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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 09:51

Une intercommunalité rurale gère un relais emploi itinérant -Languedoc Rousillon-30-

Dans ce territoire périurbain du Gard, la communauté de communes Leins Gardonnenque a pris en charge un relais emploi itinérant qui va à la rencontre des habitants pour les conseiller et les accompagner dans toutes leurs démarches de recherche d’emploi.

Sur le territoire de la communauté de communes de Leins Gardonnenque (14 communes, 12.240 habitants), l’activité économique est surtout le fait de l’artisanat, et de l’agriculture, notamment de la viticulture. Le caractère essentiellement saisonnier de ces activités, disséminées sur une vaste superficie entre mer et montagne, explique que l’emploi peine à se développer, et que les taux de chômage et de bénéficiaires du RSA y soient plus élevés que la moyenne nationale (comme dans tout le département). Une situation que les élus locaux cherchent à redresser depuis plusieurs années. En 2009, la communauté de communes décide de reprendre le point ressources emploi intercommunal itinérant, dont la gestion avait été confiée pendant deux ans à une association. Ses principaux partenaires dans cette opération sont le conseil général du Gard, Pôle emploi, la mission locale et les associations d’insertion. L’objectif est de mettre à la disposition des habitants des zones périurbaines tous les outils nécessaires à la formation, à l’insertion, à la reconversion et à la recherche d’un emploi.

     Remettre en confiance demandeurs d’emploi et contrats aidés

Le relais emploi itinérant fonctionne sur le principe de la proximité. Chaque semaine, son animatrice, Isabelle Payen, tient une permanence dans quatre communes : les plus peuplées et géographiquement situées sur les trois cantons couverts par la communauté de communes. L’animatrice se déplace également ponctuellement dans d’autres communes, à la demande des élus et des services sociaux. Equipée de tout le matériel nécessaire - notamment de trois ordinateurs portables-, et souvent accompagnée d’un partenaire (mission locale, service RSA…), elle se livre à un travail d’écoute et de conseil. "Les demandeurs d’emploi sont souvent en perte de confiance et dans un processus de culpabilisation qui les dévalorise", explique-t-elle. Sa mission consiste à remettre au clair avec eux leurs compétences, puis les aider à rédiger CV et lettre de motivation, préparer un entretien, mettre au point un projet professionnel ou de formation. Elle accompagne aussi les personnes en contrats aidés au sein des collectivités.

     Développer la clause d’insertion, prévenir l’échec scolaire, accompagner la bourse au permis de conduire

L’animatrice du relais emploi itinérant travaille beaucoup avec les élus, notamment pour développer la clause d’insertion dans les marchés publics. "C’est un très bel outil qui permet aux jeunes inexpérimentés de prendre confiance et aux demandeurs d’emploi de longue durée de la regagner en remettant en pratique leurs compétences." Près de 80% des bénéficiaires d’une clause d’insertion retrouvent un emploi à l’issue de cette période (voir encadré). Pour prévenir l’échec scolaire, le relais emploi itinérant a conclu un partenariat avec le collège de Saint-Geniès-de-Malgoirès. Dans le cadre du point information jeunesse et avec l’appui de la mission locale, il a donné naissance à un forum de l’emploi qui a permis, en 2012, de délivrer une information sur les métiers à plus de 250 jeunes. Une bourse au permis de conduire a également été créée en faveur des 16-25 ans. "En échange, les bénéficiaires s’impliquent une trentaine d’heures dans une action citoyenne liée à leurs compétences professionnelles", souligne Isabelle Payen.

     Près d’un demandeur d’emploi sur deux reçu par le relais emploi itinérant

Après plusieurs années de fonctionnement, le relais emploi itinérant est bien enraciné dans le territoire. Le retour à l’emploi de nombreuses personnes qui l’ont consulté a contribué à le populariser. Des chefs d’entreprise, des professionnels de l’emploi, des techniciens spécialisés dans un métier n’hésitent pas à se joindre l’animatrice pour rencontrer les demandeurs d’emploi. En 2012, près de la moitié des inscrits au Pôle emploi du territoire a contacté le relais. "Aujourd’hui nous formons une véritable plateforme d’accueil des publics capable de répondre à toutes les questions en termes de formation, d’orientation et d’emploi ce qui est remarquable pour une communauté de taille modeste. Cela nous le devons à l’implication de tous les élus et des secrétaires de mairie qui réorientent systématiquement les demandeurs d’emploi vers le relais."

Victor Rainaldi, pour la rubrique Expériences des sites www.mairieconseils.net et www.localtis.info

Le trophée de la meilleure réalisation interservices en 2009
En 2009, la communauté de communes Autour de Lédignan était associée au projet. Depuis, elle a fusionné avec une autre communauté. La communauté de communes Leins Gardonnenque a reçu en 2009 le trophée de la meilleure réalisation inter-services – dans le cadre de la 10e édition des "Prix territoriaux", créés par La Gazette des communes et la GMF – pour l’animation d’un point ressources emploi intercommunal itinérant en milieu rural.

Publié le lundi 15 avril 2013 dans la lettre 88 de Mairie Conseil

http://www.mairieconseils.net/cs/ContentServer?pagename=Mairie-conseils/MCExperience/Experience&cid=1250265000923

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 09:27

Les différents dispositifs pour les jeunes en 2012
Le programme du nouveau président comporte deux nouveaux dispositifs pour les jeunes : contrat d'avenir, et contrat de génération (dont l'autre objectif est l'emploi des seniors). Une occasion pour les "Clés du Social" de faire le point sur les contrats déjà existants.

