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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 09:22
Pour attirer les jeunes médecins, une communauté de communes rurale mise sur Païs -Centre-41

Païs, plateforme alternative d’initiative en santé, a été expérimentée pendant trois ans dans la commune de Saint-Georges-sur-Cher, située entre Tours et Blois, pour faciliter l’organisation des soins de proximité. Face au succès de l’expérience, ce projet appuyé par l’agence régionale de santé (ARS), la CPAM et des mutuelles est élargi à tout le territoire de la communauté de communes du Cher à la Loire depuis l’automne 2012.

Initié par le centre hospitalier de Blois et mis en œuvre depuis 2009 par les quatre médecins de la commune Saint-Georges-sur-Cher (2.500 habitants), ce projet Païs a bénéficié durant les trois premières années de test, octobre 2009 à octobre 2012, d’un financement associant partenaires institutionnels et privés.

Retour sur l’histoire de ce projet

"Certes l’installation de jeunes médecins dont les familles vivent à Tours est facilitée par l’autoroute A85, mais c’est surtout le résultat de Païs : la preuve, ils étaient quatre médecins en 2009, ils sont sept aujourd’hui !", indique Jean Lhotse, maire de Saint-Georges-sur-Cher. Cette commune rurale située à 40 km de Tours et de Blois bénéficie d’une croissance démographique importante. En 2009, les quatre médecins y exerçant construisaient leur cabinet médical et cherchaient à s’organiser au mieux. Ils ont entendu parler de Païs et ont décidé d’adhérer à cette plateforme qui propose une organisation mutualisée pour soigner sur place les petites urgences et désengorger l’hôpital. Concrètement le principe du dispositif repose sur l’engagement d’un petit groupe de médecins à assurer des astreintes par rotation pour gérer les imprévus. En contrepartie des services et des aides facilitent l’exercice de leur métier : aide au recrutement et la formation d’une secrétaire à l’informatisation pour la mutualisation des dossiers médicaux. "Depuis que les médecins ont adhéré à ce dispositif, les dossiers médicaux sont mutualisés, ce qui est rare en milieu rural. Un temps perturbés dans leurs habitudes, les clients ont vite compris l’intérêt du dispositif. Par ailleurs, en plus de faciliter la prise en charge des petites urgences, ce système libère du temps pour la vie personnelle des médecins, ce qu’apprécient notamment les plus jeunes", précise l’élu.

La pérennité financière assurée grâce à un élargissement à l’échelle communautaire

Le dispositif a convaincu le maire qui a décidé de soutenir cette organisation mutualisée des médecins. La commune a vendu au cabinet médical un terrain pour qu’ils y construisent leur nouveau cabinet, puis a investi dans la voirie et les parkings pour y faciliter l’accès. "J’étais inquiet de la pérennisation du système puisque les financements de l’expérimentation, en particulier ceux de l’ARS devaient s’arrêter au terme des trois premières années, indique l’élu. Or entre 2009 et 2012, trois nouveaux médecins se sont joints au cabinet, et à sept, ils couvrent aujourd’hui plus de la moitié des habitants de la communauté de communes. C’est pourquoi, un financement communautaire semblait naturel." D’autant que quatre médecins d’autres communes du territoire ont désormais rejoint le dispositif Païs.

Une convention entre le centre hospitalier de Blois et la communauté de communes

Dans une convention signée en mai 2012 avec le centre hospitalier de Blois, la communauté de communes du Cher à la Loire (9 communes, 13.400 habitants) s’engage à verser 80.000 euros par an pour contribuer au dispositif Pais. Cette enveloppe finance l’aide au secrétariat de 430 euros par médecin et par mois auprès des 11 médecins du territoire, ainsi que l’indemnisation de la journée d’astreinte. "Pour intégrer davantage de médecins et couvrir tout le territoire, nous avons dû passer l’indemnité d’astreinte de 100 à 50 euros, précise Jean Lhoste. Cela permet, dans les contraintes du budget prévu, d’indemniser davantage de médecins et de réduire pour chacun, le nombre de jour d’astreinte." Car la réduction de ces contraintes est l’une des conditions pour attirer les jeunes médecins en milieu rural. Au-delà, c’est une vraie la dynamique de santé qui a été enclenchée par le dispositif Païs qui mobilise d’autres professionnels du secteur (voir encadré).

Cécile Perrin pour la rubrique Expériences des sites www.mairieconseils.net et www.localtis.info

Dynamique de santé en milieu rural
Depuis 2009, le cabinet médical de Saint-Georges-sur-Cher comprend également deux infirmières. Parallèlement, la pharmacie du village a déménagé auprès du cabinet médical et multiplié son chiffre d’affaires. Le tout créant un pôle privé de santé soutenu par la commune. "A proximité, la commune a réservé quatre lots à des professionnels de santé, équipés de fourreaux susceptibles d’accueillir un réseau Intranet, afin de rendre possible un secrétariat commun, détaille le maire. D’ailleurs, un opticien doit s’installer en 2013 et nous avons créé 50 places de parking qui sont mutualisées. Nous rêvons qu’un jour un diabétologue et un cardiologue viennent une fois par mois." De plus, les médecins adhérant à Païs participent à des actions de formation du personnel des deux maisons de retraite du terr
itoire.

