Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : BIPLAN
  • : Territoires, réseaux, formation
  • Contact

Le blog d'Odile Plan

Ce blog est animé par Odile Plan         créatrice de BIPLAN

envoyez vos réactions et informations à :

biplan46@wanadoo.fr

undefined









Recherche

territoires-réseaux-formation

BIPLAN, un blog de partage et d’échange d'informations,sur les initiatives participatives des territoires,les partenariats et les réseaux,la création d'activité, l'égalité de chances pour un développement durable et un monde solidaire...

Articles Récents

  • Bertrand Schwartz est parti, un grand monsieur nous a quitté
    Bertrand Schwartz est parti, la nuit de vendredi à samedi, calmement dans son sommeil. Il était très mal depuis plusieurs jours, veillé par Antoinette, mais il souriait toujours. C’était attendu, mais ça fait un grand vide, nous lui devons tant que ce...
  • Les billets suspendus ne tiennent qu’à un fil…à Pamiers –Midi Pyrénées- 09 -
    A Naples il est de tradition, quand on entre dans un café, d’en commander un et d’en payer deux. Le café ainsi ‘’suspendu’’ sera offert à une personne dans le besoin qui viendra le réclamer. Cette initiative a poursuivi sa route à travers l’Europe et...
  • Des plateformes de services pour promouvoir une "mobilité inclusive"
    Les rencontres de la mobilité inclusive ont réuni, le 28 janvier 2016 à Paris, des acteurs associatifs de la mobilité solidaire, des collectivités locales et des entreprises. L'objectif : amplifier la prise de conscience sur cet enjeu et structurer davantage...
  • Territoires ruraux : comment sauver les cafés ?
    Avec la disparition des bistrots, les habitants ont le sentiment que le lien social se délite dans les territoires ruraux, comme le montre une étude de l'Ifop pour France Boissons, présentée le 20 janvier à l'occasion du lancement de la nouvelle édition...
  • E-rando : Bourgogne - 58 -
    Le pays Nivernais Morvan propose depuis l’été 2015 seize e-randos numériques, comme autant d'histoires à découvrir au rythme de la marche. Des circuits aussi variés que les territoires des neuf communautés de communes engagées dans l'aventure ! Les e-randos...
  • Jean Le Monnier a quitté nos chemins de traverse…
    Sur nos chemins de traverse, Jean a été pendant très longtemps un compagnon de route qui ne s'est jamais trompé sur la direction à prendre, au GREP comme ailleurs… C'était une oreille attentive aux gens, aux questions émergentes, aux innovations… Repérer...
  • Jean Le Monnier a quitté nos chemins de traverse…
    Sur nos chemins de traverse, Jean a été pendant très longtemps un compagnon de route qui ne s'est jamais trompé sur la direction à prendre, au GREP comme ailleurs… C'était une oreille attentive aux gens, aux questions émergentes, aux innovations… Repérer...
  • En 2016, la métamorphose…
    La lune était pleine cette nuit de Noël, maintenant, elle est gibbeuse. Puisse-t-elle éclairer ces périodes sombres… Pour l'année nouvelle, nous vous proposons ce texte écrit en 2010 par Edgar Morin ; c'est un peu long, mais cela en vaut la peine. Eloge...
  • Un séjour à la ferme pour aider à la réinsertion - CIVAm et Accueil Paysan -
    Accueil paysan et le CIVAM (Centres d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural) organisent des séjours de rupture à la ferme, allant de quelques jours à quelques semaines, pour des personnes en difficultés. Les profils sont multiples...
  • Réfugiés : En Bretagne, plusieurs dizaines d'offres d'hébergement
    Plusieurs dizaines d'offres d'hébergement de réfugiés en Bretagne ont été reçues par le dispositif CALM ("Comme à la maison") mis en place par l'association Singa d'aide aux demandeurs d'asile. Dans les grandes villes (Brest, Rennes, Nantes, Lorient,...
14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 09:03

18 novembre, on ne sait plus quoi choisir !!!!!

BIPLAN a repéré quelques manifestations pour vous donner des idées :


"Travail, coopérer pour se libérer"

colloque de la  FNCUMA,
à Paris, dans le cadre du mois de l’économie sociale et solidaire

L'économie du travail est aujourd'hui au coeur de la performance des exploitations agricoles. Entraide, salariat partagé, coopérationentre cuma, engagement bénévole : la combinaison par les cuma des différentes ressouces entravailsur unterritoire constitue une réponse moderne aux enjeux de la productivité et de la qualité de pa vie.

- Témoignages de responsables, de salariés et d'animateurs de Cuma,
- Contribution d'experts,
- Travaux en ateliers,
- Théâtre forum "La paix du hangar".

Téléchargez le programme complet et, dès aujourd'hui, inscrivez-vous sur : www.colloquetravail.cuma.fr 

ou adressez vous à Franck THOMAS, Fédération Nationale des CUMA
franck.thomas@cuma.fr , 49 avenue de la Grande Armée - 75116 Paris ; tel 01 44 17 58 00 -

" Les services aux personnes
comme facteur de développement économique et social des territoires"


Projet EQUAL du Pays de Gâtine, le 18 novembre 2008 à Parthenay

Le Pays de Gâtine et ses partenaires du programme EQUAL "Des gens au services des gens" organisent un colloque sur le thème "Les services aux personnes comme facteur de développement économique et social des territoires" le 18 novembre 2008 à Parthenay.
Lors de cette rencontre seront évoqués :
- les résultats des expérimentations menées dans le cadre du programme EQUAL : garde d'enfants en horaires décalés, garde de nuit pour personnes âgées, appui conseil aux services d'aide à domicile, fiches trucs et astuces - Alzheimer, plan de formation territorial, réseau de visiteurs à domicile,...
- des interrogations : quelles pistes de coopérations interservices ? Quel chainage entre les différentes offres de services ?