Les mesures existantes

Contrat d'apprentissage

435 000 en 2011

Contrat de travail de 1 à 3 ans, dans le but de donner à des jeunes travailleurs âgés de 16 à 25 ans une formation générale, théorique et pratique par l'alternance, en vue de l'obtention d'une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme de l'enseignement professionnel ou technologique, un titre d'ingénieur ou un titre répertorié. La durée du contrat varie en fonction du type de profession et de la qualification préparée. peut entrer en apprentissage.

Contrat de
professionnalisation

173 000 en 2011

Contrat de travail en alternance d’une durée de 6 à 12 mois (qui peut être portée à 24 mois), à durée déterminée ou indéterminée, incluant une action de professionnalisation. Son objectif est de permettre aux salariés, dont les jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus d'acquérir une qualification professionnelle et de favoriser leur insertion ou réinsertion professionnelle.

CUI-CAE
Contrat unique
d'insertion
Contrat d'accompagnement dans l'emploi

440 000 en 2011

Contrat unique d'insertion dans le non marchand  : contrat de travail à durée déterminée, de 6 à 24 mois, destiné à faciliter l'insertion professionnelle des personnes jeunes et adultes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières d'accès à l'emploi, chez des employeurs du secteur non marchand (collectivités territoriales, autres personnes morales de droit public, personnes morales de droit privé chargées de la gestion d'un service public, associations loi 1901).

Dont :
CAE passerelle 

Contrat aidé de droit commun du secteur non marchand, le CAE passerelle est un CAE à durée déterminée (CDD) qui permet une 1ère expérience professionnelle dans le secteur public ou collectivités, pour rebondir ensuite vers le secteur privé. Durée moyenne : 22 heures hebdomadaires sur 8 mois et demi, financé à 70 % par l’Etat.

CUI-CIE
Contrat unique
d'insertion
Contrat initiative
emploi

62 000 en 2011

Contrat unique d'insertion dans le marchand : contrat de travail de droit privé, soit à durée déterminée d’au moins 6 mois, soit à durée indéterminée, qui a pour objet de faciliter l'insertion professionnelle des personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles d'accès à l'emploi. Durée moyenne : 33 heures hebdomadaires sur 10 mois, financé à 30 % par l’Etat.

CIVIS : Contrat
d'insertion dans la vie
sociale 

169 000 entrées en 2011 

Contrat d'accompagnement, d'un an renouvelable, conclu avec les missions locales ou les permanences d'accueil, d'information et d'orientation (PAIO) qui s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans faiblement qualifiés et rencontrant des difficultés particulières d'insertion professionnelle, afin d’organiser les actions nécessaires à la réalisation de leur projet d'insertion dans un emploi durable. Montant moyen annuel de l‘aide financière 2011 : 250 €.

PACTE (Parcours d'accès aux carrières de la fonction publique territoriale, hospitalières et de l'État)

203 bénéficiaires en novembre 2011

Pour jeunes en difficultés d’emploi : contrat permettant aux jeunes en difficulté d'être recrutés dans la fonction publique (d'Etat, territoriale, hospitalière) sur des postes d'emplois de catégorie C tout en bénéficiant d'une formation en alternance au terme de laquelle ils pourront être titularisés.

IAE insertion par l’activité économique 

112 000 personnes en 2008.

 

Pour des personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, contrats de travail en vue de faciliter leur insertion sociale et professionnelle et accessibles aux jeunes en grande difficulté, dans les entreprises d’insertion, entreprises intermédiaires, entreprises de travail temporaire d’insertion, ateliers et chantiers d’insertion

Zéro charges TPE jeunes (pendant un an)

Pour les contrats conclus jusqu’au 17 juillet 2012 : le décret du 7 février 2012 permet aux très petites entreprises (TPE, moins de 10) de bénéficier d’une aide exceptionnelle pour toute embauche d’un jeune de moins de 26 ans afin de faciliter l’embauche de jeunes dans les très petites entreprises. . Son coût était estimé à 100 millions d'euros, pour accompagner l'embauche de 80 000 jeunes de moins de 25 ans, le plus souvent sous CDD.

Contrat d’autonomie au bénéfice des jeunes issus des quartiers dits « politique de la ville 

15300 bénéficiaires en 2010

Accompagnement sur 18 mois, avec bourse de 300 euros pendant 6 mois

Dispositifs de deuxième chance

  • EPIDE – établissement public insertion défense : 2430 places en 2012
  • École de la deuxième chance  : 12 000 places en 2012 
  • Actions de parrainage : 25 000 prévues en 2012
  • Fonds de l’insertion professionnelle d’aides au logement et à la mobilité)

 Deux nouvelles dispositions en projet

Contrats d’avenir

Contrats pouvant aller jusqu’à trois ans, destinés aux jeunes des zones sensibles, comme aux futurs enseignants, surtout dans les secteurs public et associatif

Contrat de
génération

Baisses de cotisations sociales pour l’embauche d’un jeune et le maintien d’un senior dans l’emploi

On le voit, les mesures actuelles ne manquent pas, ce qui fait que les emplois aidés représentent ¼ des emplois des jeunes. Si l’on regarde cette palette fournie, comment vont s’insérer les deux contrats prévus par le Président ? Deux de plus ? Ce qui alourdirait encore la lecture de la politique de l’État auprès des entreprises et des jeunes. Par regroupement avec d’autres ? Par substitution de certains ? Il serait important de profiter de leur création pour simplifier, rendre lisible et accroître l’efficacité d’un paysage complexe, qui n’empêche pas près d’1/4 des jeunes actifs d’être actuellement au chômage.