Contacts

Communauté de communes du Cher à la Loire

38 rue des Bois, 41401 Montrichard
tél. : 02 54 75 73 20, cc-cher-loire@wanadoo.fr
Nombre de communes : 9 ; Nombre d'habitants : 13 400
Nom de la commune la plus peuplée : Montrichard (3 500 hab.)

  • Marinier Jean-François : Président

Commune de Saint-Georges-sur-Cher

15 rue de Verdun : 41400 Saint-Georges-sur-Cher
tél. : 02.54.32.30.19 ; mairie.st.georges41@wanadoo.fr
Nombre d'habitants : 2 500

  • Lhoste Jean ; Maire

http://www.mairieconseils.net/cs/ContentServer?pagename=Mairie-conseils/MCExperience/Experience&cid=1250265229894

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 09:37

"Objectif emploi-formation" :

pour les décrocheurs qui souhaitent s'accrocher

Dans la tourmente de la refondation de l'école, le ministre de l'Education nationale s'attaque à un autre chantier colossal : le décrochage scolaire. En Conseil des ministres, ce 5 décembre, Vincent Peillon a présenté une communication relative à la mobilisation du gouvernement, aux côtés des régions et des partenaires sociaux, contre le décrochage scolaire, ainsi qu'à l'action en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes.  Présenté la veille par le ministre lors d'un séminaire national à l'Ecole supérieure nationale de chimie à Paris,  le tout nouveau dispositif-réseau piloté par l'Education nationale destiné à raccrocher les décrocheurs se nomme Objectif emploi-formation...

    Du sur-mesure

Derrière ce dispositif-réseau, lancé dans la foulée, c'est un parcours personnalisé de retour en formation qui sera proposé à chaque jeune sorti de l'école sans diplôme. 
Identifié selon une liste (issue du croisement de plusieurs bases de données provenant des CFA, de l'Education nationale, des missions locales...), le jeune décrocheur âgé de 16 ans et plus sera contacté, dès ce mois de décembre, par l'une des 360 plateformes d'appui et de suivi  existantes (installées par le précédent gouvernement, lire notre article ci-contre du 19 janvier 2011), afin de planifier un rendez-vous.  Suivront un entretien personnalisé (pour identifier les besoins et souhaits du jeune) et une évaluation de son niveau scolaire, le tout orchestré par le réseau  "Objectif formation-emploi"*. Un parcours de retour en formation,  au sein d'un établissement scolaire classique ou d'une structure dédiée aux jeunes décrocheurs - sous la forme d'un apprentissage en alternance, d'une formation continue, de l'insertion dans un micro-lycée, d'une mission-formation de service civique... - lui sera proposé dans le cadre d'un contrat "objectif formation emploi", qu'il signera (ou sa famille s'il est mineur). 
Tout au long du parcours de formation, un tuteur sera nommé et accompagnera le jeune dans son cursus, dont la finalité est une insertion dans la vie professionnelle.

     20.000 jeunes raccrochés à fin 2013

François Hollande s'était engagé à diviser par deux le nombre de décrocheurs d'ici à la fin de son quinquennat. Ce dispositif destiné à endiguer le décrochage scolaire (140.000 élèves quittent l'école chaque année sans aucun diplôme ou tout au plus un brevet des collèges) doit pouvoir offrir une formation à 20.000 jeunes décrocheurs d'ici fin 2013, selon Vincent Peillon.
"Il faut maintenant raccrocher ces jeunes en leur offrant une formation grâce à une mobilisation générale", a annoncé le ministre qui a remercié, lors de la présentation de son plan de lutte ce 4 décembre, les acteurs impliqués, notamment l'Agence du service civique (qui permet d'allier projet de formation et intérêt général) et l'Onisep (pour son site internet de géolocalisation qui conduira le décrocheur jusqu'aux offres de formation dans sa zone géographique, et son tchat internet interactif qui permet de véritables échanges avec des conseillers) ."Car les gens ne savent pas ce qui est offert aujourd'hui, y compris dans le système éducatif", avait poursuivi Vincent Peillon.