Contacts : PAYS DE GATINE, Pascal POUSSE, 46 Bd Edgar Quinet - BP 505, 9208 PARTHENAY Cedex, Tél : 05.49.64.25.49, E.mail : equal-gatine@gatine.org, pascal.pousse@gatine.org
http://www.gatine.org/equal/index.asp   

info prise sur le site de ETD :
http://www.projetdeterritoire.com/index.php/plain_site/Agenda/Les-services-aux-personnes-comme-facteur-de-developpement-economique-et-social-des-territoires   

« L’OR GRIS »
Développement durable des territoires et retraités en milieu rural :
mobilisation des potentialités et  mise en place/coordination des services adaptés.
Journée de travail organisée Par la FNCIVAM et BIPLAN
Mardi 18 novembre, résidence internationale de Paris, 44, rue Louis Lumière 75020 Paris

Dans la perspective des rencontres du réseau rural français qui auront lieu les 9 et 10 décembre à Bordeaux, , cette journée d'étude a pour but de rassembler les expériences et d'examiner les moyens pour valorises les potentialités des retraités en milieu rural pour le développement du territoire et de leur apporter les services adaptés
-   L’arrivée de retraités est une arrivée de consommateurs de services, mais aussi de matière grise et de compétences dans les territoires ruraux
-  L’état des lieux et les stratégies économiques de développement pour ces  types d’activités sont difficiles à établir, tant pour les services à domicile, que pour les structures d’accueil (montée des chèques.emploi service avec le gré à gré, entrée du libéral dans un champ historiquement public ou associatif…), que pour la mobilisation et la participation de retraités au développement local. Il faut s’y atteler rapidement.
-  Ce sont des activités de proximité, non-délocalisables, déterminantes dans le choix de l’installation en milieu rural, concernant des secteurs d’activité en expansion, permettant le réinvestissement de la matière grise sur les territoires et bénéficiant à tout le territoire et ses habitants 

Il s’agit de mobiliser des acteurs territoriaux sur le sujet, de constituer un réseau d’échange et de production à partir de réalisations concrètes, sur les 2 axes complémentaires pour diffusion dans le RRF.

Pour en savoir plus, contactez :

Sylvie ROBERT, FNCIVAM, Chargée de mission "Accueil",
06 42 83 80 87, sylvie.robert@educagri.fr
Odile Plan, BIPLAN, 06 85 75 25 94, biplan46@wanadoo.fr







On en reparlera, c'est sur



et aussi :

« Professionnalisation et patrimoine à la région Rhône-Alpes »
« Festival d’Autrans »
« Forum de l’installation rurale en Nord Isère »

et pleins d'autres.....etc...etc...

BIPLAN a des copains en Isère ?
Comment avez vous deviné ?











Partager cet article
Repost0
7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 10:25

Les Etats généraux des Pays se sont tenus à à Caen
les 27 et 28 Octobre 2008


Le compte rendu est disponible sur le site www.apfp.asso.fr
Le contexte assez  tendu, suite au rapport qui préconise de « supprimer progressivement les pays, en prévoyant un transfert de leurs activités aux intercommunalités. »
Claude Grivel, président de l'Unadel, qui organisait la rencontre veut s'appuyer sur les 64 présidents de pays qui sont aussi parlementaires pour écarter les menaces, mettant en avant que les pays sont des « facilitateurs. » La rencontre a lancé un projet de manifeste : « Les pays, des outils pour la simplification et le Grenelle de l’environnement » On y lit que « les pays constituent un outil de concertation et de coopération entre intercommunalités, de contractualisation commune avec les échelons supérieurs, et de participation des acteurs socio-économiques au sein de conseils de développement. » Mais surtout les pays « sont ainsi un échelon pertinent pour conduire un certain nombre de politiques territoriales hors de portée des intercommunalités ou se situant à une échelle territoriale plus large qu’une seule intercommunalité en matière d’aménagement spatial, de portage de projets, de développement économique et d’emploi (maisons de l’emploi), de coordination des politiques touristiques à une échelle intra-communautaire… »
info piquée le 2 nov.08 sur le site de Benoît Willot : http://www.emploietcreation.info/article-24255687.html



Quelques commentaires additionnels de Jean Pierre Pellegrin,
président de l'AEIDL
(Odile Plan fait partie de L'AEIDL- on vous en reparlera).

500 participants
; ambiance très sympathique (beaucoup d’affinités, de liens et d’empathie entre les participants, qui partagent des engagements communs ; beaucoup de jeunes techniciens et des (moins jeunes) élus. Accueil de très grande qualité par la région et la ville et forte impression (personnelle)  du Président de région et du maire dont les discours n’étaient pas  convenus..

Pour mémoire : 16 ateliers d’échanges très riches par les témoignages d’expériences , mais qui portaient davantage sur Leader + que sur les autres missions des Pays.
L’essentiel : Les interventions et débats en plénière –dont 2 tables rondes – ont été tous fortement marqués  par cette crainte de disparition des pays, proposée ces derniers mois –vous le savez- par divers rapports parlementaires, pondus en ouverture du « grand chantier » de simplification de notre « mille feuilles administratif et politique » lancé par le Président et sur lequel la commission Balladur doit se pencher (en espérant qu’elle ne tombera pas ou ne fera pas de faux pas, en trop se penchant…).
Pour y répondre, les organisateurs ont proposé un Manifeste de 4 pages : la Table ronde finale a consisté à en discuter- afin de répondre à cette menace (réelle ou fantasmée ?) de disparition.
Tous les témoignages vidéo (de Président de Pays –dont 80sont des parlementaires des 2 bords politiques) ainsi que ceux des intervenants aux tables rondes –qui incluaient des représentants des assemblées des Communautés et des Régions de France,- ont été des exposés élogieux sur la contribution des Pays au :
- aux progrès de l’intercommunalité « ils ont fait bouger les terr. administratifs » ;
- à l’implication de la société civile (via les Conseils de dév) et à la mobilisation de nouveaux acteurs;
- au nouveau maillage territorial ; « ils nous font repenser les Terr » ;
- au dialogue territorial ; lieux à de concertation  « ou l’on se parle », ou on « pense » les projets.
- lieux qui aident à s’approprier l’urgence écologique,
- les régions s’appuient sur eux ;    - etc., etc.
Bien sûr il existe des faux pays, des pays –alibis, des Pays (et intercom) trop petits, des CD-potiches et des CD d’amis/ clients politiques, etc. Et ils souffrent d’un défit d’ingénierie..
Il faut être ouvert à une simplification du 1000 feuilles, avoir des intercom plus grandes ;
Mais les arguments selon lesquels ; « ils existaient avant les lois et donc ils existeraient sans elles » ; «  ils sont victimes de leur succès », « c’est la fin d’un cycle, il faut en lancer un nouveau », etc. ont été jugés dangereux.
Ce que j’ai retenu : Il faut donc, dans cette nouvelle étape ( 3 ou 4 ème) de la décentralisation et de l’autonomie locale, conforter les Pays –et les C de dev-  avec les arguments du Manifeste, dire que les Pays ne sont pas une tranche du 1000 feuilles, car ils ne sont pas des structures, mais  ont des missions. Et s’impliquer activement dans le débat qui s’ouvre sur la réforme, avancer des argumentaires, garder le contact, ne pas ouvrir une guerre ou n’adopter qu’une stratégie de défense, mais « exprimer ce en quoi on croit » et affirmer nos convictions et nos capacités ».