Ceci d’autant plus que les contrats actuels ne sont pas très performants. La Cour des comptes concluait son rapport 2011 par cette analyse :
« Les observations relatives à l’efficacité de la mesure au regard des objectifs poursuivis sont plus préoccupantes : d’une part, les contrats aidés n’ont pas joué leur rôle contra cyclique de manière satisfaisante, leur mobilisation s’étant révélée décalée par rapport à la conjoncture ; d’autre part, leur contribution à l’insertion dans l’emploi est, selon l’ensemble des études disponibles, très faible dans le cas du secteur non marchand. Ce constat s’appuie sur des travaux français et étrangers convergents dont de nombreux pays européens ont déjà tiré les conséquences : ainsi l’Allemagne, qui faisait un recours massif aux contrats aidés au début des années 2000, a très fortement réduit son recours à ce type d’instrument. La politique française de l’emploi, qui ménage encore aujourd’hui une large place aux contrats aidés, apparaît ainsi de plus en plus comme une exception dont la pertinence est discutable.……
{Cependant} l’appréciation des effets de cette mesure ne saurait être limitée à l’insertion dans l’emploi ; elle comporte aussi des aspects d’inclusion sociale et de soutien au pouvoir d’achat qui ne doivent pas être négligés ».

 

 
 

article mis en ligne le 30/08/2012 par clés du Social

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 09:00

Le Cese dévoile ses idées pour l'emploi des jeunes

"Un avis qui concerne les deux priorités du gouvernement, jeunesse et emploi, dans un débat enfin présent dans la conduite de notre pays." C'est en ces termes que Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la Vie associative, a salué la présentation du projet d'avis sur l'emploi des jeunes devant le Conseil économique, social et environnemental (Cese), le 26 septembre à Paris.
Cet avis, présenté par le rapporteur Jean-Baptiste Prévost, préconise quatre axes de travail.

- Le premier porte sur la formation. Le Cese propose notamment d'agir pour élever le niveau de qualification des jeunes peu ou pas qualifiés, de maintenir les jeunes en formation pour approfondir leur qualification, de développer les écoles de la deuxième chance, de lutter contre le décrochage scolaire par un dispositif de formation "deuxième chance" au sein de l'Education nationale pour les jeunes de 16 à 18 ans. L'avis vise également une approche qualitative de l'alternance ou encore l'amélioration les conditions de stages en milieu professionnel : interdiction des stages supérieurs à six mois, gratification des stagiaires étendues notamment à la fonction publique territoriale.
- Le deuxième axe porte sur le recours aux emplois aidés en période de crise. Le Cese se déclare favorable à l'augmentation du nombre de contrats aidés et propose des pistes d'amélioration : élargissement du public bénéficiaire aux jeunes de niveau de qualification IV (baccalauréat), voire III (bac + 2), durée minimum de trente-six mois des contrats de génération et ciblage préférentiel des plus petites entreprises.

      "Ne pas sombrer dans le misérabilisme"

- Le troisième axe vise à réduire la segmentation du marché du travail de façon à éviter que les jeunes accèdent à l'emploi exclusivement par l'intermédiaire de contrats précaires. Les solutions du Cese en la matière sont : une conversion plus automatique des contrats à durée déterminée (CDD) en contrats à durée indéterminée et une modulation des cotisations patronales à l'assurance chômage en fonction du taux de recours aux CDD.
- Enfin, le dernier axe développé par le conseil porte sur l'accompagnement des jeunes demandeurs d'emploi. L'avis recommande ainsi de renforcer les moyens des missions locales pour l'emploi, de reconnaître aux jeunes un droit à l'accompagnement vers l'emploi reposant sur une aide contractualisée à la recherche du premier emploi financée par l'assurance chômage sous la forme d'un droit de tirage sur leurs droits futurs à indemnisation, et l'alignement de la situation des jeunes actifs sur le droit commun en matière de RSA.
Intervenant après cette présentation, Valérie Fourneyron a repris les grandes lignes de son intervention du 14 septembre dernier à Rennes, dans lequel elle brossait un portrait sombre de la situation des jeunes en France. Elle a toutefois appelé "à ne pas tomber dans le misérabilisme"

Jean Damien Lesay . Publié le jeudi 27 septembre 2012 dans localtis

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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 09:55

Dans le cadre de la politique de la ville, la communauté d’agglomération de Charleville-Mézières-Coeur d’Ardenne, tente d’aider les jeunes les plus en difficulté à passer leur permis de conduire.

Essentiel pour l’accès à la formation et à l’emploi des jeunes, le permis de conduire contribue à la lutte contre l’insécurité routière, mais les moyens financiers nécessaires sont hors de portée des jeunes les plus en difficulté. C’est pourquoi la communauté d’agglomération de Charleville-Mézières-Coeur d’Ardenne (10 communes, 70.800 habitants) a mis en place en 2009, en partenariat avec le conseil général, un dispositif de bourse au permis de conduire pour les jeunes de 18 à 25 ans.