     415.800 employeurs potentiels

Le ministre souhaite accroître le nombre de jeunes qualifiés dans des secteurs où les entreprises recrutent et ainsi leur donner un avenir professionnel. Justement, les employeurs des secteurs de l'industrie et de la construction avaient fait part de leur difficulté à recruter lors d'une enquête conduite en 2012 par Pôle Emploi. Parallèlement, 17,7% des entreprises de l'industrie manufacturière, extractive et de gestion des déchets, de l'industrie agroalimentaire, de commerce ou encore les services à la personne envisagent de procéder à des recrutements, soit 415.800 employeurs potentiels. 
A plusieurs reprises, Vincent Peillon a rappelé l'importance des entreprises dans cette lutte contre le décrochage. "Nos collectivités locales investissent 25% de la dépense d'éducation, l'Etat (investit) considérablement, les familles de plus en plus. Ce qui manque à l'appel, ce sont les entreprises, pour développer la formation en alternance", a-t-il déclaré, le 4 décembre, sur RTL.  "Il faut qu'on ajuste mieux les formations de l'Education nationale avec les métiers", estime-t-il, "600.000 places dans les entreprises ne trouvent pas de jeunes".
A ceux qui se demandent combien tout cela va coûter, le ministre a pris les devants : "Nous n'avons pas besoin d'argent. On le fait avec les moyens de l'Education nationale, la mobilisation des régions et les partenaires sociaux." 
Priorité nationale mais aussi priorité européenne, car la lutte contre le décrochage scolaire s'inscrit dans la stratégie Europe 2020. La Commission européenne préconise de ramener à la fin de la décennie 2010-2020 le taux d'abandon scolaire moyen dans l'Union en dessous de la barre des 10% (contre 14,4% pour l'ensemble des pays en 2011, et de 12% pour la France). 
Comme il vaut mieux prévenir que guérir et travailler en amont qu'en aval, il est à espérer que l'actuelle réforme de l'éducation  menée par Vincent Peillon prendra en considération l'un des indices précurseurs du décrochage scolaire, à savoir l'absentéisme. 

Sandrine ToussaintPublié le mercredi 5 décembre 2012 par localtis

*Le réseau Objectif emploi-formation mobilise, aux côtés des plateformes de suivi, l'ensemble des acteurs concernés amenés à intervenir (responsables académiques, chefs d'établissements, personnels des missions générales...) pour les faire travailler en synergie.

 

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250264548508

 

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 09:44

Formation professionnelle : les PME veulent combler leur retard

Seulement 45% des PME recourent à la formation professionnelle, contre 100% des grandes entreprises. La CGPME veut réduire l'écart.

Selon Jean-François Roubaud, le patron de la CGPME, "l'accès à la formation dans les PME a connu une légère amélioration depuis dix ans mais reste en-deçà de celui des grandes entreprises". Le nombre de PME qui recourent à la formation a connu une augmentation significative ces dernières années, même si elles restent minoritaires à 45%. Mais cette proportion diminue avec la taille de l'entreprise : alors que le taux est proche des 100% pour les grandes entreprises, il est de 86% pour les PME de 50 à 250 salariés et tombe à 39% pour celles de 10 à 20 salariés. Pour y remédier et inciter les PME à s'impliquer davantage, la CGPME a lancé une campagne lundi intitulée "Avec la formation professionnelle, les PME ciblent l'emploi" qui va durer jusqu'au 21 décembre. Un site internet lui est dédié. Pour cette campagne, la confédération a eu recours au champion olympique de tir à l'arc Sébastien Flute, qui a créé sa propre société de matériel de tir.
Selon la CGPME, la formation est un enjeu de compétitivité et d'employabilité, alors que les PME représentent plus de la moitié des salariés en France (53,2%). "Si les PME s'avèrent être les entreprises les plus génératrices d'emploi en France, elles sont néanmoins en position moins favorable sur les thèmes de l'accès à la formation professionnelle, la part des seniors dans l'emploi et le taux d'accès à l'emploi pour les demandeurs d'emploi", souligne-t-elle, dans un communiqué. Elles représentent 2,3 millions des 2,8 millions d'emplois créés en France ces 20 dernières années. Malgré la crise, elles ont de nouveau été créatrices d'emplois en 2011. Or la CGPME constate "une faible adéquation entre spécialité de formation et emploi exercé", les moins diplômés étant encore moins bien lotis.
 Elle rappelle pourtant que les PME disposent des mêmes dispositifs de formation que les grandes entreprises : contrat de professionnalisation, validation des acquis de l'expérience, congés individuel de formation, préparation opérationnelle à l'emploi (POE)... Cette dernière, créée par la réforme de la formation de 2009 sur proposition de la CGPME, permet à un candidat présélectionné de suivre une formation adaptée à son futur emploi. Elle connaît déjà un vif succès avec 10.839 bénéficiaires la première année. "En avril 2012, en moyenne 84,4% des demandeurs d'emploi ayant effectué une POE individuelle ont été embauchés", se félicite la CGPME.
 