PS. A noter parmi les stands d’exposition, celui de la librairie des territoires  qui vend (via internet) tous les ouvrages sur ce vaste sujet : www.lalibrairiedesterritoires.org
voir sur cette librairie l'info du 24 avril de BIPLAN :
DES LIVRES ET VOUS, "LA LIBRAIRIE DES TERRITOIRES", dans la rubrique Territoires, pays, ..




Partager cet article
Repost0
5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 10:54
Dites le avec des cartes, ça passe beaucoup mieux...

Voici deux informations qui montrent que les cartes sont de plus en plus utilisées, par les collectivités territoriales, mais aussi par de plus en plus d'acteurs des territoires.


Les systèmes d'information géographique (SIG) sont en plein développement dans les collectivités territoriales. Ils se positionnent comme des outils d'aide à la décision pour les élus et des applications à forte valeur ajoutée pour les professionnels. Nouveaux services pour les partenaires des villes, départements ou régions, ils sont de plus en plus utilisés par le grand public grâce au développement d'internet et à la couverture des territoires en haut débit. vous pouvez avoir un panorama des tendances du moment dans l'espace Localtis coordonné par Catherine Ficat, avec Luc Derriano, EVS.
http://www.localtis.info/servlet/ContentServer?pagename=Localtis/Page/espHome&c=Page&cid=1151480334381


Rappel : un site portail géographique des territoires et des citoyens :
Dominique Perben, ministre des Transports, Nelly Olin, ministre de l'Ecologie, et Jean-François Copé, ministre délégué au Budget, ont lancé le 23 juin le site géoportail. Annoncé par Jacques Chirac lors de ses voeux aux fonctionnaires à Metz le 6 janvier, ce portail géographique propose un survol cartographique et photographique de la France dans un but ludique, pédagogique et professionnel. De nombreuses données publiques locales y sont agrégées : infrastructures de transport, plans locaux d'urbanisme, carte de prévention des risques, plans d'exposition au bruit, d'accidentologie, de trafic routier... La réalisation du portail a été confiée à deux maîtres d'oeuvre.
L'Institut géographique national (IGN) assure les fonctions de visualisation : photographies aériennes et cartes au 1/25.000e.
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) est en charge du moteur de recherche et du catalogage des données.
Cette première version offre un survol en deux dimensions (2D), avec une précision de 50 cm et un passage progressif de la photographie à la carte. La 3D sera disponible dès le mois d'octobre.
Si la visualisation est gratuite, les autres services seront payants (cartes personnalisées, services professionnels SIG...). Le portail recueillera, à terme, de nouvelles données fournies par les ministères, les établissements publics, les collectivités locales ou les sites individuels, tout en respectant la neutralité entre les producteurs de ces données.

 http://www.localtis.info/servlet/ContentServer?espId=1151480334381&artType=artVeille&pagename=Localtis%2FEspace%2FActualite&artId=1151307132865

Publié le 26 juin 2006 sur Localtis

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 10:44
Hubert Falco souhaite relancer les pôles d'excellence rurale

Sans attendre l'évaluation en cours sur les pôles d'excellence rurale, le secrétaire d'Etat chargé de l'aménagement du territoire souhaite lancer un nouvel appel à projets en 2009. Priorité aux projets de mutualisation de services publics innovants.

Un nouvel appel à projets pour les pôles d'excellence rurale pourrait être lancé en 2009. C'est ce qu'a annoncé le secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, Hubert Falco. L'objectif : "Soutenir les projets de mutualisation de services publics innovants (relais de services publics, maison de santé, etc.)".
Depuis leur lancement en 2005, 379 pôles d'excellence rurale ont été labellisés en deux vagues. Des projets qui représentent un investissement de 1,2 milliard d'euros et qui doivent permettre la création de 35.000 emplois, dont 13.000 directs.
Le nouvel appel à projets permettrait de relancer le processus. "C'est une forte volonté politique mais cela demande beaucoup de réflexion
, précise Marie-Hélène Lecoutour, chargée de mission "pôles d'excellence rurale" à la Diact. Nous devons mettre en place un groupe de travail sur le sujet d'ici la fin de l'année pour définir un nouveau cahier des charges ; les réflexions seront donc bien avancées en 2009."
Les détails de cet appel à projets ne sont donc pas encore connus, mais cet effort en direction des services publics intervient dans le contexte difficile de la réforme de l'Etat et de la restructuration de la Défense.
Pour l'Assemblée des communes de France (ADCF), "le principe est intéressant". "Mais il faut savoir comment cela va s'organiser, sous quel format, et quels moyens vont y être affectés", s'interroge Christophe Bernard, secrétaire général adjoint de l'ADCF. L'assemblée critique notamment la complexité des modalités de sélection des projets lors de la période 2006-2009. Elle est aussi très soucieuse de l'articulation de cette politique avec les autres outils à disposition des territoires, comme les contrats de projets Etat-régions : "Il faut un bon emboîtement de l'ensemble."