    Critères de ressources et une condition d’engagement de la part du jeune

Le budget permet de financer une aide pour dix jeunes, plafonnée à 1.057 euros en 2012. Le dossier comporte des critères d’attribution bien précis. En plus des conditions de ressources (quotient familial inférieur à 350 euros pour les jeunes vivant sous le toit familial ou revenu de référence égal ou inférieur au Smic s’ils vivent seuls), ces jeunes - qui ont donc entre 18 et 25 ans - ne peuvent pas cumuler l’aide avec celles des autres dispositifs existants (fonds d’aide aux jeunes en difficulté du conseil général, mission locale, Civis, conseil régional…). Ils doivent être stagiaires de la formation professionnelle ou demandeurs d’emploi, et présenter un projet d’insertion professionnelle. Par ailleurs, en contrepartie de la subvention, ils doivent s’engager dans un projet d’intérêt collectif de 60 heures qu’ils pourront effectuer dans une structure d’utilité sociale (association humanitaire, socio-éducatif…), enfin ils doivent participer à deux actions de prévention routière.

   Un partenariat étroit entre acteurs en contact avec les jeunes et un comité de suivi

Formaliser un tel engagement n’est pas facile pour ces jeunes. "Nous travaillons en partenariat très étroit avec les CCAS et la Mission locale en contact avec les jeunes en difficulté", précise Catherine Laroudie, chargée de mission à la prévention de la délinquance et à l’accès aux droits dans le service Politique de la ville Coeur d’Ardenne, qui gère et anime le dispositif. Un comité de décision et de suivi pour l’obtention de la bourse a été créé. Il est composé d’un élu en charge de la politique de la ville de la communauté, d’un représentant de l’Etat (DDE sécurité routière, police ou gendarmerie), du CCAS du domicile du candidat, d’un référent communal (animateur jeunes) et de la maîtrise d'œuvre urbaine et sociale. Un marché public a été passé entre la communauté et une auto-école située sur le territoire.

    Motiver les jeunes, réel enjeu du succès

Après une première année d’expérimentation, le bilan n’est pas positif : sur dix candidats, quatre se sont engagés en montant un dossier, et au final, seul un jeune a obtenu une bourse et le permis de conduire. "La communication sur ce dispositif n’est pas en cause car nombre de jeunes en ont eu connaissance", constate la chargée de mission Politique de la ville, ajoutant : "Motiver des .jeunes qui sont dans des situations particulièrement difficiles reste un enjeu pour laquelle la communauté souhaite continuer à se mobiliser." Le dispositif est reconduit à l’identique. Affaire à suivre.

Xavier Toutain / Agence Traverse, lundi 18 Juin 2012, pour la rubrique Expériences des sites www.mairieconseils.net et www.localtis.info
 

http://www.localtis.fr/cs/ContentServer?pagename=Mairie-conseils/MCExperience/Experience&cid=1250263748336

CONTACTS

Communauté d'agglomération de Charleville-Mézières-Coeur d'Ardenne

49 av Léon Bourgeois- BP 30559
08003 Charleville-Mézières Cedex
tél. : 03 24 57 83 00
Nombre de communes : 9Nombre d'habitants : 71 652
Nom de la commune la plus peuplée : Charleville-Mézières , 50 876 hab.

Ramalhète Manuel , Élu en charge de la politique de la ville

Laroudie Catherine, Chargée de mission Prévention de la délinquance et accès aux droits au service Politique de la ville, tél. :03.24.57.83.45, Catherine.Laroudie@coeurdardenne.fr
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4 août 2012 6 04 /08 /août /2012 10:09

Parmi les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur de 2011, seuls les 2/3 ont pu décrocher un emploi (68 %), et tous n’ont pas pu le garder.

Si bien qu’en avril 2012, seuls 43 % de ces jeunes diplômés de 2011 étaient encore un emploi, des chiffres semblables à l’année précédente.Parmi les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur de 2011, seuls les 2/3 ont pu décrocher un emploi (68 %), et tous n’ont pas pu le garder. Si bien qu’en avril 2012, seuls 43 % de ces jeunes diplômés de 2011 étaient encore un emploi, des chiffres semblables à l’année précédente.

Et ces 43 % se décomposaient en 25 % en emploi durable (CDI ou CDD de plus de 6 mois), alors que 18 % sont en CDD court ou en interim.
De leur côté, les 25 % de jeunes diplômés qui ont connu une période d’emploi, mais révolue en avril, avaient décroché pour 14 % un emploi de moins de 3 mois, 9 % un emploi de 3 à 6 mois, et 2 % un CDD de plus de 6 mois.
Parmi les 57 % sans emploi en avril, seuls 5,5 % sont indemnisés pour leur chômage (ceux qui ont travaillé au moins 4 mois) et 4,25 % touchent le RSA.

On voit ainsi le lourd tribut des jeunes à la crise économique, quand on considère en plus que le diplôme reste un atout pour l’insertion professionnelle et qu’il s’agit dans cette enquête de diplômés du supérieur.

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Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1 065 inscrits de l’AFIJ diplômés en 2011 fin avril 2012. L’échantillon est composé de 76% de femmes et de 24% d’hommes. La répartition des jeunes par niveau de diplômes est de : 23% de BTS/DUT, 16% de Licence, 5% des Master 1, 55% de Master 2 et 2% de Docteurs. 93% d’entre eux ont obtenu leur dernier diplôme depuis au moins 6 mois (la plupart des diplômes 2011 ont été obtenu entre juin et octobre 2011).

Source : AFIJ, Association pour Faciliter l’Insertion professionnelle des Jeunes diplômés.
=> http://afij-actualites.org

Info venant de « Clés du social » du 21 juin 2012

http://clesdusocial.com/france/fr07-formation/insertion-professionnelle-se-degrade-pour-les-jeunes-diplomes-en-2011.htm

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 09:26

La plate-forme d’orientation vers l’emploi par l’économie solidaire, baptisée “Pole Solidaire”, a ouvert un chantier d’insertion qualifiant au CAP de gardien d’immeuble.