M.T. Publié le mardi 4 décembre 2012 par localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250264547771

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 09:59
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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 10:08

L'organisme collecteur a expérimenté une nouvelle forme de contrat de professionnalisation, Prodiat, destiné aux TPE et PME avec un accompagnement sur-mesure. 1.600 contrats de ce type ont déjà été signés, avec moins d'heures de formation et un coût réduit. Opcalia y voit les prémices du futur contrat de génération que le gouvernement souhaite mettre en place.

Un contrat de professionnalisation incluant un accompagnement sur-mesure et la formation des tuteurs, spécifiquement orienté vers les très petites entreprises (TPE) et les PME. C'est ce que propose Opcalia, le deuxième collecteur français au titre de la formation professionnelle continue, à travers son contrat de professionnalisation Prodiat, développé depuis 2007. Le contrat a d'abord été mis en place à titre expérimental en région Nord-Pas-de-Calais. Il a par la suite été étendu à l'ensemble du réseau Opcalia. Objectif : aider les plus petites entreprises, qui ne disposent pas souvent de ressources humaines suffisantes, à définir leurs besoins en matière de compétences (construction de référentiels de compétences), à former les tuteurs qui vont suivre les bénéficiaires des contrats de professionnalisation et les aider à évaluer le dispositif.
Le contrat Prodiat prévoit aussi la prise en charge de l'intégralité des formalités administratives. Un point important pour des entreprises qui n'ont pas les moyens ni le temps de se consacrer à ce domaine. Le dispositif repose sur la mise en place d'un "service externe de formation externe structuré" par l'intermédiaire d'un organisme de formation architecte, un "OF architecte". "Le consultant externe aide l'entreprise à accompagner les bénéficiaires des contrats, à définir le périmètre de compétences attendu et à définir ses priorités, a expliqué Olivier Marty, directeur d'Opcalia Nord-Pas-de-Calais, à l'occasion de la présentation de ce contrat à la presse, le 7 juin 2012. Les grandes entreprises ont des services internes pour cela, nous nous avons inventé le service externe de formation externe structuré !" 1.000 contrats ont déjà été signés en 2011 et 600 nouveaux ont déjà été enregistrés au cours des quatre premiers mois de 2012. L'objectif d'Opcalia est d'atteindre 4.500 contrats Prodiat d'ici à 2013.

    5% de rupture seulement

A l'heure actuelle, 860 entreprises ont été ainsi accompagnées. Les premiers retours font apparaître de nombreux avantages par rapport à un contrat de professionnalisation : le taux de rupture est de 5% contre 10% pour les contrats classiques. Ils donnent lieu à quatre fois plus de contrat à durée indéterminée (56% contre 14% pour les contrats classiques). Ils permettent même une meilleure intégration des seniors. Les contrats Prodiat profitent ainsi à 11% des plus de 45 ans, contre 3% pour les contrats classiques. "C'est possible, ça marche, s'est félicité Yves Hinnekint, le directeur général d'Opcalia. Quand on met le paquet pédagogiquement et en matière d'accompagnement, on peut voir les progrès."
Côté fonctionnement, le système permet de diminuer largement le nombre d'heures de formation : en moyenne 320 heures de formation contre 646 pour un contrat de professionnalisation classique. Un meilleur ciblage des formations, et la définition précise des compétences nécessaires expliquent cette différence de durée de formation. "Prodiat est plus ciblé comme pour la formation continue, donc plus efficace", précise Olivier Marty. Le moindre coût du contrat n'est pas négligeable : 5.800 euros pour Prodiat pour un maximum de 500 heures de formation, contre 6.300 euros pour un contrat de professionnalisation classique. De nombreux avantages qui poussent les responsables d'Opcalia à faire la publicité de leur contrat. "Il peut tout à fait s'inscrire dans le contrat de génération que le gouvernement souhaite mettre en place, a affirmé Yves Hinnekint. On est déjà dans les starting-blocks pour faire des propositions."

Emilie Zapalski, publié le vendredi 8 juin 2012 par localtis


L'Anaf propose la création d'un "contrat de génération en alternance"
L'Association nationale des apprentis de France (Anaf) met en avant l'idée d'un contrat de génération en alternance, dans un communiqué diffusé le 7 juin 2012. Ce contrat est une réponse au contrat de génération que le gouvernement souhaite mettre en place. Il permettrait d'éviter de toucher au budget de l'alternance. Le contrat de génération en alternance se baserait sur le même principe que le contrat de génération classique mais il donnerait aux jeunes la possibilité de poursuivre parallèlement leurs études. "Ce nouveau dispositif assurerait aux jeunes embauchés en CDI une formation pratique de qualité avec un tuteur et un maintien de l'emploi des seniors", détaille le communiqué. Par cette proposition, l'Anaf souhaite aussi se positionner aussi en tant qu'interlocuteur du gouvernement pour la conférence sociale qui doit être organisée les 9 et 10 juillet prochains.
E.Z.


http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250263808477&cid=1250263800200
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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 10:13