 Un "coup de projecteur" pour les relais de services publics
"Les PER vont permettre de donner un coup de projecteur aux relais de services publics", assure Christophe Bernard. A l'heure actuelle, on compte environ 120 relais de ce type, et le principe a l'air de bien prendre, même si on manque encore de recul pour évaluer leur impact. L'ADCF relève toutefois quelques enseignements : les relais fonctionnent mieux quand ils sont animés par un préfet, comme dans les Ardennes, ou quand il y a une forte implication du département, à l'image du relais services publics des Alpes-Maritimes. Mais elle reste prudente quant à l'intégration de ces relais dans la politique des PER. "Il va falloir voir comment on marie les deux, s'interroge encore le secrétaire général adjoint de l'assemblée, la sélection des PER est nationale, le label relais services publics est quant à lui établi au niveau départemental."
En attendant ce prochain appel à projets, le secrétaire d'Etat souhaite relancer la charte des services publics en milieu rural signée en 2006 et y associer de nouveaux opérateurs, comme GDF.
Par ailleurs, une évaluation des 379 pôles existants est en cours. Elle est réalisée sur le terrain par un cabinet d'étude mandaté par la Diact et qui devrait remettre ses conclusions d'ici à la fin de l'année.
Et s'il est encore un peu tôt pour juger de la réussite de cette politique, qui s'étale sur la période 2006-2009, la Diact a déjà son avis. "Tous les pôles ne sont pas excellents, mais une bonne majorité d'entre eux sont de bonne qualité", assure ainsi Marie-Hélène Lecoutour, ajoutant qu'à l'heure actuelle, "grâce à l'évaluation en cours, on sait qu'il y a au moins une bonne centaine de pôles qui sont de bons exemples de développement local, des projets innovants avec des partenariats public-privé".

Emilie Zapalski, publié le 20 octobre 2008 par Localtis, rubrique Développement rural


http://www.localtis.info/servlet/ContentServer?pagename=Localtis/artJour/artJour&c=artJour&cid=1224477038412
Partager cet article
Repost0
27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 11:14
Les îles du Ponant se branchent sur internet

Les îliens ont toujours été à l'affût de ce qui pouvait faciliter leurs relations avec le continent. Internet leur offre des solutions dans les domaines de l'éducation, de la santé et facilite leurs démarches administratives

Du côté où le soleil se couche, le territoire français égrène une myriade d'îles baignées par la Manche et l'Atlantique. Quinze d'entre elles sont habitées en permanence : ce sont les îles du Ponant. Elles regroupent 15.000 habitants dont 10.000 sur douze îles bretonnes.
Depuis 1971, ces îles se sont dotées d'une association afin de défendre les intérêts insulaires et de coordonner les aides financières dont elles peuvent disposer. L'association est composée de trois collèges : élus, acteurs professionnels et collectivités territoriales partenaires. Les îles du Ponant s'étendent sur quatre régions et six départements. Elles doivent lutter contre des handicaps communs ou spécifiques... Une bonne synergie s'impose.
Dans le domaine de l'éducation, pour ne prendre que cet exemple, l'association des îles du Ponant a initié la création d'un collège très particulier. Il a son siège à Brest et des "antennes" dans une demi-douzaine d'îles. Ainsi les îles peuvent assurer la scolarisation des enfants jusqu'à la troisième. Un argument d'importance pour encourager les jeunes couples à s'installer sur une île.

 
Belle-Ile, la pionnière

Sous la conduite de Jean-Yves Bannet, maire de Locmaria et président de l'association des îles du Ponant, les îles se sont intéressées aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC). Les communes belliloises ont été pionnières en la matière.
Depuis dix ans, Locmaria se revendique comme cybercommune. Une association, "La Brise", a expérimenté, avant l'heure, le concept de "guichet unique" afin de faciliter les relations des Bellilois avec l'administration en général et les services liés à l'emploi en particulier. Dès 2003, elle expérimentait la visioconférence en partenariat avec les Assedic et la CPAM.
Tout en visualisant son interlocuteur, l'usager accède à des fonctions d'impression, de scanner et peut saisir en ligne un formulaire. Jean-Yves Bannet se félicite également des avancées dans les domaines de l'éducation et de la santé : "Nous avons mené avec succès, à l'hôpital de Palais, des expériences de consultation psychiatrique à distance. Et à Belle-Ile, tous les élèves de CM2 bénéficient d'un cartable numérique. Cela prouve que l'on peut habiter sur une île et être à la pointe de la technologie." La démonstration de l'utilité des TIC étant faite, restait à régler les problèmes techniques et en particulier la question du haut débit car des applications comme la visioconférence sont très gourmandes en ressources. Depuis un an, avec le développement de l'ADSL, un cap a été franchi, toutes les îles disposent maintenant du haut débit et l'aventure internet peut vraiment commencer.

Le virtuel fait rêver

Lorsqu'un habitant d'Ouessant doit se rendre à un rendez-vous chez l'orthophoniste à 10h30 sur le continent, il lui faut quitter l'île la veille au soir. La traversée dure 2h15 jusqu'à Brest ou 1h15 jusqu'au Conquet, qui se situe à 30 minutes en voiture de Brest. Il ne peut, en général, retourner sur l'île que le lendemain, soit le surlendemain de son départ de l'île. Il lui faut donc passer deux nuits sur le continent pour assister à ce rendez-vous ! Alors, bien sûr, la visioconférence fait rêver. Une consultation d'orthophonie peut très bien se dérouler par écran interposé et le gain de temps est phénoménal.

