultats de l'enquête masquent par ailleurs une réalité géographique très contrastée. Les microcrédits personnels se retrouvent essentiellement dans l'Ouest : Bretagne, Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes concentrent la moitié d'entre eux. Or les collectivités ont plusieurs possibilités d'intervention. Elles peuvent par exemple abonder le FCS, même si pour l'heure aucune ne l'a fait. Et pour des raisons d'affichage, elles préfèrent souvent créer leur propre fonds de garantie. Il y a donc de ce côté-là des marges de progression.

Insertion sociale et accidents de la vie

Au fil du temps, le dispositif a été peaufiné. Les conditions d'accès sont mieux encadrées. Et la loi portant réforme du crédit à la consommation du 1er juillet 2010 ouvre de nouvelles perspectives. Les réseaux accompagnants ont obtenu que l'inscription au fichier des incidents de remboursements des crédits (FICP) ne constitue plus un motif de refus de prêt. Par ailleurs, les associations de microcrédit telles que l'Adie ou Creasol pourront désormais se financer directement auprès des épargnants et plus seulement auprès des banques. Par souci de transparence, ces dernières devront publier un bilan annuel de leurs actions de microcrédit. Enfin, le champ du microcrédit est officiellement étendu à des projets d'insertion sociale qui ne sont pas directement liés à un objectif professionnel (voir encadré ci-dessous) ou à des projets destinés à faire face à des "accidents de la vie" (divorce, décès, etc.). Dans ce dernier cas, le montant peut être porté à 12.000 euros.
Selon Sébastien Poidatz, de la Caisse des Dépôts, "on est encore très loin d'une industrie du microcrédit mais on peut considérer qu'on sort de l'expérimentation". Selon lui, "on commence à voir ce qu'est l'accompagnement amont, mais pour l'accompagnement aval, tout reste à faire". Sur cette question, l'économiste Georges Goukoviezoff, spécialiste des questions d’inclusion financière des particuliers, se montre assez réservé. "La pauvreté est multiforme, elle évolue constamment, le microcrédit doit rester un outil d'interpellation. Il ne faut pas perdre de vue que les gens doivent trouver des solutions pérennes ailleurs", avertit-il.
Alors faut-il passer à la vitesse supérieure ? A quel coût et pour quelle efficacité ? La Caisse des Dépôts, qui a décidé d'en savoir un peu plus, va mener une étude en 2011 pour apporter d'autres éléments quantitatifs et qualitatifs : profil des demandeurs, études de risques et impact budgétaire. Il sera alors temps d'évaluer les premiers résultats de la loi de 2010.

Michel Tendil, publié le 18 novembre 2010 par localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/artVeille/artVeille&c=artVeille&cid=1250260733288

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 10:13

En août 2008, Jean-François Moulin publiait avec Ayi Ayay et Christine Noël une tribune libre dans le quotidien économique Les Échos, dans laquelle ils décrétaient radicalement : « Le microcrédit, une solution dépassée » (09/09/2008).

Les auteurs, qui collaboraient à un programme de recherche au sein de la chaire de microfinance de l’école de management Audencia à Nantes (Loire Atlantique) mettaient en cause la priorité donnée à l'octroi de prêt comme mode d'intervention privilégié des institutions de microfinance. Ils proposaient une alternative : « abandonner progressivement le microcrédit pour les micro fonds propres. »

Dans un nouveau texte, inséré dans le même quotidien Les Échos (24/02/2010), Jean-François Moulin, en collaboration avec Christophe Villa modifie un peu son point de vue. Il explique « Pourquoi les banques françaises devraient se mettre à la microfinance. »

Les rédacteurs montrent que « le marché actuel du microcrédit professionnel, dans sa définition européenne, est très largement inférieur à son potentiel maximal ». Ils voient aussi au-delà d’autres marchés sous-exploités : microcrédit social, microassurance, microépargne et transferts d'argent des migrants.

