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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 10:31

Réforme des collectivités : quid de la parité ?

La réforme des collectivités continue de susciter des batailles d'arguments, y compris sur un aspect jusqu'ici peu débattu, celui des conséquences de cette réforme en termes de parité. Et, plus précisément, des conséquences possibles de la création des conseillers territoriaux sur l'accès des femmes aux mandats électifs.

Fin octobre en effet, les trois présidentes des délégations aux droits des femmes de l'Assemblée nationale, du Sénat et du Conseil économique, social et environnemental dénonçaient dans un communiqué commun la "régression" de la parité qu'entraînerait le mode de scrutin choisi pour les conseillers territoriaux : le projet de loi relatif à l'élection des conseillers territoriaux "aura pour conséquence quasi-mécanique d'exclure les femmes des responsabilités départementales et régionales", écrivaient Marie-Jo Zimmerman (UMP), Michèle André (PS) et Françoise Vilain (directrice de la CCI de la Vienne), y voyant même un "risque d'inconstitutionnalité" du texte. Pourquoi ? Parce que 80% des conseillers territoriaux seront élus au scrutin uninominal majoritaire à un tour dans le cadre de cantons… et que "dans le cadre des scrutins uninominaux, non soumis à des mesures paritaires contraignantes, les femmes sont toujours sacrifiées par les formations politiques", écrivent les trois présidentes. D'après leurs projections, celles-ci estiment qu'en 2014, avec le mode de scrutin retenu, les conseillers territoriaux seraient à "80,7%" des hommes, pour seulement "19,3% de femmes". On ne compte aujourd'hui que 12,3% de femmes dans les conseils généraux (scrutin de 2008, uninominal), mais 47,6% de conseillères régionales (élections de 2004, scrutin de liste à la proportionnelle).

Le secrétaire d'Etat aux Collectivités locales, Alain Marleix, qui a reçu les représentantes des trois délégations mardi 10 novembre, assure lui au contraire que "grâce à la nouvelle loi, les femmes seront systématiquement présentes dans tous les conseils généraux alors que jusqu'à présent aucune disposition ne l'impose". Aujourd'hui, rappelle-t-il, 35 conseils généraux comptent trois femmes ou moins, dont trois n'en comptent aucune.

"Renvoyer les femmes aux tâches communales"

Par ailleurs, le projet de loi prévoit que les élections dans les communes de 500 à 3.500 habitants se feront au scrutin de liste et non plus au scrutin uninominal. Ces communes, au nombre de 13.360, comptent aujourd'hui 219.000 conseillers municipaux, dont à peine un tiers sont des femmes. "A partir de mars 2014, la moitié de ces conseillers municipaux seront des femmes, ce qui se traduira par environ 40.000 conseillères municipales de plus", se félicite Alain Marleix.

En outre, relève-t-il, les femmes vont faire une entrée massive dans les conseils communautaires alors qu'"aujourd'hui, aucune disposition n'impose" leur présence dans ces conseils : "L'élection directe au scrutin de liste des membres des conseils des intercommunalités dans les communes de plus de 500 habitants entraînera la présence de la moitié de femmes parmi les conseillers représentant ces communes", écrit le secrétaire d'Etat, estimant "qu'au moins 25.000 femmes seront obligatoirement présentes dans les futurs conseils communautaires".

Pour Marie-Jo Zimmermann et Michèle André, toutefois, "l'argument avancé d'un élargissement du régime électoral paritaire aux communes de 500 habitants et plus, présenté comme une sorte de mesure 'compensatoire' ne saurait être recevable" : "Bien au contraire, il risquerait de laisser penser qu'il s'agit de renvoyer les femmes aux tâches communales pendant que les hommes s'occupent des affaires d'importance territoriale."

Démentant des "avancées dans la discussion" grâce à cette entrevue au ministère, Marie-Jo Zimmermann explique : "Nous avons simplement pris acte de la date de la prochaine réunion, le 1er décembre." La députée Danielle Bousquet, vice-présidente PS de l'Assemblée, a également réagi aux "déclarations faussement rassurantes" d'Alain Marleix : "Ce dernier s'est fendu d'un communiqué assurant que la réforme territoriale allait faciliter l'accès des femmes aux mandats locaux. Ces arguments relèvent de l'esbroufe et dissimulent l'essentiel, à savoir que selon toutes les projections unanimes, seulement 20% des futurs conseillers territoriaux seraient des femmes."