Afin d'aider les îles à s'équiper, l'association des îles du Ponant a voulu établir un diagnostic des besoins mais aussi des ressources de chacun des partenaires. Pierre-Philippe Jean, directeur de l'association, insiste sur ce point : "Il faut nécessairement qu'il y ait quelqu'un pour accompagner l'utilisateur et assurer un minimum de maintenance, c'est pour cela que nous insistons sur la mutualisation des outils. Sur une île, on ne va pas mettre en place cinq postes de visioconférence. On va en installer un qui servira à tout le monde. A l'île aux Moines, 557 habitants, le dispositif sera mis en place dans le foyer logement pour personnes âgées. La directrice est intéressée et le maire est d'accord. A Ouessant, 859 habitants, il sera installé dans le collège... Dans moins d'un an, nous aurons de la visio partout."
L'étape suivante sera l'expérimentation de l'interactivité. En effet, internet permet de sortir du dialogue à sens unique. Ce n'est plus seulement le continent qui parle aux îles à la télévision. Un îlien peut aussi intervenir sur le continent mais ça, il faut le voir pour le croire.

Luc Blanchard, pour la rubrique Expériences des sites de Mairie-conseils et Localtis, mardi 14 octobre 2008


 
Les îles du Ponant s'étendent sur quatre régions et six départements

Quatre régions :
- Basse-Normandie : un archipel (Chausey, dans la Manche) ;
- Bretagne : douze îles (Bréhat dans les Côtes-d'Armor ; Batz, Ouessant,
Molène, Sein et l'archipel de Glénan dans le Finistère ; Groix, Belle-île-en-
Mer, Houat, Hoëdic, Arz et l'île aux Moines dans le Morbihan) ;
- Pays-de-la-Loire : une île (Yeu, en Vendée) ;
- Poitou-Charentes : une île (Aix, en Charente-Maritime) ;

Dix-huit communes :  Bréhat, Batz, Ouessant, Molène, Sein, Groix, Bangor,
Locmaria, Le Palais, Sauzon, Houat, Hoëdic, Arz, l'île aux Moines,
Yeu, Aix, Fouesnant-Les-Glénan, Granville-Chausey,  dont une communauté de communes (quatre communes de Belle-île-en Mer : Bangor, Locmaria, Le Palais, Sauzon)

Quatre îles cantons :  Belle-île, Ouessant, Groix et Yeu

Sept îles dans des communautés de communes ou dans des communautés
d'agglomération continentales :
 Batz, Molène, Glénan, Groix,
Arz, l'île aux Moines, Aix.


Contact :

Association des Îles du Ponant21 rue du Château- BP 50427 , 56404 Auray cedex , Tel : 02 97 56 20 90 , Iles.du.ponant@wanadoo.fr
Jean Pierre Philippe

article :

http://www.localtis.info/servlet/ContentServer?pagename=Mairie-conseils/experience/Experience&cid=1223526485327

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 11:32
Caux Maritime continue d'innover
lance les échanges d’expériences téléphoniques,
utilise le portage salarial...

Parce qu’on rural, on n’est pas forcément allergique aux technologies, aux innovations ou au débat d’idées. C’est souvent même le contraire. La maison de l'emploi du pays de Caux maritime, sise à Yerville (Seine maritime) a déjà pris, malgré sa petite équipe, de très nombreuses initiatives.
Elle revendique être « une maison de l'emploi imaginative, qui s'invente chemin faisant ».

Avec Mairie Conseil, une filiale de la Caisse des dépôts, elle a décidé de proposer à ceux que çà intéresse de faire un bout de chemin ensemble et de partager son expérience au cours d’une conférence téléphonique. C'est ainsi qu'Alfred Trassy-Paillogues, député maire d’Yerville (Ump) et président de la Maison de l'Emploi et Dimitri Egloff, directeur ont témoigné le mardi 7 octobre 2008 de 11h à midi et répondu aux questions des participants à l’échange. Les inscriptions à la conférence pouvaient se faire en avec la maison de l’emploi du pays de Caux maritime.
Une initiative à suivre...

De nombreuses maisons de l'emploi sont rurales, etsavent mettre en place des modes de fonctionnement adaptées. Voici la présentation faite par Mairie Conseil de la maison de l’emploi de Caux maritime :
« La Maison de l'Emploi, association labellisée en décembre 2005, a réellement commencé son activité en septembre 2006. Elle réunit les cinq communautés de commune du pays du Plateau de Caux (109 communes et 63 800 habitants).
« Son objectif est de dégripper les obstacles entravant l'accès ou le retour à l'emploi, par des actions simples et pragmatiques, sans se substituer au service public de l'emploi. Elle se bat contre la complexité du système ; sa plus-value est le contact direct avec les demandeurs d'emploi (plus de 700 reçus en 2 ans) et des actions à la carte.
« Elle s’appuie sur un large partenariat (services publics de l’emploi, Fondations, entreprises dont celles d’insertion, agences d’intérim, La Poste, France Télécom...) et une petite équipe : un directeur et une assistante, conseillère en économie sociale et familiale.
« La Maison de l’Emploi propose un fonds de secours pour dépanner sur des petits frais (achat d’une veste, déplacement ponctuel...), la location de véhicule sans permis, des bornes d’accès aux informations et aux démarches liées à l’emploi, des formations courtes sur des métiers en manque de personnel avec un engagement de contrat dans les 9 mois, un numéro vert mettant en lien l’offre et la demande de services à la personne....
« Dernier projet en date : les microcrédits sociaux (300 et 5000 euros remboursables en 6 à 48 mois, sans frais de dossier et un faible  taux) grâce à un conventionnement avec la Caisse des Dépôts gestionnaire du Fonds de cohésion sociale et la Banque postale. Ils permettent de s'équiper en informatique, réparer ou acquérir une voiture, compléter une formation....  L’assistante est chargée de l'accompagnement social et établit une fiche de liaison avec l’ANPE, les missions locales, les associations de service à la personne, d'insertion, etc.), chacun gardant ses compétences. Les dossiers sont pré-examinés rapidement, une réponse définitive accordée sous trois semaines. Sur vingt et une demandes, cinq dossiers ont été déposés dont trois ont reçu un avis favorable.
« Le financement de la Maison de l’Emploi est assuré à 67% par l'Etat, complété par la participation des communautés de communes, du Fonds social européen et de financements privés. Le budget de fonctionnement était de 156 000 euros en 2007.
« L'objectif était de réduire de 300 le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie 1 recensés sur le territoire en deux ans. Et c’est chose faite puisqu’ils sont 1538 (juin 2008) contre 1963 (septembre 2006) recensés, soit une baisse de 21% représentant 425 demandeurs d’emploi. Certes, il n’y a pas que des CDI mais beaucoup ont repris espoir, se sont réinscrit à l'ANPE. »


http://www.emploietcreation.info/article-23333033.html, leVendredi 3 octobre 2008