« Voilà encore quelques mois, les bailleurs sociaux peinaient à recruter des gardiens d’immeuble à Villeneuve-la-Garenne, une commune des Hauts-de-Seine pourtant marquée par le chômage (15 % de la population active). Alors, la plate-forme d’orientation vers l’emploi par l’économie solidaire, baptisée “Pole Solidaire”, a ouvert un chantier d’insertion qualifiant au CAP de gardien d’immeuble. Et sur les 23 personnes de la première promotion, pour la plupart des habitants de Villeneuve-la-Garenne éloignés de l’emploi, 18 exercent aujourd’hui une activité.

Un exemple parmi d’autres de la réussite de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) territoriale mise en place entre la municipalité et cette structure née en 2009 du mariage d’une association et d’une entreprise d’insertion. Au point que Pole Solidaire devrait dans les prochaines années “massifier son intervention”, promet son directeur, Claude Sicard. Qui observe : “L’économie sociale et solidaire est souvent une variable d’ajustement des politiques économiques. À Villeneuve-la-Garenne, c’est au contraire une politique publique locale d’insertion par l’emploi dont nous sommes partie prenante."

L’économie sociale et solidaire joue un rôle moteur dans la restructuration de la ville, dont la population a été multipliée par cinq (24 500 habitants) dans les années 1960. Et qui, il n’y a pas si longtemps, ne faisait parler d’elle que pour ses problèmes d’insécurité. “En quinze ans, nous aurons réaménagé les trois quarts de la commune avec l’aide de l’État, se félicite le maire, Alain-Bernard Boulanger (UMP). Notre projet englobe aménagement, logement, emploi et renforcement de l’action publique.” L’édile avait promis la création de 5 000 nouveaux emplois à Villeneuve-la-Garenne à l’horizon 2014. Un défi ambitieux en passe d’être relevé grâce notamment à la construction d’un centre commercial (1 300 emplois) et à l’arrivée d’une plate-forme de La Poste (500 emplois).

     5 000 nouveaux emplois

“Je veux que 30 % des 5 000 créations soient affectés à des habitants de la commune, souligne Alain-Bernard Boulanger. Parce que transformer la ville n’aurait pas de sens si ses habitants restent socialement marginalisés.” Une politique initiée dès 2006 lorsque la ville a inclus des clauses sociales dans ses commandes publiques. Et la municipalité n’autorise aujourd’hui l’installation sur son territoire que d’entreprises à taille humaine peu consommatrices d’espaces urbains, avec lesquelles elle définit les besoins en personnels. “Bras armé” de la ville en matière d’insertion, Pole Solidaire entre alors en action pour mettre en adéquation – via ses outils d’évaluation, de formation et d’accompagnement – les emplois créés et les compétences des habitants de la ville et des publics en réinsertion.

Et ça marche, particulièrement dans les secteurs des services à la personne, des espaces verts ou du nettoyage urbain. La Poste a promis, pour faire fonctionner sa plate-forme, de recruter 12 Villenogarennois chaque année pendant trois ans dans le cadre d’un chantier d’insertion qualifiant. “Grâce à notre ancrage de proximité sur le territoire, nos réponses sont adaptées et efficaces, observe Claude Sicard. Tout le monde y gagne.” L’entreprise comme la collectivité, dont le développement est ainsi favorisé ».

Sylvain Henry Revue Acteurs publics

http://www.acteurspublics.com/2012/01/05/quand-l-insertion-locale-fait-reculer-le-chomage

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 10:14

Le garage solidaire de Carhaix est un chantier d’insertion dont la clientèle est exclusivement bénéficiaire des minima sociaux. Ouvert en 2007, cet atelier ne remet pas que les voitures sur la route. Il contribue aussi au retour à l’emploi non seulement de ses mécaniciens mais aussi de ses clients…

Pendant l’année 2011, le garage solidaire de Carhaix a réparé 600 véhicules de bénéficiaires de minima sociaux - sa seule clientèle - à des tarifs économiques et abordables. Il leur a aussi vendu 80 voitures remises en état et loué 4.000 journées de véhicules à 5 euros. En tant que chantier d’insertion, l’atelier présente un palmarès plus que satisfaisant : en moyenne, depuis 2007, 76% de son personnel a retrouvé un emploi (soit 54 employés).

      Mobiliser les partenaires locaux

Au départ, cette structure a été créée et présidée par Yves Morvan, initiateur bénévole du projet, pour permettre à des personnes en voie de réinsertion professionnelle de disposer d’un véhicule, une condition souvent indispensable pour trouver un travail en territoire rural. "J’avais également dans l’idée d’ouvrir l’atelier sous forme de chantier d’insertion", rappelle le président. Son association, qui a pignon sur rue depuis plus de vingt ans avec plusieurs salariés, a toujours été reconnue, entre autres pour la formation de prévention routière et de premiers secours qu’elle dispense chaque année à 3.500 jeunes du département. Deux ans et demi de préparation lui ont quand même été nécessaires avant de se lancer dans l’aventure : "Il nous a fallu convaincre les élus et les fonctionnaires du conseil général du Finistère, ceux de la région et de la Dirrect (1), nos principaux interlocuteurs", se souvient-il.