C.M., publié le 12 novembre 2009 par Localtis

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/artVeille/artVeille&c=artVeille&cid=1250259111037

Aller plus loin sur le web : * Le site de l'Observatoire de la parité

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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 10:07
 L'entrepreneuriat au féminin

rapport du  Conseil économique, social et environnemental

par BEL Geneviève

 

L'entrepreneuriat au féminin, défini comme la création et le développement d'entreprises par les femmes, a pris depuis une dizaine d'années une importance croissante dans la plupart des pays industrialisés mais aussi des pays en développement (micro-entreprises). En France, elles représentent 30 % des créateurs d'entreprise (en 2006) et 27 % des dirigeants de PME/TPE, ce qui correspond à la moyenne européenne. Ce rapport rappelle les principales données de la situation des femmes dans l'économie française et met notamment en relief leurs difficultés d'accès aux lieux de décision dans les entreprises. Il émet des propositions pour diminuer les freins et les obstacles au développement de l'entrepreneuriat au féminin : lutte contre les préjugés, accès à la formation continue, amélioration de l'articulation entre vie professionnelle et vie familiale, renforcement des dispositifs d'aide, garantie de l'accès aux financements...


BEL Geneviève ,

Conseil économique, social et environnemental

( Journal officiel de la République française, avis et rapports du Conseil économique, social et environnemental )

 

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/094000521/index.shtml?xtor=EPR-526

 

Télécharger le rapport

( 865  Ko, PDF)

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 00:00

La pauvreté au féminin

Le Secours Catholique publie son rapport annuel sur la situation des 1 400 000 personnes qu’il a aidées en 2008. Cette année, cette étude met plus particulièrement l’accent sur les causes et les conséquences de la pauvreté des femmes. Elles représentent 54,4 % des personnes accueillies en 2008 par l’association, alors qu’elles n’étaient que 51 % en 1999. Parmi elles, 90 % vivent en dessous du seuil de pauvreté ( 910 euros par UC).


Pour les personnes accueillies au Secours Catholique, la crise et son impact sur l’emploi rendent encore plus incertaine l’amélioration de leur situation. En 2008, le nombre de situations accueillies par notre association repart à la hausse : + 2,3% en un an. Nos indicateurs sur le dernier trimestre de l’année passée confirment cette évolution après deux années consécutives de baisse.

Plus de 90% des personnes accompagnées par les équipes vivent sous le seuil de pauvreté. Les nouvelles personnes accueillies s’en sortaient difficilement avant la crise grâce au travail intérimaire et au contrat à durée déterminée. Victimes des plans d’ajustement, elles frappent désormais à la porte des services sociaux qui souvent n’ont d’autres solutions que de les orienter vers le Secours Catholique.


Enfin, dans cette étude, le Secours Catholique souligne la féminisation croissante de la pauvreté :

Ainsi, six femmes sur dix accueillies par l’association vivent seules, avec ou sans enfant. Un isolement qui les rend d’autant plus vulnérables. Le nombre de familles monoparentales rencontrées par le Secours Catholique représente le tiers des personnes accueillies, une proportion 3,4 fois plus élevée qu’au sein de la population française (9%).

Si les ressources des femmes aidées par l’association sont régulières, elles sont aussi particulièrement faibles. Plus d’une sur deux ne vit que de transferts sociaux. Un indicateur qui atteint 60,4% lorsqu’il s’agit de femmes avec enfants.

D’autre part, si les enfants favorisent le lien social et une aide accrue des services sociaux, ils pèsent également lourdement sur l’activité professionnelle des femmes. Faute de prise en charge, leur garde reste un frein majeur à la reprise d’un emploi ou d’une formation pour les femmes seules en difficulté.

Enfin, l’étude du Secours Catholique souligne la poursuite de l’augmentation du nombre des personnes de plus de 50 ans dans les accueils de l’association : 7,9 % en 1999 contre 12,4 % en 2009.

Vous pouvez voir les témoignages vidéos mis en ligne sur le site du Secours Catholique : http://www.secours-catholique.org/dossier_48_1935.htm,

et aussi charger le rapport annuel : La pauvreté au féminin - Statistiques d'accueil (PDF 3,8 Mo, 75 pages) et le dossier de presse (PDF 3,4 Mo, 26 pages)

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 09:17

Réforme territoriale : la parité en danger

Trois femmes responsables politiques, Mmes Marie-Jo Zimmermann, Michèle André, et Françoise Vilain, respectivement Présidentes des délégations aux droits des femmes des trois chambres de la République, l’Assemblée Nationale, le Sénat et le Conseil Economique et Social Environnemental, viennent de mettre le gouvernement en garde contre le risque  d'inconstitutionnalité du projet de loi relatif à l'élection des conseillers  territoriaux, présenté au Conseil des ministres du 21 octobre par le Ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, et prochainement en discussion au Sénat.

