22 février 2008
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Biodiversités : vers une gouvernance mondiale ;
en France, une initiative de la CDC
Sur ce même sujet , deux informations complémentaires : la sortie de l'ouvrage les marchés de la Biodiversité, et la création d'une filiale de la Caise des Dépots et Consignation CDC- Bio diversité
Ouvrage disponible au rayon Sciences de l’Environnement Librairie IRD, 213 rue La Fayette, 75480 Paris cedex 10 Tél : 01 48 03 75 62 - librairie@ird.fr
Bon de commande sur http://www.ird.fr/editions/diffusion/lebon.htm
en France, une initiative de la CDC
Sur ce même sujet , deux informations complémentaires : la sortie de l'ouvrage les marchés de la Biodiversité, et la création d'une filiale de la Caise des Dépots et Consignation CDC- Bio diversité
Les marchés de la biodiversité
un ouvrage sous la direction de Catherine Aubertin, Florence Pinton et Valérie Boisvert, IRD Editions
Economistes, juristes, sociologues, anthropologues et biochimistes apportent un éclairage nouveau, documenté et critique, sur le modèle de conservation de la biodiversité fondé sur son
exploitation commerciale.
Depuis la fin des années 1980, l’essor des biotechnologies et l’extension des brevets sur le vivant ont laissé entrevoir des possibilités d’utilisations lucratives des substances naturelles, notamment dans les secteurs de la pharmacie, de la cosmétique, de l’agroalimentaire... Pour concilier la conservation de la biodiversité et les revendications des populations autochtones gardiennes de ces ressources, la Convention sur la diversité biologique, signée lors du Sommet de Rio en 1992, a préconisé l’institution de marchés. Il s’agissait aussi d’en finir avec la biopiraterie et d’assurer « le partage juste et équitable des avantages tirés de l’exploitation des ressources génétiques ».
Ces « marchés de la biodiversité », soutenus par la vague du libéralisme économique, ont été l’objet de toutes les spéculations. Mais au-delà du slogan, qu’en est-il aujourd’hui de la marchandisation du vivant ? Comment se décline-t-elle du Nord au Sud ? Le cadre juridique et politique de la Convention n’est-il pas déjà dépassé par l’évolution des connaissances et des techniques, et peu adapté à la complexité des situations observées ?
« L’originalité du livre tient à sa double approche du problème des marchés de la biodiversité, à travers l’offre et la demande. »
Catherine Aubertin, économiste à l’IRD, dirige le pôle « Politiques de l’environnement » à Orléans 1. Florence Pinton, sociologue à l’IRD, aborde dans ses thèmes de recherche différentes échelles d’analyse, du local à l’international, sous l’angle des dispositifs d’action collective et de la construction de territoires, de la mobilisation des savoirs locaux et de la production de normes pour l’action sur le terrain.
Valérie Boisvert, économiste de l’environnement à l’IRD, travaille sur l’évolution et la mise en œuvre du régime instauré par la Convention sur la diversité biologique, principalement sur l’organisation des échanges de ressources biologiques dans une perspective d’économie politique et institutionnaliste.
Depuis la fin des années 1980, l’essor des biotechnologies et l’extension des brevets sur le vivant ont laissé entrevoir des possibilités d’utilisations lucratives des substances naturelles, notamment dans les secteurs de la pharmacie, de la cosmétique, de l’agroalimentaire... Pour concilier la conservation de la biodiversité et les revendications des populations autochtones gardiennes de ces ressources, la Convention sur la diversité biologique, signée lors du Sommet de Rio en 1992, a préconisé l’institution de marchés. Il s’agissait aussi d’en finir avec la biopiraterie et d’assurer « le partage juste et équitable des avantages tirés de l’exploitation des ressources génétiques ».
Ces « marchés de la biodiversité », soutenus par la vague du libéralisme économique, ont été l’objet de toutes les spéculations. Mais au-delà du slogan, qu’en est-il aujourd’hui de la marchandisation du vivant ? Comment se décline-t-elle du Nord au Sud ? Le cadre juridique et politique de la Convention n’est-il pas déjà dépassé par l’évolution des connaissances et des techniques, et peu adapté à la complexité des situations observées ?
« L’originalité du livre tient à sa double approche du problème des marchés de la biodiversité, à travers l’offre et la demande. »
Catherine Aubertin, économiste à l’IRD, dirige le pôle « Politiques de l’environnement » à Orléans 1. Florence Pinton, sociologue à l’IRD, aborde dans ses thèmes de recherche différentes échelles d’analyse, du local à l’international, sous l’angle des dispositifs d’action collective et de la construction de territoires, de la mobilisation des savoirs locaux et de la production de normes pour l’action sur le terrain.
Valérie Boisvert, économiste de l’environnement à l’IRD, travaille sur l’évolution et la mise en œuvre du régime instauré par la Convention sur la diversité biologique, principalement sur l’organisation des échanges de ressources biologiques dans une perspective d’économie politique et institutionnaliste.
Ouvrage disponible au rayon Sciences de l’Environnement Librairie IRD, 213 rue La Fayette, 75480 Paris cedex 10 Tél : 01 48 03 75 62 - librairie@ird.fr
Bon de commande sur http://www.ird.fr/editions/diffusion/lebon.htm
Création de CDC- Bio diversité, à la Caisse des Dépots et Consignations
Source : article du journal Le Monde du 20 février 2008 page 8, sous la rubrique : Environnement Un premier accord avec une société d'autoroutes.
Vigilance, vigilance, affaire à suivre de près
La Caisse des dépots et consignations veut compenser les atteintes à la biodiversité.
La loi de 1976 sur la protection de la nature n'ayant jamais "compensé " les dommages à l'environnement provoqués par les opérations d'aménagement, la CDC ambitionne de combler cette faille. Ce serat d'abord une réponse au cas par cas, avec possibilité par la suite d'anticiper la demande, à l'instar des banques américaines. Cette initiative suscite autant d'intêret que de défiance parmi les écologistes, entre la satisfaction de faire enfin appliquer la loi et les risques d'arriver à un "droit à détruire".
Heureusement, la CDC s'appuira sur la cautions de scientifiques reconnus : Jacques Weber et Robert Barbault.
La loi de 1976 sur la protection de la nature n'ayant jamais "compensé " les dommages à l'environnement provoqués par les opérations d'aménagement, la CDC ambitionne de combler cette faille. Ce serat d'abord une réponse au cas par cas, avec possibilité par la suite d'anticiper la demande, à l'instar des banques américaines. Cette initiative suscite autant d'intêret que de défiance parmi les écologistes, entre la satisfaction de faire enfin appliquer la loi et les risques d'arriver à un "droit à détruire".
Heureusement, la CDC s'appuira sur la cautions de scientifiques reconnus : Jacques Weber et Robert Barbault.
Vigilance, vigilance, affaire à suivre de près