Les affectations de postes dans le primaire se feront en priorité dans "une dizaine de départements, des territoires ruraux qui sont aujourd'hui en difficulté, des élèves qui sont eux-mêmes en difficulté et qui ont besoin d'être accompagnés", a déclaré Vincent Peillon, le 30 mai. "Le primaire, c'est là où tout se joue. C'est au début de la scolarité : la grande section, le CP, le CE1. C'est là qu'on va mettre 1.000 postes", a précisé le ministre de l'Education nationale sur TF1, rappelant, comme lors de sa visite dans une école de Seine-et-Marne (lire notre article du 22 mai), que le primaire était "la priorité du président de la République". Créer 1.000 postes de professeurs dans le primaire dès septembre, "c'est le début d'un redressement, c'est presque une mesure de réparation", a-t-il estimé. Vincent Peillon a également déclaré que "77.000 postes" avaient été supprimés depuis 2007 dans l'Education nationale et que 14.000 nouvelles suppressions de postes étaient prévues à la prochaine rentrée.

Catherine Ficat, Publié le jeudi 31 mai 2012 par localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250263766418

 

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 09:45

L'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) et Pôle emploi ont signé le 23 mai 2012 une convention de partenariat pour favoriser l'accès à la formation des demandeurs d'emploi. Dans le cadre de cette convention, d'une durée de trois ans, un travail collaboratif entre les conseillers de Pôle emploi et les chargés de recrutement de l'Afpa est prévu, en partant du besoin de développement des compétences du demandeur d'emploi et en fonction des financements disponibles. Des outils de pilotage devraient aussi être mis en place pour suivre la prescription et l'inscription du candidat en formation.
Les deux partenaires vont aussi travailler sur des actions communes pour promouvoir l'accès à la qualification par la formation, comme des "job dating", la promotion de la validation des acquis de l'expérience, ou encore la présentation des services annexes à la formation (logement, santé, montage de dossiers de rémunération, etc.). Pôle emploi et l'Afpa vont enfin chercher à adapter leur offre de formation aux demandeurs d'emploi mais aussi aux territoires et cela, quelles que soient les modalités de financement des formations et les opérateurs (conseils régionaux, Pôle emploi, organismes paritaires collecteurs agréés - OPCA…).
A l'heure actuelle, 10% seulement des chômeurs bénéficient d'une formation chaque année. 

Emilie Zapalski, publié le jeudi 24 mai 2012 par localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250263744170&cid=1250263742292

 

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 09:23

 


 

Une Nième proposition de réforme de la formation professionnelle avait été demandée à Gérard Larcher, sénateur, ancien ministre du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle. Il a remis son rapport, début avril. Cela invite surtout à se pencher sur l’état de la formation professionnelle aujourd’hui.

 

Quelques flashs sur l’état de la formation aujourd’hui, par " clés du Social"

 

    La formation professionnelle reste un panorama toujours aussi complexe.

- Elle représente 31 milliards d’euros, avec plusieurs financeurs, pour les différents publics :

- Les entreprises, qui financent la formation des salariés pour 13 milliards d’euros, par le plan de formation pour les besoins de l’entreprise en compétences, le maintien de l’employabilité des salariés, par le biais du CIF pour les choix individuels, et par l’alternance pour les contrats d’apprentissage, et de professionnalisation des jeunes et des adultes.

- Les régions, qui ont la responsabilité et financent la formation de jeunes sans emploi sortis du système scolaire sans qualification et de demandeurs d’emploi, pour 4,5 milliards.

- L’État, qui finance pour 3 milliards la formation continue de ses agents et pour 5 milliards l’apprentissage des jeunes (exonérations), l’insertion des jeunes en difficulté (missions locales et PAIO), quelques pans de la formation des demandeurs d’emploi, et la formation continue dans l’enseignement supérieur pour les salariés.

- L’UNEDIC et Pôle emploi qui financent la formation des demandeurs d’emploi indemnisés (1,5 milliard).

- Sont aussi financeurs les autres collectivités territoriales (2,5 milliards pour leurs agents), les autres administrations (0,2 milliard).

- Les individus, enfin, quand ils décident et financent seuls une formation qu’ils souhaitent suivre (1,1 milliard).

Ainsi on trouve de multiples financeurs, agissant chacun sur plusieurs publics, des financements croisés, et de nombreux opérateurs : c’est de plus en plus un enchevêtrement ! Donc un ensemble que peu de salariés maîtrisent, savent utiliser, en dehors du réseau des professionnels.

      L’accès à la formation est toujours très inégal

selon la catégorie professionnelle. Les ingénieurs et cadres ont un taux d’accès moyen de 58,6 % quand ce taux s’établit à 36 % pour les ouvriers. De même, la taille de l’entreprise, et dans une moindre mesure le sexe, interviennent très fortement : 63,4 % des hommes et 58,9 % des femmes travaillant dans une grande entreprise de 2000 salariés et plus ont accédé à une formation en 2009. Ils ne sont que 15,6 % pour les hommes et 18,4 % pour les femmes dans les entreprises de 10 à 19 salariés.