En effet, si ce projet de loi N° 61 (2009-2010) relatif à l'élection des conseillers territoriaux venait à être voté en l'état, il éliminerait un nombre considérable de femmes des responsabilités politiques départementales et régionales, ce qui est contraire à notre Constitution  qui préconise « l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives ». ...

Égalitée - Signez la pétition en ligne :

Considérant qu’un égal accès des femmes et des hommes aux mandats électifs est une condition nécessaire à l’exercice de la démocratie.

Considérant que cet égal accès n’est pas une évolution naturelle puisque malgré la loi sur la parité votée sous le gouvernement Jospin en 2000, l’Assemblée nationale compte aujourd’hui 81,5 % d’hommes pour seulement 18,5 % de femmes.

Considérant que la modification d’un mode de scrutin a des effets conséquents sur la représentation des femmes en politique et que nous avons pu nous en féliciter en 2004, lorsque les assemblées régionales ont vu 47,6 % de femmes élues au lieu des 27,5 % élues en 1998.

Considérant que la réforme territoriale proposant l’élection de conseillers territoriaux au scrutin uninominal à un tour pour 80 % d’entre eux est contraire à l’article 1 de la Constitution française qui précise que « La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales ».

Considérant que si cette réforme devait être appliquée, les femmes représenteraient moins de 20 % des conseillers territoriaux.

Considérant, enfin, que les régressions sur les droits des femmes sont partout, et que le recul de la représentation des femmes pour tout ce qui touche à l’organisation de notre pays et de nos territoires ne peut qu’entériner, voire accélérer cette situation déjà préoccupante.

Nous femmes et hommes, citoyennes et citoyens, demandons à celles et ceux qui auront, de par leur vote, le pouvoir d’entériner ou non cette réforme de tout faire pour qu’une telle régression ne soit jamais votée. Nous leur demandons de s’élever contre ce procédé antidémocratique et anticonstitutionnel par tous les moyens dont elles et ils disposent, de convaincre toutes celles et ceux qui n’auraient pas vu, peut–être, tous les dangers d’un scrutin uninominal à un seul tour, de prendre en compte ces aspects et de respecter la Constitution de la République Française en votant contre cette réforme.

 

Extrait du Projet de loi : (www.senat.fr/leg/pjl09-063.html)

http://www.egalitee.fr/petition_200911.php

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 10:36

Fromage sexiste fatal :
il est trop fait, fermez vos télés


"Oublier le Cantal, ça peut être fatal !"
L'AOP Cantal s'est offert une nouvelle campagne de publicité: 2 millions d'euros par an sur 3 ans ont été déboursé pour relancer la notoriété du fromage auvergnat. Les premiers spots sont diffusés sur les chaînes hertziennes et sur les chaînes de la TNT. Diificile d’y échapper.

« Ben tiens qu'elle est drôle cette pub à la con ! Avec tous les poncifs sexistes possibles.
La blonde de service qui s'appelle Chantal, crûche impayable, ayant oublié, cette bécasse, le fromage de Monsieur le Couillu.
Ras-le-bol de ces pubs de merde ! Pour bien moins que cela des femmes se font battre, massacrer chaque jour : Un rôti trop cuit au gré de leur tyran domestique, un regard pas assez ou trop, des enfants qui piaillent, le pain oublié et comme d'autres elles en payent le prix !
Une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son compagnon (statistiques non alimentées si le décès survient plus de trois jours après les faits...)
- pour toutes celles-là, celles à qui on ne donne jamais la parole .
- parce qu'il y en a marre de ce genre de discours nauséabond et répugnant,
- parce que pour nombre d'entre elles cette situation n'est pas de l'humour ni du second degré, mais bien ce qu’elles vivent au quotidien ( ici finalement elle s'en sort plutôt bien ) je ne mangerai plus de ce fromage .(au)  genre de pub sexiste érigeant à l'envie la mâle attitude phallocratique que l'on doit avoir en pareil cas ! »
allez donc voir sur :
http://www.wat.tv/video/campagne-gouvernementale-contre-1mhpd_o6s2_.html
avis pertinent venant de CIRCÉ45 : circe45.over-blog.com

Et ce n'est que le premier spot d'une série où "Chantal l'étourdie trentenaire"- nous dit  la campagne de com - se voit répondre un non à la mairie le jour de son mariage par son futur ....ou bien est suspendue dans le vide toujours pour les mêmes raisons ou tout simplement laissée tomber au bas de la falaise.