Le portage salarial au Pays de Caux
Le porteur de projet du « garage social », qui a l’appui de la Maison de l’emploi de Caux maritime (Doudeville, Seine maritime) avait été incité à utiliser les services d’une société de portage salarial.
[voir
l'article du blog Emploi et création du 8/10/2008 : Pays de Caux : plus « poignée de mains » que « convention »].
Au cours de la conférence téléphonique organisée par une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, Mairie Conseil, le 7 octobre 2008 le directeur de la Maison de l’emploi du Plateau de Caux maritime, Dimitri Egloff, a présenté les modalités d’action de la structure.
Basée dans au siège de la communauté de communes Plateau de Caux – Fleur de Lin, la maison de l’emploi accueille les sociétés d’intérim, de portage salarial, le Greta…
Cinq demandeurs d’emploi ont créé leur activité avec un accompagnement de la maison de l’emploi.
Mais, pour sécuriser leur parcours, il leur est conseillé d’utiliser le portage salarial en tant que sas.

Bien qu’un soutien ait été fourni par des bénévoles à ces porteurs de projets, il n’y a pas de mise en œuvre des mécanismes de tutorat tels qu’ils étaient prévus par la loi de cohésion sociale.
Pour Dimitri Egloff, qui souligne l’importance de l’appui que lui apporte le secteur privé, le rôle de la maison de l’emploi en la matière est encore à construire : « il faudrait être plus vif sur le sujet de la création d’entreprises. »

Pour répondre à la difficulté liée au faible équipement informatique de certains ménages, des implantations d’ordinateurs ont été faites dans les espaces publics et les bureaux de poste grâce à des sponsors. La Poste a largement financé ces installations.
La communication est un des enjeux de l’action de la maison de l’emploi : elle repose également sur un partenariat privé. Un film, financé par La Poste, présenté au congrès des maires. Quant au traditionnel pot organisé à l’issue de l’assemblée générale 2008, il a été offert par les ostréiculteurs de Veules-les-Roses.
Le site Internet de la maison de l’emploi est  en cours de construction : www.emploiplateaudecauxmaritime.fr,

d'après l'article publié le 12 octobre sur 'emploi et création"

http://www.emploietcreation.info/article-23499087.html

avec d'autres articles sur Pays de Caux, à consulter sur « création et emploi »:

0.    Pays de Caux : plus « poignée de mains » que « convention »
0.    Microcrédit social pour le pays de Caux maritime (76)
0.    Caux maritime (76) : développement personnel et formation professionnelle
0.    Caux maritime (76) : Une maison de l'emploi fédérant des espaces multi-services
 
Partager cet article
Repost0
21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 23:24
Le site internet du Réseau rural français est lancé

Officiellement, le Réseau rural français ne sera lancé que les 9 et 10 décembre à Bordeaux, lors d'un séminaire sur la thématique "Territoires, activités économiques et développement durable".

Mais d'ores et déjà, un site internet : http://www.reseaurural.fr/ a été mis en ligne, afin de permettre aux acteurs du développement rural de se familiariser un peu mieux avec la démarche.

Ce réseau est structuré à deux niveaux.

- Un réseau national doté de 20 millions d'euros (10 millions d'euros du Fonds européen agricole pour le développement rural, 5 millions d'euros du ministère de l'Agriculture et 5 millions de la Diact)
- 26 réseaux régionaux co-pilotés par les préfets et les présidents des conseils régionaux.

L'idée est de mobiliser tous ces acteurs locaux (services de l'Etat, collectivités, pays, entreprises, agriculteurs, forestiers, associations locales, etc.) pour qu'ils travaillent ensemble à des stratégies de développement rural. Cela passe par des ateliers et des rencontres.

Mais, un an après la phase de consultation nationale, la mise en place de ce vaste chantier est un peu poussive. Rares sont les régions comme l'Auvergne, les Pays-de-La-Loire, la Réunion et prochainement Rhône-Alpes à avoir vraiment avancé.

A ce titre, l'Aquitaine est sans doute celle qui est allée le plus loin, après avoir validé son programme d'action dès la fin 2007. L'animation du réseau est confiée à Pays et quartiers Aquitaine (PQA), le centre de ressources pour le développement territorial de la région. Il s'agit d'un groupement d'intérêt public qui fonctionne avec une présidence tournante assurée par le conseil régional et la préfecture. "Nous travaillons sur des thématiques comme l'accueil de nouvelles populations, la création et le maintien d'activités, l'appréciation de la forêt, ou la gestion de l'eau, explique Aurélie Hocheux, chargée de mission auprès de PQA. Pour toutes ces thématiques, il est important de croiser les regards." Après l'adoption du programme d'action, la phase de "capitalisation" des ressources (création d'un annuaire des acteurs locaux), la diffusion de bonnes pratiques sur internet, place à présent aux ateliers de réflexion

Michel Tendil, pour Localtis, publié le 17 octobre 2008

http:/www.localtis.info/servlet/ContentServer?pagename=Localtis/artVeille/artVeille&c=artVeille&cid=1224217607472/

Le séminaire de lancement du réseau rural français se tiendra les 9 et 10 décembre 2008 Bordeaux
L'objectif de l'initiative est de soutenir des projets de territoires ruraux, visant à mettre en œuvre des stratégies de développement durable intégrées, de grande qualité, ayant pour objet l'expérimentation de nouvelles formes de valorisation du patrimoine naturel et culturel, de renforcement de l'environnement économique, afin de contribuer à la création d'emplois et à l'amélioration de la capacité organisationnelle des acteurs locaux.
BIPLAN y sera et vous tiendra au courant, évidemment...
Partager cet article
Repost0
21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 11:44
RAPPEL  :

Les 2èmes Etats généraux des pays,
organisés par APFP/AdCF/Unadel
se tiennent les 27 et 28 octobre à Caen


L'APFP et l'UNADEL organisent les 2èmes Etats généraux des Pays les 27 et 28 octobre 2008 à Caen. Cette manifestation, organisée avec le soutien de la DIACT, du Conseil régional de Basse-Normandie et de l'ARF et en partenariat avec l'ADCF, la FNPNR et Leader France, associe étroitement les réseaux régionaux constitués et les structures techniques nationales et régionales d'appui au développement territorial.