   Un faible accès à la formation pour les demandeurs d’emploi.

En 2010, 600 000 demandeurs d’emploi ont suivi une formation (+ 15 % par rapport à 2009), soit environ 9 % des demandeurs d’emploi : un nombre identique à 2007, alors que le chômage a beaucoup cru ! Les femmes représentent la moitié des formés, les jeunes 43 %, les 26-45 ans 42 %, les plus de 45 ans 15 %. Les 680 000 stages ont été financés à 57 % par les régions, dont la moitié pour des jeunes en insertion, à 17 % par Pôle emploi, à 13 % par l’État, le reste étant financé par les stagiaires (6 %), l’ AGEFIPH, les OPCA, OPACIF et autres collectivités. Ces formations ont duré en moyenne 4,7 mois. Et 91 % des stagiaires étaient rémunérés pendant leur formation par Pôle emploi, les Régions ou l’État). Donc une proportion faible.

D’autre part, la politique d’achat de formations de Pôle emploi est évaluée par l’Inspection générale des affaires sociales comme insuffisamment efficace par sa rigidité, avec des commandes ne reposant quelque fois sur aucun besoin, des formations trop hétérogènes et un outillage de prescription trop artisanal.

      Une conception assez traditionnelle de la formation.

Une enquête (Observatoire Cegos) sur la formation professionnelle dans 6 pays européens (Allemagne, Espagne France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni) montre que si les Français sont assez satisfaits des formations suivies, ils en attendent moins que dans les autres pays en termes d’évolution professionnelle. Elle révèle aussi que la France est le pays où les formations gardent le plus le modèle traditionnel de la formation en groupe présentiel et utilisent le moins l’accompagnement, le tutorat, le coaching, la formation à distance et les formules mixtes.

- Un développement limité du DIF

En 2010, seuls 6,5 % (5 % en 2007, 6 % en 2009) des salariés ont utilisé leur DIF, avec une durée moyenne de 23 heures, à 80 % pendant le temps de travail. Comme les heures de DIF peuvent se cumuler sur 6 ans, en fait seulement 3 % du stock d’heures (de 500 millions d’heures) a été consommé. Là aussi, une proportion faible, mais en léger progrès.

- Le fonctionnement de la formation professionnelle reste toujours trop piloté par l’offre.

Issue de 15 500 organismes de toute nature, de toute taille, privé lucratif ou non lucratif, public ou parapublic, l’offre est fragmentée, de qualité variable, parfois inadaptée à la demande et pas assez innovante en termes pédagogiques, ainsi que le souligne l’avis du CESE (conseil économique, social et environnemental) de décembre 2011.

On a ainsi une énorme dépense collective, qui est pourtant loin de répondre à tous les besoins des personnes et des entreprises. On peut donc poser légitimement la question de l’efficacité de la dépense, de la recherche de sa meilleure optimisation et d’une meilleure réponse aux enjeux actuels, …afin de donner une réalité plus concrète à l’objectif, si souvent affirmé, de formation tout au long de la vie.

     Les grands enjeux d’une réforme de la formation professionnelle

On peut déterminer 4 objectifs prioritaires à la formation professionnelle:

- Les besoins en compétences des entreprises et administrations pour assurer leurs activités de production ou de services, l’innovation, leur développement, la mission des services publics.

- Les besoins des salariés pour assurer leur employabilité, et aussi pour progresser en qualification : l’accord national interprofessionnel de janvier 2009 n’affirme-t-il pas le droit pour tout salarié de progresser d’au moins un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle !

- La (re)qualification et la (ré)insertion professionnelle des demandeurs d’emploi, jeunes et adultes.

- Une gouvernance claire et efficace de l’ensemble. Or les éléments de bilan montrent qu’on est loin de remplir ces objectifs : la plupart des demandeurs d’emploi attendent au moins 6 mois avant qu’on leur propose une formation, le budget formation dans les entreprises s’est réduit au cours des années 2000, et si un nombre important des salariés va en formation dans l’année (42 %), ces formations sont de plus en plus courtes et sont loin d’apporter une consolidation et un développement suffisants des compétences, des capacités de progression professionnelle et d’innovation. Enfin, les PME versent aux OPCA des ressources dont une part est utilisée par les grandes entreprises, qui font davantage de formation que les premières.