Avec la complicité des financeurs suivants : Ministère de la santé, Communauté Européenne, conseil régional Auvergne, département du Cantal, les fromages AOC du Cantal...et avec la participation de france3 RAA !! Il serait logique que les financeurs nationaux et européens ne versent pas le solde des aides accordées à une production en si totale opposition avec ce qu’ils disent promouvoir.

Bon, Pour moi, je ne mange plus de ce fromage, ça me donne la nausée  .
Je passe au Camenbert, au Roblochon, ou même à la Fèta pour faire l’Europe, ne vais plus dans ce département, déconseille aux couples de s’y installer, ne paie plus mes impôts et je dès que je vois Chantal, je ferme la télé.
On regrette les vaches et les montagnes


A éviter : http://www.dailymotion.com/relevance/search/Chantal+Cantal
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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 10:06
"PETIT TRAITÉ CONTRE LE SEXISME ORDINAIRE"

Un ouvrage de Brigitte Gresy publié chez Albin Michel


Ce que Brigitte Gresy nomme « sexisme ordinaire » ne relève ni de la discrimination ni de l’inégalité avérée pour lesquelles il existe des lois. Il s’agit de tous ces petits signes de la vie de tous les jours, ces minuscules blessures, mots et signes de condescendance, de rejet, de paternalisme qui infantilisent souvent les femmes sans qu’elles sachent comment y faire face.

Dans les relations de travail, entre collègues, face aux cadres dirigeants ou quand elle est supérieure hiérarchique, une femme rencontre quotidiennement ce qui fait le gisement du sexisme ordinaire : condescendance, dénigrement, obstruction, exclusion, fausse courtoisie, blagues douteuses.
Elle illustre son propos par "des histoires, des histoires vraies, que toute femme vit au travail," parce que c'est "un moyen d'essayer de faire bouger le monde". Brigitte Gresy débusque avec pertinence mais aussi  humour, toutes ces attitudes, ces remarques qui entravent , blessent, contrarient ou bloquent le comportement des femmes et les rend parfois impuissantes à réagir… et qui sont tellement ordinaires.
"C'est un double pari : donner des outils pour débusquer et décrypter tous ces signes infiniment petitsqui empoisonnent les relations entre les hommes et les femmes, mais aussi de forger des armes face à ce sexisme ordinaireface à ce sexisme ordinaire, des aames de défense pour permettre aux femmes de parer les coups mais aussi des armes d'influence pour déstabiliser le sexiste ligoté dans ses certitudes et le faire bouger."
Et elle propose une "boîte à outils" personnelle pour mener des opérations de résistance au quotidien. des outils qui pourraient être plus souvent proposés par les "coach", …Le propos est ici celui de la connivence, de l’invitation au jeu si important de la négociation pour ne pas perdre la face et ne pas faire perdre la face à l’autre, et pour aider à tracer son chemin face aux stéréotypes et à la guerre larvée de l’égalité.
C'est clairement analysé, avec des références à Bourdieu, Françoise Héritier, et bien d'autres qui nous ont tellement appporté. C'est humoristiquement illustré de ces récits croqués dans les sphéres dirigeantes qu'elle connait bien, sphères qui ne sont pas plus épargnées que les autres. La boite a outils donne bien des trucs, avec envie de les utiliser… Il y a encore bien du chemin à parcourir, et cet ouvrage devrait permettre à tous d'avancer, les femmes et les hommes…

Brigitte Gresy nous propose d'échanger sur nos expériences, de raconter nos histoires, tristes ou gaies, sur un site dédié à cet effet. Elle en extraira le flofilége pour relancer la discussion et alimenter la résistance, féminine et masculine à ce sexisme ordinaire. alors, à vos clavier, sur sexismeordinaire.com
Comprendre, débusquer et combattre les mille et un traits de sexisme ordinaire dans le monde du travail. témoignez et réagissez  ! Face à la "banalité" des comportements, attitudes, paroles sexistes dans le monde du travail, il est devenu impératif de réagir pour comprendre, dénoncer et désamorcer ce qui, trop souvent, paraît anodin, voire semble aller de soi, pour trop d'hommes...et de femmes.
Ce site se présente comme une tribune, où chacun-e est invité-e à réagir et témoigner au sujet de ces lieux communs du sexisme ordinaire.