Quelques mois après un renouvellement important des équipes municipales, des exécutifs des intercommunalités et des Pays, ces 2èmes Etats généraux des Pays ont pour objectif de promouvoir auprès des élus, des techniciens, des acteurs locaux et des partenaires régionaux et nationaux, la valeur ajoutée des actions conduites par ces territoires de projet. Ce sera également l'occasion de faire le point sur le contexte institutionnel et les évolutions pouvant résulter de différents rapports nationaux (Rapport Lambert, etc…) et des orientations de l'Etat (Révision Générale des Politiques Publiques, Grenelle de l'environnement…).

Il s'agit ainsi d'engager une réflexion collective sur la façon dont les Pays peuvent mieux s'affirmer, être mieux reconnus, apporter leur contribution aux nouveaux enjeux locaux et disposer des moyens et de l'ingénierie nécessaire, notamment :
- pour répondre aux défis actuels des mutations économiques et environnementales,
- pour favoriser une meilleure participation aux décisions locales,
- pour développer la coopération entre les différentes échelles territoriales (en particulier entre espaces ruraux et urbains de plus en plus imbriqués.

Ces Etats Généraux ne seront donc pas conçus comme un aboutissement, mais comme un temps fort devant se prolonger par des rencontres inter-régionales à l'automne, des échanges avec les autres territoires de projets, et de nouveaux Etats Généraux en 2009.

Le nouveau DIACT, Pierre Dartout, a rencontré en juillet le nouveau Président de l’APFP (Association Pour la Promotion et la Fédération des Pays), Emile Blessig, Député-maire de Saverne et ancien Président de la Délégation à l’Aménagement et au Développement Durable du Territoire de l’Assemblée Nationale pour échanger sur la place des Pays. Au cours de cette audience, Emile Blessig a souligné la contribution des Pays aux priorités récemment fixées par la circulaire d’Hubert Falco, Secrétaire d’Etat à l’Aménagement du Territoire, pour répondre aux enjeux de "gestion équilibrée et économe de l’espace" (Grenelle de l’Environnement) et de cohésion et d’attractivité des territoires (services, valorisation des atouts économiques). A l’issue de cet entretien, le DIACT a donné son accord au Président de l’APFP pour ouvrir les États Généraux des Pays organisés à Caen par l’APFP, l’ADCF et l’UNADEL, avec le soutien de la DIACT, de Leader France, de l’ARF, de la région Basse-Normandie et de Caen Métropole.

Vous aurez tous les renseignements sur le blog des états généraux des pays :  http://egp2008.org/
Partager cet article
Repost0
16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 11:18
Les Scot vont-ils supplanter les pays ?

Comment mieux articuler les pays et les schémas de cohérence territoriale (Scot) ?
C'est à cette question que s'est intéressée l'Association pour la fondation des pays (APFP) lors d'une journée rencontre organisée le 15 septembre 2008 à Paris.
D'un côté, le pays permet aux acteurs locaux de définir un projet de développement global et prospectif pour un territoire. De l'autre, le Scot, créé en 2000, fixe à l'échelle de plusieurs communes ou groupements de communes les organisations fondamentales de l'organisation du territoire et de l'évolution des zones urbaines, afin de préserver un équilibre entre zones urbaines, touristiques, agricoles ou naturelles. Aujourd'hui, 350 pays structurent le territoire national. Certains recoupent le périmètre d'un Scot. Ainsi, 230 territoires de pays, soit 62% d'entre eux, sont concernés par au moins une démarche Scot, 54 ont un périmètre identique au Scot et 37 structures de pays ont la compétence Scot. Par ailleurs, au 1er janvier 2008, on comptait 52 schémas directeurs en révision et 261 Scot, parmi lesquels cinquante sont d'ores et déjà approuvés. D'où des interrogations sur d'éventuels doublons.


Si les deux démarches poursuivent leur développement, le gouvernement a récemment mis l'accent sur les Scot avec la circulaire du 27 mai 2008. Dans cette circulaire, Hubert Falco, secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, demande aux préfets d'engager un travail de sensibilisation et d'accompagnement des communes et des intercommunalités en matière d'aménagement de l'espace "à l'échelle des bassins de vie et en particulier, quand ils existent, à l'échelle des Scot". Une directive qui relance les Scot et qui a fortement inquiété l'ensemble des acteurs des pays. "La crainte que les Scot prennent le pas sur les pays est forte, explique ainsi Catherine Sadon, présidente du comité de gestion de l'APFP. Plutôt que de créer une compétition, il faudrait réfléchir à la façon de créer des synergies entre les deux démarches." Certains territoires ont pris les devants pour mettre en place ces synergies. C'est le cas du pays du Mont Saint-Michel, créé en 2001, qui a décidé en 2003 d'engager sur le même périmètre une démarche Scot. "Pour moi, les deux démarches, pays et Scot, concourent à la même ambition pour un territoire : mener à bien le projet de développement, explique Sylvie Noquet, directrice du pays. Les deux démarches nous ont notamment permis d'élaborer un diagnostic complet du territoire." Les rôles sont bien définis. Le pays doit faire vivre le partenariat entre les communautés de communes et les communes du territoire et mettre en œuvre les actions qui concourent à la réalisation de l'ambition du territoire. Le Scot doit pour sa part organiser dans l'espace les priorités définies dans le programme de développement du territoire et préciser les moyens adéquats. Une expérience intéressante qui montre à quel point les deux outils peuvent être complémentaires. Mais le devenir des pays reste en suspens. "La question est maintenant de savoir ce qu'on fait des pays, explique Catherine Sadon. Les expériences montrent qu'ils créent de la dynamique locale, mais il faudrait peut-être davantage démontrer cette plus-value."