    Prévoir un fonds de roulement conséquent et des aides diversifiées

Premier atout : l’association dispose de la trésorerie nécessaire (50.000 à 60.000 euros) pour constituer le fonds de roulement du garage. Celui-ci s’installe dans un atelier poids lourd de 900 m2 grâce aux appuis de l’Etat, de la région, du conseil général du Finistère et de Poher Communauté, qui ont contribué à l’achat par des subventions (20.000 euros pour la communauté de communes Poher Communauté).
Premier de ses partenaires financiers, le conseil général du Finistère s’engage à hauteur de 300 euros/mois par personne sur chacun des quinze contrats d’insertion. "C’est un partenariat un peu inhabituel, qui a réclamé de surcroît une large concertation des professionnels en amont", se souvient Richard Ferrand. Alors vice-président du conseil général du Finistère chargé de l’insertion, il est convaincu que "le garage social permet aux usagers de retrouver un véhicule et aux mécaniciens de se remettre en selle". La structure bénéficie aussi de l’aide du FSE (Fonds social européen) qui le dote de 300 euros par contrats aidés et par mois pour couvrir 50% du salaire des deux encadrants techniques et de l’accompagnatrice socioprofessionnelle. S’ajoutent les aides pour les contrats uniques d’insertion (CUI) versés par l’ASP (105% du salaire brut pour 26 heures). Toutes ces participations représentent 45% de son budget auxquels s’ajoutent quelques subventions municipales (200 à 1.500 euros) et le soutien des fondations privées.

     Trouver le bon positionnement

Un retour à l’emploi après un passage sur son chantier d’insertion, c’est une économie de 8 à 10.000 euros par an pour la société, rappele le président, non sans ajouter que, si, en 2010, le garage solidaire a effectivement reçu un budget de 122.000 euros pour les contrats aidés, il a reversé 112.000 euros de cotisations sociales.
Dans la région, Yves Morvan s’est attaché à conserver de bonnes relations avec les garagistes du secteur concurrentiel en leur expliquant que ses clients étaient reçus uniquement à la demande de prescripteurs (Pôle Emploi, services sociaux…) et sous conditions de ressources. Une fois leur retour à l’emploi assuré, ils seront leurs prochains clients… Ainsi fait-il en sorte de préserver une relation d’allié dans un climat de respect mutuel.

      Le soutien des collectivités locales

Pour pérenniser une structure comme celle-là, il faut trouver un meneur d’hommes qui ait de l’expérience dans le secteur de l’insertion et du management, il faut pouvoir compter sur une structure associative solide, avec des fonds propres confortables, sur une banque bien intentionnée et sur le soutien des collectivités locales motivées… D’autres structures, à Lunéville par exemple, se sont déjà inspirées de son exemple. A Carhaix, pour gérer son succès, l’atelier évoluera prochainement pour devenir une entreprise d’insertion (avec l’obligation de réaliser 65% de son chiffre d’affaires par le travail) ou peut-être une coopérative ouvrière.

Michel Léon, Titres & chapos, lundi 30 avril 2012, pour les sites www.mairieconseils.net et www.localtis.info
 

(1) Direcct : direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. 

Contact : Poher Communauté, Maison des services publics- Place de la Tour-d'Auvergne- BP 150
29833 Carhaix-Plouguer Cedex, tél. : 02 98 99 48 00, poher@poher.com
Nombre de communes : 9, Nombre d'habitants : 15 000
Nom de la commune la plus peuplée : Carhaix-Plouguer , 7 700 hab.

Ferrand Richard : Conseiller régional de Bretagne

Conseiller régional de Bretagne

http://www.localtis.fr/cs/ContentServer?pagename=Mairie-conseils/MCExperience/Experience&cid=1250263530119

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 09:30

Depuis 2003 le service Environnement de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) propose des travaux d'intérêt général (TIG). Considération et contrat moral donnent le ton de l'approche municipale, inscrite sur le long terme.

En 2011, neuf ans après la première expérimentation, le service Environnement de la commune francilienne de Sainte-Geneviève-des-Bois (34.334 hab.) avait accueilli 176 personnes condamnées à effectuer un travail d'intérêt général (TIG). Le bilan est concluant : seulement dix personnes ont interrompu leur contrat avant son terme. L'implication de la collectivité dans le dispositif de réinsertion sociale est déterminante. Claude Gall, responsable du service Environnement (33 agents), a très vite compris l'importance du premier contact. Dès le départ, il met en place une relation humaine exempte de préjugés, rappelle les responsabilités de chacun et souligne l'importance du cadre institutionnel.

       Établir un contrat moral et pratique

Le premier jour, le futur stagiaire TIG rencontre le responsable du service et son référent sur le site des travaux, en compagnie de l'agent du service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) "Au cours de l'entretien, je rappelle au stagiaire l’existence du partenariat de la commune avec le Spip, l'engagement de la ville et ses attentes à son égard. Je l'assure de notre aide pour que son TIG se déroule dans les meilleures conditions. J'écoute très attentivement ses motivations et essaie de répondre au mieux à ses besoins", explique le responsable du service Environnement. Les éléments, comme les adaptations de planning (notamment pour les personnes ayant un autre emploi par ailleurs), le choix du poste (production florale en serres, entretien des pelouses...) et la fiche navette (indiquant les jours et heures effectuées) sont précisés au cours du même entretien individuel. Une seule proposition de TIG émanant du Spip de Corbeil-Essonnes s'est vue refusée pour des raisons organisationnelles.