Brigitte Gresy, agrégée de grammaire et énarque, a été rresponsable du service des droits des femmes et de l’égalité, puis direc trice de cabinet de la ministre de la Parité et de l’égalité professionnelle. Elle est actuellement inspectrice générale des affaires sociales, chargée de mission sur l’égalité salariale et professionnelle et rapporteure de la commission sur l’image des femmes dans les médias.


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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 11:55

Pour ou contre le travail en couple?

 

 

Artisans, commerçants, dirigeants de PME... Ils sont très nombreux à mener leur affaire en duo, mari et femme. Mais le mélange vie privée - vie professionnelle est-il à encourager?

 

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Ils se sont dits «oui» il y a trente ans, ont élevé quatre enfants et, depuis 1979, dirigent leur entreprise de fabrication de piscines haut de gamme, Piscinelle. Catherine et Bruno Choux, la cinquantaine, ont basé leur collaboration sur trois principes: S'accorder respect et confiance, bien distinguer leurs tâches respectives (Bruno est p-dg, Catherine attachée de direction en charge de l'administration des ventes) et ne jamais parler de l'entreprise à la maison. Forts de ces principes de vie, ils ont pu mener leur projet à bien.

 

En France, la majorité des très petites entreprises artisanales et commerciales sont dirigées par des couples. Selon l'Actif (Association de conjoints de travailleurs indépendants), «les conjoints sont présents dans 51% des entreprises du bâtiment, 74% des commerces alimentaires, 35% des commerces non alimentaires et 61% des cafés-hôtels-restaurants».

 

Dans la première moitié de l'année 2005, 42% des conjoints collaborateurs, homme ou femme, étaient encore sans statut. La loi du 2 août 2005 a heureusement changé les choses en introduisant l'obligation de leur donner un statut ainsi qu'une véritable reconnaissance pour le rôle qu'ils accomplissent pour la bonne marche de l'entreprise familiale (formation, continuité de l'entreprise, etc.). La situation est un peu différente dans es PME puisque la forme juridique de la société (SARL, SA ou SAS) permet à chaque membre du couple d'en être au moins salarié.

 

Etablir les règles dès le départ.

«Travailler à deux est une aventure à haut risque, prévient Gérard Pavy, coach et dirigeant de Pavy Consulting. En mettant tous leurs oeufs dans le même panier, ces couples manquent de temps de respiration, pourtant nécessaires dans la vie de chacun.» Pour que le système fonctionne, il faut donc établir les règles du jeu dès le départ et anticiper les difficultés éventuelles. Pour être légitime, la fonction occupée doit être cohérente avec la formation et l'expérience professionnelle de chaque membre du couple. Chacun doit occuper une fonction précise, reconnue et associée à des tâches qui n'empiètent pas sur le domaine de l'autre. Car, «si les rôles sont flous, la hiérarchie est mal perçue par les salariés», assure Annie Deudé, la présidente de l'Actif.

 

Il est indispensable - sur le plan juridique - d'encadrer les apports personnels de l'un et de l'autre, surtout si une part provient d'un héritage familial. Et le couple doit se fixer des règles de bonnes conduites. «Il ne faut surtout pas prendre de décisions stratégiques hâtives au cours du week-end, sans consulter les cadres concernés», recommande par exemple Gérard Pavy. Il est également important de savoir décrocher, pour préserver son intimité. Couper le téléphone portable professionnel le soir et le week-end, fermer l'entreprise pour prendre de véritables vacances ou encore s'interdire toute jalousie. Un programme à observer sans modération... Pour peu que le travail en couple soit votre idéal.