Pourtant, depuis les années 2000, les rapports sur ces questions ont été multipliés et jusqu’ici, ils s’empilent. Le rapport Larcher est le dernier en date. Qu’en restera-t-il ? Le nouveau pouvoir se saisira-t-il de cette question, ou laissera-t-il le temps d’évaluer la mise en œuvre de la loi de 2009 et aux partenaires sociaux de procéder au bilan de leur accord de janvier 2009 prévu 5 ans après, soit début 2014 ?

mis en ligne au 10/05/2012 par Clés du social

http://clesdusocial.com/france/fr07-formation/la-formation-professionnelle-un-nouveau-rapport.htm

 

 

 

 

 

 

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 09:39

CAP : le certificat d'aptitude professionnelle fête ses cent ans   Le certificat d’aptitude professionnelle, le CAP, a cent ans. Occasion de faire le point sur le plus ancien diplôme de l’enseignement professionnel.  

Créé par deux lois successives en 1911 et 1919, le CAP (certificat d’aptitude professionnelle) est le plus ancien diplôme de l’enseignement professionnel. Classé au niveau V, il est le premier niveau de professionnalisation comme ouvrier ou employé qualifié : son détenteur possède un métier.

Longtemps considéré comme le diplôme de « l’excellence ouvrière », le CAP a peu à peu été concurrencé par l’arrivée de nouveaux diplômes. Mais cent ans après sa création, le CAP reste présent dans le paysage des certifications, avec 200 spécialités, conservant sa suprématie dans certains secteurs, mais disparaissant dans d’autres. Depuis la réforme de la voie professionnelle de 2009, il est quasiment l’unique diplôme professionnel de l’Education nationale de niveau V et le seul accessible depuis la classe de troisième.

       La concurrence du BEP et du bac professionnel

Pendant de nombreuses années, il a dépéri et a même failli disparaître. La création du BEP (brevet d’études professionnelles), lui aussi de niveau V, créé en 1965 - mais quasi enterré en 2009 -, aux ambitions plus scolaires, rejetait le CAP en diplôme du passé. Ce fut ensuite l’objectif du ministre de l’Éducation nationale de 1984 de conduire 80 % des jeunes au « niveau bac », qui renvoyait aux oubliettes le niveau V et créait la concurrence du bac professionnel (créé en 1985). Misant sur le bac pro et à budget constant, les établissements de l’Éducation nationale ont alors beaucoup réduit l’offre de formation en CAP. Le CAP fut en grande partie renvoyé vers l’apprentissage.

Aussi, la part des effectifs en dernière année de CAP parmi l’ensemble des diplômes de niveau V à III a diminué de deux tiers, passant de 49 % en 1979 à 16 % en 2009. La chute des effectifs en CAP a été particulièrement drastique entre 1983 et 1993 avec la mise en place progressive du baccalauréat professionnel.

Mais le baccalauréat n’est pas l’objectif de tous les jeunes et peine à atteindre l’objectif des 80 %. De plus de nombreuses branches professionnelles gardent des emplois d’ouvriers qualifiés avec un CAP. Aussi la réhabilitation du diplôme, amorcée à la fin des années 90, et continuée par sa rénovation en 2001 (redéfinition de son curriculum), semble aujourd’hui se poursuivre par la hausse sensible des effectifs ces dernières années.

     Recul ou renouveau

Aujourd’hui, selon les branches professionnelles, soit le CAP est très important soit a presque disparu. Le CAP n’existe pas dans les branches du tourisme, de l’immobilier, de la création et des spectacles. Dans les branches de l’automatisme, de l’électrotechnique, de l’électronique et de l’informatique, il a beaucoup reculé. De même, la métallurgie a misé dès les années 80 sur le bac professionnel, si bien que le CAP y est passé de 46 000 jeunes en 1979 à 600 en 2009. Au contraire, il se maintient comme diplôme dominant dans l’alimentation, dans le second œuvre du bâtiment, dans le secteur sanitaire et social, la coiffure… Il a gardé ses effectifs mais diminué en importance relative dans le gros œuvre du bâtiment, l’hôtellerie-restauration, la commercialisation, l’habillement, la communication, l’aviation… Et le CAP a fait une percée récente dans le service aux personnes et dans le secteur sécurité et prévention.

On voit donc des évolutions contrastées, en fonction des besoins en qualifications et compétences des différents secteurs et métiers et de leur évolution, en fonction aussi des politiques des branches professionnelles, de leurs structures de qualifications selon leurs types d’activités, ou les politiques de professionnalisation dans les branches qui fonctionnaient jusque là sans personnel qualifié. Dans de nombreux secteurs, il reste un bon sésame pour la première insertion professionnelle des jeunes à la sortie de l’éducation initiale. À une époque de si grand chômage des jeunes et de la sortie du système éducatif de 150 000 d’entre eux par an sans diplôme, le CAP peut être un bon passeport pour l’emploi.

mis en ligne au 22/04/2012 par Clés du Social

http://clesdusocial.com/france/fr07-formation/CAP-le-certificat-d-aptitude-professionnelle-fete-ses-cent-ans.htm

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 10:18

Dans un avis rendu le 13 décembre, le Cese estime que la région est la mieux placée pour piloter la formation professionnelle. Il lance notamment l'idée d'un cofinancement entre les régions et le fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels sur la base d'un contrat. Enfin, le Cese propose de généraliser la formation pour les périodes de chômage partiel.