       Des stagiaires comme les autres

Pour le responsable communal, il n'est pas question de connaître le motif de la peine, ni d'utiliser en interne le terme "tigiste" du dispositif. Les nouveaux venus sont considérés comme des stagiaires parmi d'autres. Cette égalité de condition est jugée indispensable pour favoriser la réinsertion future des condamnés. Par ailleurs, ce part pris est estimé tout à fait compatible avec le caractère "bénin" des peines : la majorité des TIG viennent en substitution à de courtes peines d'emprisonnement et la durée de leurs travaux à accomplir dans la commune, se situe majoritairement entre 35 et 70 heures. Convaincu de la justesse de cette position, mais également soucieux d'assurer la sécurité de tous lorsque de jeunes stagiaires sont issus de quartiers sensibles, le responsable Environnement leur demande s'ils sont en conflit avec les jeunes de la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois. Dans le cas où il s’avère que les relations sont tendues, la commune préfère ne pas accepter le jeune tigiste.
Pour expliquer le succès de la démarche, le responsable Environnement évoque l’importance donnée à la qualité relationnelle, mais aussi la stabilité des équipes municipales qui sont habituées à travailler aux côtés de TIG. Selon lui, "les mutations de personnel entravent le bon fonctionnement de ce type de dispositif ".

Myriam Journet / Agence Traverse pour la rubrique Expériences des sites www.mairieconseils.net et www.localtis.info, lundi 16 avril 2012

 A savoir : La peine de travail d’intérêt général (TIG) consiste pour le condamné à effectuer un travail non rémunéré au bénéfice d’une personne morale de droit public ou d’une association habilitée.

Contacts: Commune de Sainte-Geneviève-des-Bois

Place Roger Perriaud, 91700 Sainte-Geneviève-des-Bois, tél. : 01 69 46 80 00, Nombre d'habitants : 34 334

Leonhardt Olivier, Maire, le-maire@sgdb91.com

Gall Claude, Responsable du service environnement, claude-gall@sgdb91.com

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 09:35

Le Comité national des entreprises d'insertion a signé le 28 mars 2012 un pacte destiné à permettre l'embauche, chaque année, de 150.000 personnes exclues du monde du travail.

Le Comité national des entreprises d'insertion (CNEI) a signé le 28 mars 2012 un pacte pour l'insertion et l'emploi. Un document en sept points destiné à mettre en œuvre un plan de développement de l'insertion par l'activité économique, qui devrait aboutir à l'embauche chaque année de 150.000 personnes exclues du marché du travail à l'horizon 2017. Les entreprises d'insertion sont très mobilisées et ont des résultats importants. Elles sont actuellement en France au nombre de 1.200, dont 600 adhérentes au CNEI qui emploient 38.000 personnes. En 2010, les adhérentes au CNEI ont réalisé un chiffre d'affaires de 503 millions d'euros. Leurs résultats en matière d'insertion sont aussi bons avec un taux de sorties des salariés en parcours d'insertion de 58% (24% de sorties positives vers l'emploi durable, 18% vers des formations ou autres structures d'insertion, et 16% vers l'emploi de transition). Malgré ces résultats encourageants, ces entreprises sont à la recherche de ressources financières. Elles perçoivent une aide de la part de l'Etat d'un montant de 9.681 euros par an et par poste équivalent temps plein. Ce montant n'a pas été réévalué depuis dix ans. Le CNEI demande à ce qu'il soit porté, d'ici 2017, à un montant compris entre 14.000 et 15.000 euros. "Sur cinq ans, il va falloir trouver 700 millions d'euros, mais 14.000 euros par poste, c'est beaucoup moins que les 34.000 euros que coûte un chômeur, explique Laurent Laïk, président du CNEI. L'idée du pacte est de montrer où on va pouvoir trouver cet argent. Au final, cela ne coûtera guère plus à l'Etat."

     Epargne solidaire

Le pacte, qui sert à interpeller les candidats à l'élection présidentielle, propose en effet d'organiser une meilleure répartition des ressources des OPCA (organismes paritaires collecteurs agréés), du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) et de Pôle emploi.
Autre source de financement envisagée : l'épargne solidaire. Le pacte préconise ainsi d'orienter la finance solidaire, et plus particulièrement l'épargne salariale, vers les entreprises d'insertion "pour que chaque citoyen contribue, à son échelle, au développement d'une économie plus juste". Enfin, le CNEI envisage aussi de porter à 10% le quota d'achats socialement responsables dans les secteurs publics et privés. Outre les propositions sur l'aspect financier, le pacte préconise aussi de favoriser les liens entre les entreprises classiques, comme Vinci, qui est signataire, et les entreprises d'insertion, et de s'investir dans le pilotage d'une politique volontariste au service de l'emploi et de l'insertion dans un organisme associant l'Europe, l'Etat, les collectivités territoriales, les partenaires sociaux et les entreprises classiques. 400 personnalités ont déjà signé le pacte, parmi lesquelles Claude Alphandéry, président d'honneur du Conseil national de l'insertion par l'activité économique (CNIAE), et Xavier Huillard, président directeur général de Vinci. 

Emilie Zapalski, Publié le jeudi 29 mars 2012 par localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250263472722&cid=1250263459903

 

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 09:33

À Parentis-en-Born, dans les Landes, le permis de conduire est très souvent indispensable pour trouver un emploi et se rendre chaque jour sur son lieu de travail. Consciente de la situation, depuis octobre 2011 la ville aide les jeunes à financer leur permis en échange d’une activité d’intérêt collectif.