Exemples :


Nous n'hésitons pas à déléguer et passons du temps en famille

SOPHIE ET FRANCK GENEIX, cogérants d'Alliance Construction

Sophie et Franck Geneix sont cogérants de la SARL Alliance Construction. Elle s'occupe de la gestion des lotissements et des projets immobiliers. Lui dirige la recherche et le développement, le marketing et la publicité. Pour le reste, le couple n'hésite pas à déléguer. «Nous fonctionnons à l'américaine, et la communication passe très bien.» Ainsi, le directeur financier, le directeur commercial et le directeur technique sont capables de diriger l'entreprise en leur absence. Depuis huit ans, cette organisation a porté ses fruits. Mais, prévoyant, le couple a pris soin de rédiger une charte au cas où il rencontrerait des problèmes personnels. «Nous avons même séparé physiquement nos bureaux, pour poursuivre nos activités respectives en cas de séparation», confie Franck. La priorité serait alors donnée à l'entreprise.

Si Sophie et Franck Geneix avouent prendre plaisir à évoquer l'avenir de l'entreprise à la maison, leurs deux enfants de 4 et 7 ans nécessitent une coupure. «Autant notre activité nous passionne, autant nous préservons notre vie privée en prenant six à sept semaines de congés par an et en profitant de tous les week-ends», concluent-ils.

 

Lors d'une séparation, c'est l'enfer!

YVES ABITBOL, dirigeant de Nys

Yves Abitbol dirige la société de services de conciergerie Nys, créée en 2004 avec sa compagne. Après treize ans de vie commune et la naissance de deux enfants, le couple s'est séparé, au démarrage de l'activité. «En période de conflit personnel, il est difficile de garder la lucidité nécessaire au pilotage d'une société», se remémore Yves Abitbol. Or, pour diriger une entreprise, «il faut que toutes les énergies aillent dans le même sens». S'il reconnaît que c'est agréable de travailler ensemble, le dirigeant estime aujourd'hui que, le jour où le torchon brûle, les choses se compliquent très vite. «La colère et la souffrance font que tous les propos de l'un ou de l'autre sont mal interprétés. La prise de décision devient difficile, car le prisme de l'analyse est pollué par le conflit personnel.» L'entreprise ne représente plus ce projet de vie commune imaginé au départ. «Au final, les aléas de la vie familiale se conjuguent rarement avec ceux de la vie professionnelle», admet-il. Pour lui, mieux vaut s'orienter vers des associés avec lesquels le dirigeant n'entretient aucun lien amical ni de parenté. «J'ai eu la chance d'en trouver. Ils m'ont soutenu, m'ont aidé à renouer avec la dynamique nécessaire au management et m'ont permis de sauver la société.»

 


http://www.chefdentreprise.com/Magazines/ConsultArticle.asp?ID_Article=27859

Chef d'entreprise Magazine N°33 - 01/11/2008 - Véronique MEOT

 

« L’entreprise, c’est un couple de compétences », souligne avec enthousiasme Anne Romain. Depuis huit ans, elle travaille avec son mari dans leur entreprise de menuiserie, isolation et charpenterie à la Rochelle : Batipose. Lors de la création de l’entreprise, son mari est seul aux commandes mais quelques mois après, cette militaire de carrière décide de le rejoindre et d’être conjointe collaboratrice. Un statut dorénavant reconnu. Travailler ensemble chaque jour et rentrer le soir au même endroit peut parfois s'avérer difficile. Anne Deudé, présidente de la fédération Actif qui regroupe les associations de conjoints de travailleurs indépendants, apporte son éclairage : « il est important de bien définir le rôle de chacun dans l’entreprise et essayer de dissocier la vie familiale et privée de la vie professionnelle.»


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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 22:42
De nombreuses opportunités dans les transports !

Les femmes y vont…

S’il y a bien un secteur qui tire son épingle de la crise, c’est celui du transport. Lignes de tramway en construction, incitation du gouvernement à utiliser les transports en commun, formations rapides et rémunérées : le transport recrute et les métiers se féminisent. Selon l'AFT-IFTIM *, le secteur de la logistique, du transport routier, de marchandises et de voyageurs est incontestablement porteur et s’ouvre de plus en plus aux femmes , « surtout dans le transport de voyageurs (autocar, bus…) et l’ambulancier », précise Caroline Gouy, déléguée régionale. Et de nombreux emplois vont êtres proposés dans les années à venir.