Moulin et Villa suggèrent aux banques françaises d’occuper ces marchés, ce qui « permettrait d'empêcher l'arrivée de nouveaux concurrents potentiels, spécialisés dans la microfinance, mais qui pourraient très facilement venir empiéter sur les marchés bancaires commerciaux classiques. »

Les signataires de l’article voient dans l’accord signé entre la Fédération bancaire française et le réseau France active « un élargissement de la volonté des banques françaises de se donner les moyens d'intervenir le plus directement possible sur ce marché. »

    * Lire l’article de Jean-François Moulin et Christophe Villa  « Pourquoi les banques françaises devraient se mettre à la microfinance."

http://www.emploietcreation.info/article-microfinance-le-microcredit-pas-si-depasse-46374190.html

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 10:43
France Initiative renforce son action dans les territoires ruraux
 
Le développement rural est l’un des axes définis dans le projet stratégique 2007-2013 de France Initiative. La signature d’une convention, le 24 septembre, avec le Collectif Ville Campagne renforcera à l’avenir l’action du réseau sur ce thème.
 









Sylvie Le Calvez, présidente du Collectif Ville Campagne et Michel Pinton, vice-président de France Initiative, lors de la signature de la convention de partenariat.


Michel Pinton, vice-président de France Initiative, a signé une convention de partenariat avec le Collectif Ville Campagne (CVC) lors du conseil d’administration de ce dernier, le 24 septembre. Cette convention, qui vise à renforcer les liens entre les deux entités grâce à une meilleure connaissance et communication réciproques, est la concrétisation d’une ambition commune de développement territorial. Le partenariat repose sur des valeurs communes, parmi lesquelles : « le développement durable et local, la prise en compte de la dimension humaine d’un projet, la valorisation de l’initiative, des territoires ruraux et de leurs acteurs, le travail partenarial. » « La majorité des plateformes interviennent sur un territoire rural ; et c’est une thématique avec laquelle il faudra compter dans les années à venir », a déclaré Michel Pinton, vice-président de France Initiative.
Le Collectif Ville Campagne est une association nationale au service de ceux qui désirent s’installer à la campagne et des territoires ruraux qui souhaitent accueillir de nouvelles populations. Le CVC travaille de concert avec les pouvoirs publics (DIACT, ministère de l’Agriculture et ASP-ancien CNASEA-), avec l'appui de tout un réseau territorial et associatif, pour sensibiliser à cette nouvelle forme de migration qui pose des enjeux essentiels en termes d’aménagement du territoire et de développement local. Il a notamment coordonné la création de la Charte Nationale de l’accueil.
En juin 2009 à Limoges, comme tous les 2 ans ,le CVC a coorganisé avec la région Limousin et les autres partenaires  " Projets en Campagne", une foire aux projets, accuiellant candidats à l'installation, territoires d'accueil et organismes conseils, pour faciliter le  «vivre et travailler au vert ».
Les membres du conseil d’administration du CVC se sont montrés très intéressés par la présentation du réseau, par Michel Pinton et Sabine Hamot, ainsi que par l’explication de son modèle singulier. Les deux signataires s’engagent à s’inviter réciproquement à leurs temps forts (assemblée générale, séminaires, journées expert rural de France Initiative,…). Conséquence de cette convention pour le réseau : les plateformes vont être rapidement invitées à se mettre en contact avec les territoires identifiées par le Collectif Ville Campagne « pour envisager un partenariat local concernant les nouveaux actifs candidats à la création-reprise d’entreprises. »

En savoir plus :
http://www.installation-campagne.fr

(Odile Plan de BIPLAN fait partie de membres fondateurs du CVC, et est membre du CA)
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 10:33
Microcrédit en ligne : Adie Connect

L’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) lance en avril 2009, Adie Connect, qui se veut le premier site de microcrédit en ligne, du moins en France.

Maria Nowak, présidente de l'association, veut, grâce à ce nouvel outil, apporter un coup de pouce aux personnes issues de milieux modestes et tentées par l'entrepreneuriat.

Pour Maria Nowak, « on ne va résoudre la crise sans le travail. Les petites entreprises contribuent au développement local. En les additionnant toutes, elles ont un impact significatif. La pire des choses serait de ne pas soutenir l'économie réelle » (BusinessBondyBlog).

Le site Adie Connect devrait comprendre un accès en ligne à du microcrédit, de l’accompagnement et un espace communautaire pour des entrepreneurs. Il s’adresse en particulier à des personnes qui choisissent le statut d’autoentrepreneur.