Emilie Zapalski, publié le 16 septembre 2008 dans Localtis

http://www.localtis.info/servlet/ContentServer?pagename=Localtis/artVeille/artVeille&c=artVeille&cid=1221452936184

Cela va avec l'élargissement de la compétence des Scot établie par la loi de modernisation de l'économie, cf le précédent article d'Émilie Zapalski pour Localtis :

La loi de modernisation de l'économie, parue au Journal officiel du 5 août 2008, élargit la liste des structures qui peuvent porter un schéma de cohérence territoriale (Scot) aux syndicats mixtes "ouverts". Ces schémas ont été instaurés par la loi SRU du 13 décembre 2000. Leur objectif : fixer, à l'échelle de plusieurs communes ou groupements de communes, les organisations fondamentales de l'organisation du territoire et de l'évolution des zones urbaines. Ces Scot doivent permettre de respecter l'équilibre entre les zones urbaines, industrielles, touristiques, agricoles et naturelles. Ils fixent notamment les objectifs des politiques publiques en matière d'habitat, de développement économique et de déplacements. D'après la loi de 2000, ces Scot ne peuvent être élaborés que par un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) ou par un syndicat mixte "fermé", c'est-à-dire composé uniquement de communes et d'EPCI. Les syndicats mixtes "ouverts", ceux composés de collectivités locales, de groupements de collectivités locales ou de personnes privées comme les chambres de commerce et d'industrie, d'agriculture, de métiers, n'avaient jusque-là pas de possibilité d'élaborer un Scot. En 2006, la loi du 14 avril relative aux parcs nationaux, aux parcs naturels marins et aux parcs naturels régionaux, a apporté quelques modifications accordant notamment aux syndicats mixtes gestionnaires d'un PNR la compétence d'élaboration, de suivi, de révision du Scot. La loi de modernisation de l'économie votée cet été va encore plus loin. Elle étend cette compétence à tous les syndicats mixtes, qu'ils soient fermés ou ouverts. Seule condition : il faut que la majorité des communes comprises dans le périmètre du Scot soient adhérentes à ce syndicat mixte. Celui-ci peut alors élaborer le Scot. Les pays qui sont constitués sous forme de syndicats mixtes ouverts pourront donc à partir de maintenant exercer la compétence Scot.

Emilie Zapalski, publié le 08 septembre 2008 par Localtis, rubrique DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL

http://www.localtis.info/servlet/ContentServer?pagename=Localtis/artVeille/artVeille&c=artVeille&cid=1220588912349

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 10:36
Le grand déménagement du territoire
 
La justice, la police, l’armée, mais aussi les services déconcentrés départementaux, le fret SNCF, la Banque de France... Les territoires ruraux ou périurbains n’ont qu’à bien se tenir : les fermetures publiques et para-publiques volent bas et n’épargnent personne. Panorama d’une catastrophe planifiée.

Dans le numéro 490 de Territoires, la revue de l'ADELS, un drôle de menu nous est proposé : un menu de déménagement ! Non pas que le rédaction parte au soleil Toulousain ou dans quelque arrière pays enchanteur, nous parlons ici de déménagement forcé, voire improvisé, à grande échelle et fort peu agréable : le grand déménagement du territoire.


Qu’est-ce donc ?
C’est la nouvelle doctrine de l’État en termes d’aménagement : on rationalise, on réforme, on restructure, on modernise ; en bref, on sabre !
Tout passe à la moulinette des économies à faire : de l’armée à la Poste, des hôpitaux à la Banque de France, des DDE aux agences ANPE, tout doit fermer ! C’est une gigantesque course à  l’amaigrissement, une chasse aux sous qui sera bientôt fatale aux sous-préfectures…
Car la doctrine n’est guère pensée territorialement : on prend tout ce qui est petit, et on le coupe. Sauf que tout ce qui est petit à tendance à se concentrer sur les territoires les plus fragiles, le rural ou le périurbain. Au final, une concentration dans les capitales régionales se dessine, mais sans s’annoncer, se dessinant au fur et mesure des coupes sombres annoncées avec un amateurisme à faire pâlir l’administration Bush…
Alors, résumons-nous, quelles sont les coupes en cours (vous trouverez tous les détails dans la revue) ?
Les chambres régionales des comptes, les tribunaux de grande instances, d’instances, de commerce, des prud’hommes, les gares Fret SNCF, les établissements de la Défense, le réseau Banque de France, les agences ANPE et ASSEDIC, les hôpitaux et maternités, les services de l’État en départements, les commissariats et les gendarmeries et bientôt les sous-préfectures.Et on n’oublie pas la Poste, qui modernise son réseau…
Le temps de la Datar est bien derrière nous…
Mais quelle vision peut bien avoir l’État de l’attractivité des territoires ruraux ?
Que restera-t-il quand tout sera fermé aux petites villes pour développer l’emploi tertiaire ?
 Ah oui, j’oubliais : ils pourront toujours attirer des banques d’affaire, elles ont quitté Wall Street…


> Échanger, débattre sur cet article : http://revueterritoires.wordpress.com/2008/09/23/le-grand-demen…-du-territoirele-grand-demenagement-du-territoire/



Adels : Association pour la Démocratie et l'Éducation Locale et Sociale
L'Adels est un lieu d'échange et de propositions pour le développement de la démocratie locale.
Depuis son origine, en 1959, l'Adels regroupe des élus locaux, des militants associatifs, des professionnels intervenant dans le champ local et des citoyens engagés dans la vie locale.
Au travers des groupes de travail, des publications, des formations ou des colloques qu'elle organise, l'Adels agit pour que de nouveaux rapports s'établissent entre les citoyens et leurs représentants élus, rapports construits autour de la participation des citoyens à des processus de délibération collective.
allez voir le blog de l'ADELS : democratielocale.wordpress.com.
http://revueterritoires.wordpress.com/
Partager cet article
Repost0