Situés à environ 80 km de Bordeaux, Dax et Mont-de-Marsan, à 45 km du bassin d’emploi d’Arcachon, les habitants de Parentis-en-Born (5.300 habitants) ne peuvent pas compter sur un réseau de transports en commun pour se déplacer. Même au sein de la commune les distances sont grandes : 8 km entre le centre-ville et les hameaux périphériques. "Pour trouver un emploi correspondant à leur formation, les jeunes ont besoin d’une voiture, souligne le maire de Parentis-en-Born, Christian Ernandoréna. D’où l’idée de contribuer au financement du permis de conduire des 16-20 ans." L’objectif est bien sûr de favoriser leur intégration sociale, mais aussi de renforcer la sécurité routière en ciblant une classe d’âge qui peut bénéficier des avantages de la conduite accompagnée : une prime d’assurance moins élevée et un risque d’accident diminué. Cette formule n’est cependant pas imposée, les jeunes peuvent aussi choisir la formule traditionnelle d’obtention du permis.

       Une aide sans conditions de ressources mais avec un engagement des jeunes

Le dispositif, lancé en octobre 2011, prévoit l’attribution d’une bourse de 500 euros, sans condition de ressources aux 16-20 ans qui s’inscrivent à l’examen dans les deux auto-écoles de Parentis avec lesquelles la ville a passé une convention fixant les engagements de chacune des parties, ainsi que les étapes clés de la formation. Les jeunes issus de milieux défavorisés peuvent bénéficier d’une aide supplémentaire du fonds local d’aide aux jeunes financé par le conseil général. Le cumul des deux aides finance leur permis presque en totalité.
Lors de leur inscription au Point Info Jeunes, les 16-20 ans sont informés de leurs droits et devoirs, et indiquent leurs compétences et leurs préférences pour effectuer une activité d’intérêt collectif au sein de tel ou tel service municipal. A l’obtention de la bourse, ils signent un engagement à effectuer ces 35 heures d’activités avant leur inscription à l’épreuve pratique du permis.

      Les services de la commune mobilisés pour accueillir les jeunes

"Le but est de maintenir bien vivant le principe des droits et des devoirs, précise Christian Ernandoréna. Reste que ce type de dispositif n’est jamais simple à mettre en œuvre. J’ai donc demandé aux services de réfléchir aux conditions d’accueil des jeunes pendant les vacances scolaires ou le mercredi et samedi. Ils ont fait des propositions que nous validerons au cours de l’année. Si le bilan, fin 2012, démontre que ce dispositif peut fonctionner et que nous avons bien pu accueillir tous les jeunes, nous le maintiendrons. Sinon, cette obligation serait vécue comme une injustice et ne permettrait pas de contribuer à développer l’esprit civique."

        Au-delà de 20 ans : une aide sous conditions de ressources

Au-delà de 20 ans, la bourse de 500 euros est attribuée via le centre communal d’action social sous conditions de ressources, en prenant en considération la situation familiale, les ressources, la justification du besoin et/ou de l’urgence à obtenir le permis de conduire. Aucune obligation d’activité d’intérêt collectif n’est exigée dans ce cas.

Au total, près d’une centaine de jeunes devraient bénéficier de la bourse dans le courant de l’année 2012, soit un budget d’environ 50.000 euros pour la ville.

Victor Rainaldi pour la rubrique Expériences des sites www.mairieconseils.net et www.localtis.info, paru le lundi 05 mars 2012

http://www.localtis.fr/cs/ContentServer?pagename=Mairie-conseils/MCExperience/Experience&cid=1250263300216


Bon à savoir 
Les points-clés de la convention entre la commune et l’auto-école, -obligatoirement située sur la commune de Parentis-en-Born - choisie par le jeune bénéficiaire :
1. L’auto-école s’engage à proposer la formation, pour partie prise en charge par la ville, incluant les prestations suivantes : frais de constitution de dossier, pochette pédagogiques, cours théoriques et examens blancs, une présentation à l’épreuve théorique du permis de conduire (le code), 20 à 30 heures de conduite sur la base de l’évaluation de départ, huit rendez-vous pédagogiques pour la formule en conduite accompagnée uniquement, une présentation à l’épreuve pratique du permis de conduire. Toutes prestations supplémentaires seront à la charge du jeune, aux tarifs pratiqués par l’auto-école.
2. Dès que le bénéficiaire a réussi l’épreuve théorique du permis de conduire, l’auto-école doit en informer par écrit la commune, avec à l’appui d’un justificatif. Dans un délai de 45 jours à compter de cette réception, la commune versera à l’auto-école la somme correspondant à la bourse du permis de conduire accordée et ce, par mandat administratif.
3. L’auto-école, la commune ainsi que la structure d’accueil feront des points d’étapes réguliers pour rendre compte de l’état d’avancement de la formation du jeune jusqu’à l’obtention du permis de conduire.
4. Si le bénéficiaire ne réussit pas l’épreuve théorique du permis de conduire, dans les deux ans à compter de son inscription, la bourse et la présente convention seront annulées de plein droit sans que la commune ait à accomplir une formalité. L’auto-école ne pourra prétendre à une indemnité et ne pourra se retourner contre le jeune ou ses ayants droit pour obtenir le paiement de la bourse.


Contacts

Commune de Parentis-en-Born

Hôtel de Ville - Avenue Maréchal Foch BP42, 40161 Parentis-en-Born Cedex, tél. : 05 58 78 40 02
sce-courrier@parentis.com
Nombre d'habitants : 5300

Ernandoréna Christian, Maire , tél. :05 58 78 98 31, c.ernan@wanadoo.fr

 

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