  Voir le site : Adie Connect : http://www.adieconnect.fr/

publié par Benoit Willot  le samedi 4 avril 2009 sur son blog : http://www.emploietcreation.info/article-29791264.html

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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 09:55
France initiative s'exporte dans les pays en développement

France initiative souhaite exporter son modèle de soutien à la création d'entreprise aux pays en développement ou émergents. Le réseau, qui comprend déjà 240 plateformes à travers la France, estime que son système de prêts d'honneur est particulièrement adapté à ces pays pour leurs besoins en micro-finance. "Le micro-crédit traditionnel, d'origine anglo-saxonne, cherche plutôt à apporter un soutien à des personnes en grande précarité pour développer des activités de survie économique. De notre côté, l'objectif est de développer des activités durables à partir de structures pérennes pouvant entrer dans le jeu normal de l'économie marchande", a expliqué Bernard Brunhes, le président de France initiative, lors d'un séminaire sur le soutien au développement par la création d'entreprise, mardi 8 janvier. Le "prêt d'honneur" est un prêt à la personne à taux zéro et sans garantie personnelle, suscitant ensuite un effet de levier vis-à-vis des établissements bancaires.
Sachant que la moitié de ses ressources proviennent des collectivités, le réseau France initiative entend ainsi appuyer des projets de coopération internationale. Un "marché" en plein essor : une collectivité sur dix est aujourd'hui impliquée dans au moins un programme de coopération, soit environ 6.000 projets dans 120 pays ! Longtemps cantonnée à l'action sociale et solidaire (constructions d'écoles, accès à l'eau, etc.) ou à l'appui institutionnel, la coopération décentralisée prend un virage de plus en plus marqué vers l'économie. Les collectivités françaises, souvent jalouses des prérogatives de leurs voisines européennes, disposent dans ce domaine de possibilités nouvelles. Il y a un an, elles se sont vu reconnaître par la loi Thiollière du 25 janvier 2007 une compétence d'attribution en matière de coopération décentralisée. En d'autres termes, elles peuvent conclure des conventions directement avec des autorités locales étrangères et même des Etats pour mener des actions de coopération ou d'aide au développement. En cas d'urgence, elles peuvent même financer des actions à caractère humanitaire. Selon Antoine Joly, délégué pour l'Action extérieure des collectivités locales (DAECL), "les collectivités françaises disposent du cadre juridique le plus libéral au monde". La Basse-Normandie a ainsi passé un accord avec la Macédoine, alors que les Pays-de-la-Loire se sont rapprochés du Burundi.
En ayant permis la création de 26.400 emplois en France l'an dernier, la formule de France initiative a de quoi faire des émules. L'emploi est d'ailleurs l'un des enjeux majeurs des pays en développement qui doivent faire face à un afflux continue de jeunes dans les grandes villes, alors que 50% de la population africaine a moins de vingt ans ! En 2007, le Maroc est le premier pays à s'être doté d'une plateforme, avec l'appui de France initiative. Dénommée Souss massa drâa initiative, elle a pris ses quartiers à Agadir. D'autres projets sont à l'étude au Maroc, au Burkina Faso, au Liban, en Roumanie...

Michel Ten, publié le publié le 08 janvier 2008 dans Localtis, rubrique Coopération décentralisée
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 10:40
Passage de relais au réseau européen de la microfinance

Le réseau européen de la microfinance (REM) a été créé en avril 2003 par l’Association pour le droit à l'initiative économique membres en France (Adie), la nef (new economics foundation) au Royaume Uni et Evers&Jung en Allemagne.
Le REM a le statut d'association sans but lucratif, enregistrée à Paris. Le réseau compte fin 2008, 64 membres répartis dans 21 pays européens, aussi bien des institutions spécialisées que des banques ou des cabinets d’études. Principalement concentré sur l’Europe occidentale, il compte cependant des membres en Russie, Norvège, Bosnie, Croatie et Suisse en plus de 16 pays de l’Union Européenne.
En France, à côté de l’Adie, sont présents Afile 77 (affilié de l’Adie et de France active dans la Seine et Marne), ainsi que le Crédit coopératif, du groupe Banques populaires.
L'objectif du REM est de promouvoir la microfinance dans l’Union Européenne en tant qu’outil de lutte contre le chômage et l’exclusion sociale par le biais de la création de microentreprises.