Des femmes qui trouvent leur place
Selon le rapport 2009 de l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications dans les transports et la logistique, la proportion des femmes progresse chaque année et s’établit à 18% des effectifs en 2007, contre 15% dix ans plus tôt et « ces 3% sont considérables ! », selon Caroline Gouy. D’après un bilan Pôle emploi sur ce secteur, « de nombreuses opportunités d’emploi s’adressent à tous les niveaux de qualification et de formation » et le Centre d’analyse stratégique, organisme rattaché au Premier ministre, prévoit près de 250 000 emplois de chauffeurs de véhicule d’ici à 2015 : 80 % combleront des départs à la retraite et 20 % seront des créations d’emploi.
2015 sera également une date clé pour le recrutement de la 3e ligne du tramway de Montpellier. L’équipe de recrutement composée de la communauté d’agglomération, de fédérations, de Pôle emploi entre autres sera renforcée par la direction départementale aux droits des femmes « pour une égalité encore plus forte » indique t-on à la communauté d’agglomération. Et à la TAM (Transports de l’agglomération de Montpellier), de constater « que de plus en plus de femmes rejoignent les équipes de conducteurs de tramway ».

Des opportunités dans les transports urbains
À la RATP, on prévoit le recrutement de 2500 personnes en 2009 sur 3 métiers : ingénierie, exploitation et maintenance. Le chiffre est « sensiblement le même que les précédentes années », indique Myriam Gosselin de la RATP, qui s’entoure à ce jour de 45 000 agents. Parmi ces postes à pourvoir, 1500 concernent les conducteurs/trices de bus, métro et tramway.
Quelque soit l’âge et le profil, quiconque (possédant le permis B) souhaite se lancer dans les transports franciliens peut postuler via Internet en déposant un « cv anonyme ». « Une fois le test d’aptitude validé pour la conduite, nous proposons une formation de 12 semaines, rémunérée et qui donne droit au permis D, indispensable pour les conducteurs », détaille Myriam Gosselin. Cette formation est reconnue et encadrée par des formateurs de la RATP. En début de carrière, un conducteur perçoit un salaire de 1916 € brut/mois hors primes. « Et il peut très vite évoluer vers d’autres métiers pour finir cadre par exemple. »
Du côté de Toulouse, la construction de la première ligne de tramway - qui doit être mise en service courant 2010- va générer de nombreux recrutements , selon Tisséo, l’entreprise de transports urbains de la ville rose. Et même sans cette nouvelle ligne, « Tisséo recrute en permanence des conducteurs, des agents de maintenance, nous indiquons la liste de nos offres d’emploi sur notre site", rappelle Michèle de Tisséo qui précise qu’à ce jour, les femmes représentent environ 10 % de l’effectif.

A la SNCF aussi
Chaque année, la SNCF recrute plusieurs milliers de collaborateurs dans les métiers de la conduite, de la circulation des trains, de la maintenance et des infrastructures ferroviaires, du commercial et de la sûreté, même si « nous ne pouvons pas donner de chiffre de prévision de recrutement 2009 du fait des ajustements nécessaires entre les effectifs et le trafic voyageurs qui a tendance à baisser avec la crise », indique l’entreprise. En 2008, quelque 1340 femmes ont intégré la SNCF, ce qui représente plus du quart des recrutements. Cette même année, les femmes représentaient 63% des personnes recrutées comme « commerciale en gare ».
Très souvent dans toutes ces entreprises, le CDI est le contrat le plus souvent proposé : « une femme qui souhaite se lancer dans l’univers des transports et qui opte pour un contrat de professionnalisation est presque sûre de décrocher un CDI. Les entreprises qui forment leurs salarié(e)s ne s’en séparent pas ! », conclut  Caroline Gouy.

* l'AFT-IFTIM : Association pour le développement de la Formation dans le Transport et la Logistique - Institut de Formation aux Techniques d'Implantation et de Manutention,
info de Christine Gomez, le 17/6/2009, dans Femmes.emploi.fr :
http://www.femmes-emploi.fr/article/de-nombreuses-opportunites-dans-les-transports?page=2

Trouvez une formation à l’IFTIM, contactez l’IFTIM dans votre région :
http://www.aft-iftim.com/formations-pro/les-formations/
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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 09:41
Elections européennes 2009 : la parité confortée