Saisi par le gouvernement pour réaliser un diagnostic sur le système de formation professionnelle et ses évolutions récentes, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a rendu et adopté un avis sur le sujet le 13 décembre 2011. Si le conseil estime qu'il est encore trop tôt pour juger de l'efficacité des réformes en cours, et notamment de la loi du 24 novembre 2009 relative à l'orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie et de celle du 28 juillet 2011 pour le développement de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels dont la mise en oeuvre n'est pas terminée, il a toutefois émis des préconisations d'amélioration. Quatre points majeurs ont ainsi été soulevés, au premier rang desquels la gouvernance et le pilotage stratégique qu'il convient d'améliorer. "Aujourd'hui, on a toujours l'impression qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion de la formation professionnelle", a ainsi déclaré Yves Urieta, rapporteur de l'avis. Et de proposer que la région, au sens large, c'est-à-dire les acteurs régionaux en lien avec l'emploi et la formation professionnelle, ait un rôle d'ensemblier. "La région nous semble l'endroit le plus adéquat pour mener des politiques de formation", a ainsi précisé le rapporteur. Mais les blocages sont nombreux et quand les auteurs de l'avis ont proposé que les régions puissent constituer des fonds régionaux de sécurisation des parcours professionnels, en écho au fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) créé au plan national par la loi du 24 novembre 2009, les partenaires sociaux n'ont pas voulu suivre le mouvement. Finalement, le Cese a lancé l'idée d'un cofinancement associant régions et FPSPP. Une réflexion qui, si elle était suivie, permettrait aux régions de contractualiser avec le fonds pour cofinancer des actions de formation en direction des demandeurs d'emploi. Ce serait bien une première puisque les régions ont été jusque-là écartées du fonds national. Le chemin sera toutefois encore long avant de voir les régions jouer ce rôle de chef de file en matière de formation professionnelle. "Les partenaires sociaux n'ont pas envie que la région 'politique' prenne la main", a assuré Françoise Geng, présidente de la section du travail et de l'emploi du Cese.

    Faire de la formation un outil de sécurisation des parcours professionnels

Autres préconisations du Cese pour améliorer le système de formation professionnelle : accroître l'efficacité et la qualité du système, "qui est souvent décrié", a précisé Yves Urieta, et mieux articuler la formation initiale et la formation continue pour renforcer le lien entre le système éducatif et le monde de l'entreprise. "Il n'y a pas suffisamment d'orientation au niveau du secondaire", a souligné le rapporteur. Le Cese estime aussi qu'il faut faire de la formation un outil de sécurisation des parcours professionnels, avec notamment l'adaptation aux chômeurs de longue durée du contrat de sécurisation professionnelle, un dispositif créé par la loi Cherpion sur l'alternance de 2011 qui permet d'offrir un accompagnement renforcé et une rémunération aux personnes licenciées pour motif économique. "A titre expérimental, il serait intéressant d'ouvrir, sous certaines conditions, le volet accompagnement de ce dispositif aux chômeurs de longue durée dont le financement devrait en priorité relever de la solidarité nationale", détaille ainsi l'avis du Cese. "Aujourd'hui, on ne s'occupe pas assez des chômeurs de longue durée", a affirmé Yves Urieta.
Une meilleure articulation du chômage partiel et de la formation semble nécessaire. "Mieux vaut que les gens soient en formation qu'au chômage", a très simplement expliqué le rapporteur de l'avis. Il est vrai qu'au plus fort de la crise, des régions, comme l'Alsace, ont tenté de développer le chômage partiel, mais avec beaucoup de peine. En Alsace, c'est justement le manque de formations disponibles qui a été l'un des freins au développement du chômage partiel. Au final, moins de 2.000 salariés ont bénéficié de ce type de formation sur un an et 20 entreprises sur 600 ont répondu à l'appel… "De nombreux salariés et demandeurs d'emploi sont contraints à exercer une activité réduite face à l'impossibilité d'être embauchés sur un temps plein. Aujourd'hui, cette situation concerne un demandeur d'emploi sur trois, souligne le Cese. Il importe de veiller à ce qu'ils puissent bien accéder aux actions de formation proposées par Pôle emploi ou ses partenaires, leur permettant d'obtenir un emploi complétant leur temps partiel ou un emploi à temps plein."
De l'avis même des conseillers du Cese, la saisine arrive un peu tôt. "Les réformes ne sont pas encore abouties, il faudrait attendre encore au moins deux ans pour faire une véritable évaluation", a assuré Françoise Geng.

Emilie Zapalski, Publié le mardi 13 décembre 2011par localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250262896417&jid=1250262898517

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