L'assemblée générale du réseau, tenue le 9 septembre 2008 à Nice (France), a été l’occasion d’un passage de témoin. La présidente fondatrice, Maria Nowak, présidente de l’Adie, quitte le bureau. Klaas Molenaar, fondateur de FACET BV aux Pays-Bas en 1990, la remplace. FACET BV est une agence de conseil et pour le financement des PME. Klaas Molenaar est également à l’origine de la Fondation SEON, spécialisée dans la création d’entreprise et l’entreprenariat des PME et de la Fondation IntEnt qui facilite la création d’entreprises par les entrepreneurs immigrés résidants aux Pays-Bas dans leur pays d'origine.
Le conseil du REM comprend désormais un belge, deux espagnols, un suèdois, un roumain et un britannique.
La rencontre de Nice avait été également l’occasion pour Danuta Hübner, la commissaire européenne en charge de la politique régionale, de lancer l’initiative Jasmine pour développer les institutions de microcrédits en Europe. La Commission Européenne et la Banque européenne d'investissement (BEI) veulent lancer une « action commune pour soutenir les institutions de microfinance en Europe » avec Jasmine (Joint Action to Support Micro-finance institutions in Europe).

L’initiative prévoit d’une part de fournir une assistance technique et de financer les opérations des institutions non-bancaires « les plus prometteuses » afin qu'elles puissent accorder davantage de prêts à des porteurs de projets. Jasmine associe plusieurs institutions de l’Union Européenne (Commission, BEI, Parlement) ainsi que des banques publiques et privées, le réseau EUROFI (groupe de réflexion dédié aux services financiers et bancaires européens) et des donateurs. Le projet débute au début de l’année 2009 par une phase pilote de trois ans. Le capital de départ de l'ensemble du projet est d'environ 50 millions d’euros.
Jasmine intervient en complément de l'initiative Jeremie lancée en 2006, qui permet de financer les petites et moyennes entreprises.
Selon des estimations reposant sur des données d’Eurostat, la demande potentielle de microcrédits dans l’Union Européenne serait de 700 000 nouveaux prêts représentant un montant d’environ 6,3 milliards d’euros.

Klaus Molenaar

par Benoit Willot, publié dans dans le blog création et emploi Samedi 20 décembre 2008
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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 11:31

L'APCE et eBay s'unissent pour développer l'entrepreneuriat en ligne
grâce au nouveau statut de l'auto-entrepreneur

Paris, le 26 juin 2008 -  En présence d'Eric Besson, secrétaire d'Etat chargé de la Prospective et du Développement de l'Economie Numérique et d'Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme et des Services, l'Agence Pour la Création d'Entreprises et eBay ont signé une convention de partenariat qui vise à accroître la diffusion d'information auprès des entrepreneurs et des internautes en valorisant les apports du nouveau statut d'auto-entrepreneur prévu dans le projet de Loi de modernisation de l'économie en cours de discussion au Parlement.

eBay confirme par ce partenariat le rôle qu'il entend jouer en faveur des entrepreneurs. Son site marchand compte aujourd'hui en France 35 000 entreprises commerciales enregistrées qui bénéficient d'une zone de chalandise mondiale de 278 millions d'utilisateurs, dont 12 millions en France. Par ce rapprochement, eBay veut faciliter à ses clients l'accès aux informations, conseils et services visant la création d'entreprise et entend faire bénéficier les internautes de l'expertise reconnue de l'APCE.

L'APCE est chargée de favoriser la diffusion de l'esprit d'entreprise et le développement des entreprises nouvelles. Pour ce faire, elle recherche et développe de nouveaux produits et services (publications, internet : www.apce.com...) à destination des créateurs. Grâce à l'audience d'eBay, ce partenariat est pour elle l'occasion de diffuser encore plus largement les méthodologies qu'elle élabore à destination des porteurs de projet.

Contacts presse
APCE -
Press et Vous - Sandrine Ferro - 01 44 37 00 19 - sandrine.ferro@press-et-vous.fr


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