Grâce à l’obligation de parité dans la composition des listes électorales, les élections européennes restent exemplaires en matière de représentation équilibrée entre les femmes et les hommes :
44,4%, d’élues, malgré la faible place que les partis leur ont réservé en tête de liste.
Le Parlement européen est, de toutes les Assemblées, celle où les Françaises ont toujours été le plus présentes. Rappelons que si le passage à la proportionnelle dite « approchée », en 2004 (où un faible nombre de candidat-e-s est élu par liste, dans chacune des huit eurorégions), n’a pas eu pour effet une régression en matière de parité, c’est bien grâce à l’obligation d’une alternance stricte entre femmes et hommes.
Le contenu des programmes et le manque d’initiative paritaire concernant les investitures en tête de liste d’un nombre important de formation politique, en particulier à droite, permet de constater qu’au-delà de l’équilibre de représentation entre les femmes et les hommes, pérennisé grâce à la loi, le volontarisme politique engagé par la réforme constitutionnelle de 1999 et réaffirmé par celle de 2008, met un temps considérable à se mettre en place.
Au-delà du rang honorable que pourra conserver la France au sein du Parlement Européen quant à la proportion de femmes élues, il semble nécessaire de rappeler aux partis politiques que « favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités politiques, économiques et sociales » est un principe constitutionnel consacré, aussi impérieux que celui du suffrage universel ou de la séparation des pouvoirs. A ce titre, il reste aux partis politiques, au parlement et au gouvernement à se donner les moyens législatifs et réglementaires de la mise en place et de la garantie de ce principe. L’analyse des élections européennes de 2009 ayant permis de constater, une fois de plus, le faible volontarisme des formations politiques en matière de parité, l’Observatoire renouvelle son appel solennel à la vigilance sur les risques d’une généralisation du mode de scrutin uninominal concernant le mode de désignation des éventuels « conseiller-e-s territoriaux ». L’ensemble des évaluations produites par l’Observatoire de la parité montre que les effets obtenus grâce aux réformes paritaires sont directement dépendants du mode de scrutin en vigueur. Le mode de scrutin uninominal qui donne peu de prise aux contraintes paritaire provoquerait une régression majeure de la possibilité d’engagement des femmes à la vie politique de notre pays.
 ► Pour plus d’informations, consulter la Note d’information
« Elections européennes 2009 : la parité confortée », publiée le 16/06/09.

Emmanuelle Latour, Secrétaire générale
Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes, Service du Premier ministre
35, rue Saint-Dominique - 75007 Paris, Tel. : 01 42 75 86 91
Site : www.observatoire-parite.gouv.fr <file://www.observatoire-parite.gouv.fr> 
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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 10:30
Remaniement gouvernemental : une parité de façade
 
Malgré une moyenne générale de 33,3% de femmes au sein du gouvernement, l’Observatoire de la parité s’étonne d’une baisse significative du nombre de femmes nommées ministres, suite au remaniement gouvernemental du 23/06/09 :
 

 
                                      Total               /                F              /            % F


Ministres*              :           19               /                4              /            21,1 %


Secrétaires d'état   :          20                /                9            /             45,0 %


Total                       :          39               /               13             /           33,3 %


* prenant en compte le Premier ministre François Fillion, MM. Devedjian et De Raincourt, ministres auprès du Premier ministre et M. Estrosi, Ministre auprès de Mme Lagarde.
 
Au palmarès de la parité entre les 27 gouvernements européens, où seul-e-s les ministres sont comptabilisés, le remaniement gouvernemental du 23 juin 2009 qui nomme 4 femmes seulement parmi les 19 ministres, va rétrograder la France de la 4ème à la 15ème place, juste entre la Lettonie et la Lituanie[1].
 
Si l’élection du Président de la République en 2007 a indéniablement marqué une avancée importante de la place des femmes au sein du gouvernement[2], il est important de signaler que la majorité d’entre elles s’est vu confier des secrétariats d’état plutôt que des ministères, ce qui ne conduit pas à un véritable partage des responsabilités.
 
D’un point de vue plus qualitatif, l’Observatoire de la parité rappelle, comme en 2007, que les intitulés des ministères ne permettent pas d’identifier qui est en charge des questions d’égalité entre les femmes et les hommes. Ceci est regrettable, tant au regard des requêtes des partenaires sociaux et du monde associatif, que de celui des partenaires institutionnels européens et internationaux, soucieux d’identifier un/e interlocuteur/trice pilotant les politiques publiques sur ces sujets d’importance.

--
Catherine HUGONET
Déléguée Régionale aux Droits des Femmes
et à l'Égalité pour la région Bourgogne
Tél. : 03.80.44.67.28 - Fax : 03.80.44.69.84
 catherine.hugonet@bourgogne.pref.gouv.fr

(1) http://www.observatoire-parite.gouv.fr/portail/pdf/gouvernement_ue.pdf
(2) http://www.histoire-politique.fr/index.php?numero=01&rub=dossier&item=10
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